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Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an

Si la baisse du nombre des licenciés a été enrayée en 2010, le renouvellement annuel de 20% des effectifs des aéro-clubs constitue un problème endémique depuis plusieurs années. La Fédération française aéronautique a-t-elle les moyens de faire face à ce phénomène ?

Depuis des années, un chiffre revient obstinément dans les bilans d’activité successifs de la Fédération française aéronautique. Il s’agit évidemment de celui du nombre de pilotes privés qui ne renouvellent pas leur adhésion à leur aéro-club. En 2010, cela concerne 8.448 pilotes. Dans le même temps, les associations ont accueilli 8.374 nouveaux membres. Entre les départs et les arrivées, la somme est quasiment nulle : -74 soit moins de 0,2% des effectifs totaux (40.113 licencies en 2010).

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33 commentaires

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  • bonjour a tous au travers de mes recherche dans les aeroclub j’ai recouvert une mauvaise ambiance je passe mon ppl a 71 ans je suis actuellement en recherche d’une location pour partir faire le ppl est j’attaque les cours de suite j’ai lue les arcticle est suit toutes a fais d’accord sur se qui se dit sur les aeroclub ses pas triste de toutes façon au travers de lmes recherche j’en deduit que 50% des aeroclub doive disparaitre et rassembler une structure pour faire le theorique pour touts les aeroclub d’un departement vous savais etant plus jeune je fesais des rallys avec une berlinette alpine 110 et il y avait des pilots qui rouler les mecaniques mes ses personne ne rester pas longt dans le circuit sa fais parti de la vie cordialement

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  • Bonjour.

    J’ai lu votre article en juillet et je l’ai trouvé très intéressant. J’y reviens aujourd’hui pour y laisser un commentaire.

    C’est malheureusement un phénomène ce qui se passe localement dans bon nombre d’aeroclubs, pas qu’avion d’ailleurs. Je l’ai vu dans des clubs planeurs et ulm, au delà du clivage que nous, pilotes, nous pouvons faire dans nos propres pratiques aéro (je vole sur planeur, motoplaneur et ulm en tant que pilote et en dr400 de temps en temps avec des amis).

    Il y a des actions à mener aussi par les élèves pilotes ou les pilotes eux-mêmes, pour créer de la convivialité dans les clubs ou pour comprendre aussi qu’il y a un plateau dans les apprentissages. Il y a aussi le stress à gérer ou à apprendre à gérer. C’est un tout. Peut-être que cet article, écris initialement suite à un partage avec élève pilote ULM pourra aider d’autres pilotes.

    http://des-ailes-pour-rever.com/peur-deception-abandon-pilotage/

    Bien à vous

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  • Bonjour à vous

    Très intéressant.
    Y aurait-il des études ou données récentes (au moins 2014-2015?) sur la courbe d’âge des licenciés svp ?

    Merci bien !!

    Répondre
    • Bonjour pour ma part j’ai la trentaine est dans mon club ulm L’âge varie de 20 à 60 ans mon instructeur niveau pratique rien à dire c’est excellent par compte tout ce qui est théorique le niveau est médiocre même critique pas le temps pour les explications passons à l’action . Une école de pilotage ulm qui est fournisseur d’appareil En plus! pour ma part plus jamais C’est la guerre avec l’école d’à côté pourtant ça devrait être la solidarité enfin je suis Écœuré du milieu que j’ai découvert mais bien sûr je pense qu’il y a toujours de vrais passionnés que j’ai hâte de rencontrer pour ma part je n’ai qu’une soixantaine d heures de vol et un lâché ça fait cher À 120 € de leur de vol en gros je trouve qu’il n’y a aucun suivi des élèves j’espère retrouver un vrai centre de formation tenu par des passionnés une vraie école le faite de payer ne me dérange pas mais c’est une école ça doit donner des cours il doit y avoir un suivi des élèves et là c’est je m’en fous Tistes voilà pourquoi il y a moins d’élèves merci de m’avoir lu et bon vol

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      • Bonjour Sila, bonjour à tous.

        Je partage votre point de vue et malheureusement votre expérience. Mon fils a démarré sa PPL il y a environ 3 ans dans un aéroclub du nord-ouest. Pour se présenter à l’épreuve théorique, il lui a été dit par son instructeur « potasses ton bouquin » (manuel du pilote d’avion) et ça va aller. Bien sûr!!! C’est aussi simple que ça, pour aller droit dans le mur: il faut lire un bouquin!
        C’est là, après l’échec, que nous avons pris les choses en mains et avons fait un rapide bilan:
        1) 38 heures de vol au carnet, et avant de « potasser » par lui-même, puis avec moi et un autre pilote, il n’avait reçu absolument AUCUNE leçon de théorie. La météo? Il l’avait apprise vaguement en parlant avec d’autres membres du club. La carto? Quelques notions apprises seul encore, etc…

        2) les heures de vol, parlons-en: uniquement lorsque le temps n’est pas au beau fixe et à des heures ne convenant pas aux copains et aux cousins du club, sinon, jamais aucun appareil de dispo (sur 5). Ne parlons pas de Juin à Septembre, où là l’élève ne vole pas, vacances, balades, weekends, rallyes, baptêmes: pas d’avions pour les élèves.

        3) le suivi, là aussi un poème: c’est en arrivant à l’épreuve pratique, que quelqu’un s’est aperçu qu’il manquait 4 heures de solo. Sur 10 obligatoires, on se demande pourquoi si peu d’heures en solo. En fait on comprend vite que l’intérêt de l’instructeur est plutôt le duo, car bien sûr il est récompensé de son travail par des heures offertes par l’aéroclub, comme partout je suppose. D’où la pléthore de vols duo.

        4) l’aspect financier: nous n’avons pas fait traîner les choses, nous disposions du budget dès le départ, mais nous en arrivons à 3 ans pour 45 heures de vol!
        Il a fallu que par chance nous entendions parler de la prime accordée par la Fédé au lâché. Nous avons fait faire la demande 1 an plus tard, nous ne nous faisons pas beaucoup d’illusions sur les suites qui seront données… même chose pour la prime à l’obtention de la PPL, si nous n’avions pas alerté le secrétariat du club, nous serions passés à côté encore.

        J’ai deux questions:
        Comment se fait-il que des structures agréées par la FFA soient aussi peu compétentes?
        Comment peut-on prétendre être un club ouvert au public quand tout montre qu’on est une structure fermée, privilégiant un groupe de connaissances?

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Bien des vérités sont énoncées ci dessus mais …
    Ancien breveté avion en club puis pilote planeur et enfin ulm, je fais une vraie différence entre les ambiances clubs.
    Un vélivole partage une passion qui dévore ses journées du matin au soir au terrain avec une camaraderie omniprésente.
    En club ULM, le partage de connaissances, le temps passé sur le terrain est un terreau fertile à la convivialité.
    En aéroclub, trop de pilotes arrivent, prennent la clef, volent et repartent dès le posé. Plus d’ambiance club comme je la connaissais dans le temps !
    Pourquoi les pilotes avions dédaignent ils tant les pilotes 3 axes ULM ?
    Les avions sur lesquels je volais dans le temps (piper cub, rallye, cessna, DR400…) sont moins performants et souvent moins enthousiasmants à piloter que certains ULM récents. Les pilotes ULM qui voyagent sont aussi sérieux que leurs confrères avion.
    Souvent pour avoir moins de contraintes, les pilotes avions passent au club ULM afin de vivre une passion plus complète, soit en construisant soi même sa machine, soit simplement en l’entretenant ou en la modifiant ce que ne permet pas le cadre devenu hyper rigide de l’aviation certifiée.
    Certes la formation ULM mérite d’être approfondie après le brevet initial, mais ce cadre plus « light » n’est il pas ce qui permettrait aux aéroclubs de retrouver une dynamique?
    Peut être une règlementation allégée (sans négliger bien entendu la sécurité!) permettrait elle d’inverser cette courbe de perte de pilotes en club.
    Enfin, quelle que soit notre passion, je vous souhaite à tous de bons vols et pour longtemps.

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Je rêve de voler depuis que je suis gamin, rêve inaccessible, quoique….
    J’ai 37 ans, j’ai commencer à voler en modèles réduits pendant 15ans, puis un jour, j’ai décider de voler en grandeur, j’ai vite été refroidi par le prix de la formation….
    Je me suis mis au planeur il y 11 ans car le prix était bien plus accessible, mais, même si c’est génial de voler en planeur, je n’y ai pas trouvé mon compte, pas assez de créneau de vol, pas assez de machine dispo, trop de dépendance météo……
    Je suis tombé par hasard sur le paramoteur ( que je pratique toujours de puis 8ans en mono et biplace) et là, découverte du vol magique, aucun aéronef ne me procure autant de plaisir.
    Le seul inconvénient de cette machine c’est la vitesse de vol limitée et l’impossibilité de voler avec beaucoup de vent.
    J’ai donc repensé à voler en avion…. de nouveau douche froide pour passer le PPL.
    Je me suis donc tourné vers l’ULM multiaxe il y 4 ans qui offre maintenant des possibilités énormes en matière d’agrément, de possibilité de vol sur de grandes distances….
    Même si j’avais déjà volé auparavant, mon instructeur m’en a appris énormément mais j’ai cependant obtenu ma licence rapidement, voire très rapidement d’après lui.
    Je sais que voler pour moi est inné même s’il n’y a pas de bon pilote il n’y a que de vieux pilotes.
    Si la législation pour obtenir le PPL était un peu plus souple et pouvait tenir compte de l’expérience, je pense que je passerais mon PPL.
    Je vole depuis maintenant environ 11 ans et, avant et après chaque vol j’ai toujours des étoiles dans les yeux.
    J’aurai un jour un biplan et je sais que je me lancerai d’ici environ 10 ans pour un tour du monde en vol.
    Depuis maintenant 2 ans je construits un avion biplace ou Ulm en fonction du profil d’aile pour lequel j’opterai.
    Ben vu la législation en vigueur, j’ai opté pour la version ULM qui me permettra également de voler à 250kmh et ce grâce à une législation ULM bien pensée à mon goût, avec beaucoup moins de contraintes.
    Cela ne dispense toutefois aucunement des mesures de sécurités à prendre car je pense qu’un ULM bien préparé est tout aussi fiable qu’un avion, généralement seul le pilote fait défaut mais ça, c’est au pilote de se connaitre et il est bon ( à mon sens) de refaire une heure de temps en temps avec un instructeur afin de voir où on se situe.
    Toutefois je reconnais connaitre un instructeur avec lequel je ne voudrais pas voler… comment lui a t il pû devenir instructeur? c’est le chat qui se mord la queue.
    J’aime le principe de responsabilité du pilote ULM car je suis responsable de tout ( vol et entretien de ma machine) et je pense continuer longtemps à voler
    Bons vols dans la responsabilité et la prudence

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Si c’est voler pour le plaisir… Le planneur fait ca aussi très bien et pour un budget moindre. J’ai personnellement arrêté en 1995 (brevet pilote privé en 1988), après être passé par l’avion (AC de Creil) car je voulais en faire mon métier (PL). Echec pour cause de vision en baisse en math sup (7/10), je vais en école d’ingé plutot qu’a l’ENAC… et découvre alors le planneur (initialement, le pb était les moyens), avec plaisir: Des trucs vraiment archi-modernes comparés aux Robins/Cessna/Rallyes pour lesquels le temps semble s’être arrêté il y a 40 ans et qui peuplent encore les AC, fins à piloter, une ambiance qui incite à y passer ses WE, ce qui changeait du panier de crabes côté avion, avec qq connards indéboulonnables. En plus, un motoplanneur permettait d’entretenir les 2 licences… et devenir remorqueur aurait pu permettre de se rendre en prime encore plus utile.

    Fin des études, arrivée en région parisienne… et fin de l’histoire: Planneur qui devient trop lointain pour rester possible dans de bonnes conditions, clubs avion avec peu d’avions versus leur nb de membres. Rideau. En prime le rapport plaisir/prix ne risquait pas d’y être et 17 ans après, à voir le prix de la 100LL, aie!

    Depuis, si je continue à pencher dans les virages c’est à moto… mais je continue à rêver devant certains ultra légers innovants (dont certains tiennent sur une remorque et tiendraient dans mon garage!) et le planneur, qui me reverra sans aucun doute si je migre un de ces jours dans une région plus propice.

    Pour relancer la machine il importerait de limiter le budget carburant (décision de baisse de taxes à pousser politiquement, changement d’énergie en permettant par exemple de mettre du JetA1 dans des motorisations diesel adaptées au même prix au litre qu’Air France?) afin de refaire un peu de gras pour pouvoir renouveller le parc. Pour un pays pionnier de l’aviation, avoir l’avion léger à ce niveau est déplorable.

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    la chose est simple dans l’aviation club l’ambiance est pourrie les moniteurs prennent certains élèves pour des c…il préfères les étudiants au féminin et pour volé 2 ou 3 fois par ans sans brevets il faut être inscrit à la Fédération bonsoir la facture

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Bonjour,

    Vu de ma fenêtre, ce qui joue en faveur de la sûreté du vol est moins l’âge que la pratique et l’entrainement réguliers, avec pourquoi pas une fois par an, un rafraichissement/debriefing avec instructeur.
    4 points importants tirés de mon expérience personnelle :
     » – ce qui compte, c’est le niveau d’entrainement récent sur une machine déterminée, pour un vol déterminé (terrain connu ou non, plaine ou montagne…), dans des conditions MTO standard.
    – Il n’y a pas de « petit » vol : un vol de 10’ doit être pris au sérieux au même titre qu’une navigation de 3h, car il comporte les 3 mêmes phases de décollage, de vol et d’atterrissage.
    – sortir de la routine est indispensable – un pilote qui ne progresse pas recule.
    – donc s’imposer un entrainement régulier, au moins mensuel, hors navigation – lorsque je m’entraine, je ne fais que ça, et seul : TDP sur des terrains différents, pistes courtes, encadrements, glissades, PTS … »
    Je suis un pilote ULM de 60 ans, vole sur Eurofox, 30 ans de pratique, une centaine d’heures par an.
    Ceci pour souligner que le coût de l’heure de vol en AC, même mutualisé est devenu prohibitif, ce qui joue en défaveur d’un entrainement régulier, donc de la sûreté des vols.

    Bons vols à tous!

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Re bonjour à toutes et à tous, je suis toujours le chef-pilote, qui veut envoyer à l’hospice les pilotes agés.
    En fait il ne s’agit pas de cela , du tout.
    Je signale simplement,que les pilotes ,émérites,agés de soixante dix ans,voire quatre vingt,sinon plus, doivent etre conscients que leur age ne leur permet plus d’ avoir un comportement, des réactions,une compréhension du traffic qu’ils auraient put avoir, ou qu’ils possédaient lorsque le poids des années ne pesaient pas si inexorablement sur leur comportement et leur capacité a réagir promptement et de la maniere la plus appropriée en respectant une réglementation de plus en plus séléctive et contraignante.
    Je suis fréquemment témoin d’évolutions fantaisistes et conflictuelles opposant nos petits Mermoz, à des « Liners », dont les procédures et les performances ne laissent pas place à la reverie d’un doux matin ensoleillé,et il m’appartient de mettrent les choses au point avec les fautifs, trés peu sont conscients de leurs erreurs et de leurs lacunes,otant leurs sonotones et essuyant nerveusement leurs verres triples foyers, tout en tentant de controler les tremblements que la maladie de Parkison et le stress déclenchent en eux,je sais qu’ils ne me comprennent pas et tres rares sont ceux qui acceptent des mesures de réentrainement ou d’accompagnement pourtant indispensables à la poursuite de leur activités en sécurité.
    Il est alors indispensable d’agir autrement…
    En ce qui me concerne je ne céderai pas d’un pouce ,et plus encore je m’emploierai a éradiquer les comportements accidentogènes liés à l’age et tant pis si je me fais des ennemis car je préfére etre faché avec quelqu’un de bien vivant,parfois fort sympathique que d’etre toujours ami avec un ancien reposant cinq pieds sous terre .
    J’ai vu trop de drames qui auraient pu et auraient du etre évités, si les pilotes avaient pris consciencedu fait qu’ils auraient du se faire assister lors de leur vol,et ceci afin d’éviter de mettre en danger leur propre vie ainsi que celles des occupants des autres aéronefs et des personnes et des biens au sol… C’est mon combat et je ne peux agir autrement, j’ai déja évité des accidents dont les conséquences auraient été dramatiques, et si certains ne l’acceptent pas je continuerai cependant…
    Et tant pis pour ceux qui ne veulent pas comprendre.
    Bon vols à tous et à tous. (En cas de doute sortez accompagnés…).

    Répondre
    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Au  » chef-pilote qui veut envoyer à l’hospice les pilotes agés  » nous déplorons que cette prise de position personnelle (et respectable) se fasse sous le couvert de l’anonymat.

      Petit rappel de l’esprit d’Aerobuzz : les commentaires deviennent constructifs dès lors qu’ils sont étayés et que leurs auteurs sont identifiés. Nous considérons les commentaires comme un éclairage, voire un complément d’information par rapport à l’article qui les a suscités. Aerobuzz n’est pas un forum, mais un site d’information.

      Gil Roy

      Répondre
    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Cette position mériterait d’être a minima étayée par des statistiques par exemple.
      Ex instructeur PE de pilote de planeur (une discipline nettement plus complexe que le pilotage d’un avion léger), j’ai été comme tous les instructeur amené à voler avec des pilotes âgés. Le problème n’est pas tant le pilote âgé qui a commencé jeune et maintenu son expérience et qui compense largement ses supposés défauts cognitifs par l’expérience et une forme certaine de sagesse (sinon il n’aurait jamais atteint l’age vieux pilote) mais le « jeune » pilote âgé qui nécessitera une formation plus longue et une supervision très attentive.
      Malheureusement, les jeunes ont le temps mais pas l’argent, les actifs l’argent (parfois) mais pas le temps, reste les « vieux » qui ont encore les deux, si ton club a les moyens de survivre sans eux, bonne chance.
      Et pour résumer, comme passager je préfère 1000 fois un vieux comme Chesley Burnett « Sully » Sullenberger, que les jeunes Pipi qui ont planté l’AF 447 et ses 228 occupants.

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    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Pour apporter ma pierre à l’édifice, Pilote professionnel et instructeur depuis plus de 35 ans, il se trouve que j’ai également une activité de courtage et conseil en assurances aéronautiques .
      Je dois dire que l’âge du pilote n’est pas un critère aggravant pour les compagnies et qu’il n’est jamais demandé. Seule l’expérience du candidat permet d’évaluer le risque. Les compagnies établissant leurs tarif sur la base de statiques et de perception du risque, si le critère d’âge était accidentogene il serait requis pour la tarification et celle ci dissuaderait les clubs qui imposeraient de fait leurs critères d’âges pour adhérer.
      Je dois dire également que j’apprends encore régulièrement de mes anciens alors pourquoi s’en priver…et d’ailleurs il y a suffisamment de contrôles périodiques ( prorog, médical) pour qu’un pilote qui ne se sent plus dans le coup arrête de lui même ou que l’on lui fasse comprendre gentiment.
      Laissons tranquille nos vielles tiges, l’aviation évolue, mais la transmission est essentielle, ils en sont les maillons indispensables.

      Répondre
  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    On atteint là le paradoxe de la pratique associative : les clubs doivent être gérés comme des sociétés et les pilotes privés qui les composent se comporter avec professionnalisme comme le seraient des pilotes salariés. Pour peu que le club n’ait pas (ou peu) de salarié par ailleurs, chaque tâche nécessaire (comptabilité, maintenance informatique, entretien des avions, des locaux, gestion de la plateforme, de la station d’essence, de la buvette, administration du club, permanence des week-end …) est alors effectué dans le cadre du bénévolat mais en satisfaisant aux contraintes d’une activité professionnelle.
    Il faut être a priori pervers pour souhaiter s’investir dans une telle aventure, c’est pourtant la réalité de bien des clubs qui fonctionnent à l’abnégation. Un spot publicitaire de la FFA qui montrerait cela serait sans doute moins racoleur mais aussi moins mensonger. Cessons de prétendre que l’aviation est un loisir comme un autre alors qu’il exige un projet de vie cohérent et cessons d’attirer pour des raisons comptables par des mensonges publicitaires ceux qui ne souhaitent pas partager ce projet.

    Répondre
    • En réponse a Christian…
      Votre commentaire est malheureusement exact.

      Il faut être fou pour être président d’aeroclub de nos jours, et/ou sacrément mordu.
      Profitons en pour les saluer tous, ils le méritent amplement.

      Vu de Toussus, il est assez facile d’apprécier la différence entre une structure dirigée par des bénévoles dont l’objectif est de partager leur passion aupres du plus grand nombre, et une structure de type SARL avec des employés salariés.

      De nombreux problèmes dans les premières (et notamment de disponibilité des avions) parce que le président et les quelques courageux qui l’aident ont du mal a faire face a tout….mais on peut passer un PPL pour environ 6000€.
      Dans la seconde, de beaux locaux propres, et toujours quelqu’un a l’acceuil, mais le PPL se facture….le double.

      Je ne jette pas la pierre, il faut des deux, et il est normal d’avoir un salaire pour ceux qui travaillent. Je souligne seulement l’apport du bénévolat à la cause de la democratisation de l’aviation légère.

      Or le statut loi 1901 de nos aeroclubs qui permet de democratiser l’aviation est menacé par la multiplication des contraintes qui fait que l’exploitation d’une flotte d’avion finira par ne plus être possible que dans un cadre « professionnel ». C’est sans doute ce que veulent la DGAC et l’EASA : sortir les « amateurs ». Mais quand on voit les témoignages de ceux qui abandonnent car ils n’arrivent pas a sortir les 100€ de l’heure de vol, c’est pas en la passant a 200€ dans un cadre soi disant « serieux » que ca permettra d’avoir plus de pratiquants….

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    A quand le retour de biplaces bois et toile neufs, train tricycle, avec une petite motorisation 4T peu gourmande, à l’essence automobile, une avionique simple, et un coût de l’heure de 75 euros maximum ? Une des solutions se trouve dans ce rêve…

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Une première solution pour endiguer l’hémorragie prévisible (pour l’instant on parlera d’une simple plaie infectée par le microbe «Directis Generis Actino Civitis») : revoir entièrement les cursus de formation aéronautique (initiale ou non) et installer des passerelles à double-sens pour dynamiser les échanges et les formations croisées. Je rappelle que si la FAA pleurniche, la FFPLUM explose… et les fameux faux ULM/ELA/LSA fleurissent sur TOUS les terrains, y compris les bases ULM qui, n’en déplaisent à quelque commentateur ici, sont totalement ouverts à ces avions, si tant est que leur propriétaire privé soit prévenu. Cela pose de plus en plus la question de la formation spécifique sur ces aéronefs (MCR, DYNAMIC, VL3…), qui sont bien plus complexes à maîtriser que des ROBIN ou des SKYRANGER, au vu de leurs performances, et qui représenteront plus de 50% du parc d’avions légers dans 15 ans. En PPL, les cursus sont interminables et dissuasifs, en ULM, ils sont par trop disparates. Certaines structures tentent, avec des moyens modernes (simulateurs) et des méthodes adaptées et innovantes (modules cadrés), d’apporter une réponse adaptée à ce challenge. Motivons-nous! (europilote à LFOU par ex).

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Je fais partie de ces pilotes qui un jour ont été licenciés et qui ne le sont plus et lorsque j’ai arrêté de voler, ce n’était pas de gaieté de cœur.

    Si j’ai dû arrêter, c’est que les 100 Euros nécessaires pour voler une heure, j’en avais besoin ailleurs; pour faire face à l’augmentation des loyers, de la nourriture, de l’énergie, etc.
    je faisais tout bêtement partie de cette classe moyenne qui compte maintenant les euros un à un jusqu’à la fin du mois.

    En fait, j’ai trouvé une échappatoire en m’installant au Canada, ce qui me facilite un peu plus les choses pour voler, mais il faut se rendre compte que beaucoup de gens maintenant doivent classer leurs priorités, et malheureusement l’aviation privée n’en fait que rarement partie. Maintenant quelles sont les solutions pour sauver les aéro-clubs ? Ma foi, si je le savais croyez mois que je vous le dirais.

    Répondre
    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Bonjour,

      Citoyen français bénéficiant du statut de Résident permanent au Canada, je souhaitais savoir si, à tout hasard, vous aviez connaissance de l’existence d’éventuelles reconnaissances internationales de brevets ULM entre la France et le Canada.

      Cordialement

      Répondre
  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    je voudrais bien voir le chef pilote a 70 ans en pleine forme et obligé de voler avec
    un instructeur ou un pilote plus jeune ! ! C’est tout le le bonheur que je lui souhaite ! !
    Heureusement j’ai connu des instructeurs plus humains ne jugeant pas la compétence du pilote sur son age ! !
    Bons vols aux anciens ! !
    Petit Prince

    Répondre
  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Lorsque mon père a passé son TT en 1977 j’avais 8 ans et l’aérodrome était pour moi un lieu magique où je passais week-end et vacances. 20 ans après j’ai « enfin » pu passer mon brevet et m’investir dans le même aéroclub où je suis Vice Président et sans doute futur Président. J’ai suivi l’évolution. 35 années sur lesquelles je pourrai presque écrire un livre empli de personnes et de  » personnages « , de machines, d’histoires (de pilotes mais pas seulement), d’évolutions. En 2011, le lieu reste magique avec ses hectares en pleine nature, à peine changés par les années. Il ne reste que deux avions pas récents mais que l’on tente de rajeunir. D’un lieu convivial on est passé à un club « service » ou même un coup de balai à donner dans le bureau semble insurmontable. Chacun à ses préocupations et l’avion semble pour beaucoup être devenu « une charge » avec un brevet à maintenir, souvent à confirmer.
    J’ai pu constater que les périodes fastes de la vie du club coincidaient avec la présence d’éléments moteur insufflant une dynamique. Organiser la vie du club à côté du vol demande de l’énergie. Ce sont souvent les mêmes qui s’y collent. Je crois que la passion dépasse alors le cadre du vol. Une journée portes ouvertes ou un rassemblement d’avions réussi est aussi source de satisfactions. Le cadre bénévole est une chance pour nos associations que chacun peut saisir. C’est à ce prix que nous attirerons un nouveau public.

    Répondre
  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Bonjour,
    j’ai bien compris le problème de la désaffection progressive des pilotes qui restent dans leur tour de piste et ne voyagent pas. Vous prenez des intiatives comme par exemple relancer les activités sportives et c’est louable. Cependant, tous les pilotes privés n’ont pas forcément une âme de voltigeur ou de compétiteur. Si je vole, c’est surtout pour me détendre et ne pas encore m’ajouter des contraintes et des règlements supplémentaires. Je trouve que j’en ai déjà assez du lundi 08h00 au vendredi 18h00. Moi ce que j’aime c’est musarder, survoler notre beau pays et rencontrer plein de gens sympas dans des coins accueillants. Or, c’est là que la bât blesse car il y a de moins en moins d’accueil et de service (aéros et autres) sur les terrains de moyenne envergure. Cette pauvreté relative de service ajoutée aux contraintes sécuritaires de plus en plus contraignantes (voir par exemple ce qui se passe maintenant à Metz-Nancy-Lorraine !) peut dégoûter les plus courageux des candidats au voyage aérien. il faudrait insufler une culture ‘Aviation de tourisme’ aux gérants des plates-formes aéroportuaires. Merci pour votre attention.

    Répondre
  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    L’aviation comme activité de loisirs comporte de très nombreuses contraintes dont le pilote d’aéro-club doit s’accommoder. Il doit en particulier accepter – et surtout faire accepter à son entourage – que son passe-temps favori influence son existence bien au delà de ce qu’il imaginait.
    Plus on utilisera comme le fait actuellement la FFA des moyens de communication de masse pour inciter les « CSP+ » à pousser la porte des aéro-clubs, plus on s’exposera à ce phénomène d’engouement suivi de désenchantement face à une réalité faite de contraintes enchevêtrées. Ces contraintes apparaissent très vite comme incompatibles avec un style de vie rêvé fait de mobilité, de disponibilité à des opportunités et à des loisirs plus faciles et accessibles de façon instantanée.
    C’est ce mirage qu’entretient l’aviation de loisirs, la réalité est exactement à l’opposé. Disponibilité des avions, validité de la licence et de l’aptitude, bon vouloir de la météo…. «N’entres pas ici si tu n’es philosophe» devrait-il être inscrit au dessus de la porte de nos aéro-club ! Au lieu de cela, on peut lire «venez partager notre passion» qu’il faudrait malicieusement traduire par «venez sauver le modèle économique moribond qui permet aux plus gravement accros d’entre nous (dont je fais partie) de continuer à voler jusqu’au non renouvellement de leur aptitude médicale».
    Pour survivre, notre aviation populaire trahit ses idéaux et notre fédération investit dans des méthodes de dealer de stups !

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    La DGAC peut se feliciter de ces chiffres, ses objectifs sont pleinement atteints.

    A ce rythme la, l’aviation générale devrait être inexistante dans quelques dizaines d’années.

    Le problème de « l’ambiance » des clubs est réel, mais largement lié a la manière dont tout un chacun pratique aujourd’hui, en ne passant a l’aeroclub que le temps necessaire a retirer les clefs de l’avion pour partir.

    Les autres problèmes sont aussi a voir du coté des multiples contraintes qui pèsent sur les aeroclubs, et en premier lieu celles liées à la maintenance. La DGAC/EASA n’a jamais totalement pris la mesure des effets pervers d’une reglementation qui impose de passer par des ateliers « certifiés » pour la moindre intervention. Et en attendant la reglementation ELA, les couts de l’heure de vol explose (ou la compta des clubs boit la tasse, et des fois les deux)

    Ajoutez a cela l’explosion des couts qui bride l’innovation (couts de certification) ou empeche de mettre a niveau l’avionique des avions, puisque pour changer une radio par un Garmin 430 par exemple, il faut le prix de la bete, le prix du montage, et 4000€ de plus pour l’EASA au titre des frais de dossiers pour « modification majeure »…

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    L’ELA va certainement régler le problème dans une certaine mesure. Encore faudrait-il que l’ELA ne soit pas relégué aux calendes grecques et que SURTOUT : les terrains d’ULM veuillent bien s’ouvrir aux ELA les plus légers qui ne seront jamais que des ULM immatriculés.

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    La FFA dans son analyse oublie de parler de l’augmentation du prix de l’heure de vol dans tous les aéro-clubs générée par le prix de l’essence qui atteint des records.
    Et ce n’est certainement pas terminé!

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    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Il me semble que dans les années 70 l’essence était détaxée pour les avions légers, il y avait aussi une bourse si on passait le B.E.S.A et surtout on pouvait se faire des heures de vol gratuites dés le deuxième degré en faisant des baptêmes de l’air.
      Il y avait aussi le tour de France des jeunes pilotes, ou des petits convoyages.
      Maintenant pour faire des baptêmes , il faut deux cent heures de vol et je le nombre d’heures exigées dans l’année a aussi augmenté.

      Je crois que mon brevet de pilote m’a beaucoup aidé pour l’oral du bac , on passait la qualif radio après être lâché alors après s’être trouvé seule dans le ciel, un oral c’était pas très intimidant.
      On n’ était pas beaucoup de filles à voler et ça ne plaisait pas aux hommes qui voulaient épater leur petite amie…

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Le coût de l’heure de vol, la hausse des carburants, les taxes, la crise sont probablement des facteurs majeurs qui exercent une influence sur cette perte.
    Le secteur aéronautique connait également la crise et le recrutement des pilotes s’en ressent. Les pilotes au chômage où dont la carrière a dû être avortée faute de moyens financiers ou par manque d’emploi existent. Les jeunes par temps de crise montrent alors une réticence légitime quant à investir dans une carrière à la réussite aléatoire et dont la chance d’obtenir un emploi est limitée Ils préfèrent alors investir dans des loisirs moins coûteux et s’orienter professionnellement vers d’autres voies.

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  • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
    Bonjour,
    Je suis chef Pilote (PPA / FE),et je donnerai un avis qui n’a d’autre pretention que d’etre le mien…
    Je suis instructeur depuis 30 ans, et j’en ai 56, un problème récurrent et grave réside dans l’age des pilotes.
    Je pense, d’expérience, que lorsqu’un pilote,quelle que soit son expérience passée,son pédigré, ne devrait plus voler sans etre accompagné d’un autre pilote( je passe sur les détails relationnels), lorsqu’il est agé de plus de 70 ans en moyenne, et ne plus proroger ou renouveller sa SEP lorsqu’il atteint les 80 printemps (ou hivers)…
    Le probleme est grave, les incidents se multiplient, nous devons absolument éviter les accidents, et en ce sens les médecins aero. et le législateur devraient prendre leurs responsabilités,ce qui n’est pas le cas. Bons vols à tous….

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    • Les aéro-clubs continuent à perdre 8.000 pilotes par an
      Non toutes les personnes de plus de 70 ans ne sont pas séniles ou victimes d’Alzeimer
      Tes théories ne regardent que toi et tu peux éviter de les divulguer comme des véritées .
      merci
      Ancien FE de plus de 75 ans et 16.000 h

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      • avec l’âge comme en automobile l’augmentation des risques est une évidence, seule, passé 65 ans, une appréciation de chaque pilote permettrait de limiter les dégats.

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