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Premier vol du DA50-JP7 à turbine

Le DA50 de Diamond Aircraft équipé d’une turbine présenté au salon Aero Friedrichshafen de 2013 a effectué son premier vol le 19 Janvier 2015 à Wiener Neustadt (Autriche), avec aux commandes Christian Dries, CEO de Diamond Aircraft, et Ingmar Mayerbuch, chef pilote d’essais en place co-pilote. Cet appareil mono turbine, pouvant emmener jusqu’à 7 personnes prend le nom de « DA50-JP7 » (JP= Jet Prop). Cet appareil sera proposé en deux versions à l’avenir. En version Tundra, il sera équipé de...

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5 commentaires

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  • Premier vol du DA50-JP7 à turbine
    Un mini TBM 700 ? … c’est aller un peu rapidement en conclusions.
    Je n’y vois qu’un seul point commun : 7 places …
    En dehors de ça : Train rentrant pour l’un, fixe pour l’autre, cabine pressurisés pour l’un, non pressurisée pour l’autre, Cruise speed de 300 kts pour l’un et aux alentours de 200/220 kts pour l’autre, une MTOW supérieure à 3 t pour l’un et probablement beaucoup plus faible (2 t ?) pour l’autre …
    Même si la spec du DA50 est probablement loin d’être figée, j’ai du mal à considérer que les deux avions boxent dans la même catégorie.

    Je souscris aux interrogations de Jojo sur la capacité de 7 places …
    Mais même avec 6 places, le DA50 reste un concept intéressant, une alternative à certains bimoteurs légers …

    Un avion certifié fin 2016, dans 2 ans ? Vraiment … ???
    Tentons de dépasser les déclarations de Diamond …

    LE MOTORISTE : créé en 1907, MOTOR SICH est Ukrainien et l’un des plus vieux et plus prolixe constructeur de l’ex-bloc soviétique : plusieurs dizaines de milliers de moteurs produits en plus d’un siècle.
    Aujourd’hui 50 types (ou dérivés) montés sur plus de 60 machines (voilures fixes et tournantes). Mais uniquement montés sur des avions de l’ex-bloc soviétique et quelques avions chinois (développement d’avions russes) et donc uniquement des certifications Russes ou Chinoises et aucune certification EASA ou FAA.
    SICH a aujourd’hui alors un très gros problème : la guerre entre la Russie et l’Ukraine !
    Son unique débouché en première monte concerne des appareils dont la plupart sont des avions et hélicoptères d’arme .. y compris ceux qui sont les terrains d’opération !
    On doit douter de la pérennité de cette dépendance industrielle et economique croisée.
    Et en conséquence, le business model de SICH est à très fort risque !

    LE MOTEUR : l’AI 450 est le cœur d’une famille de turbomachines qui se déclinent en APU, turboshafts et maintenant turboprops.
    La première version configurée en APU a tourné au banc pour la première fois en 2003.
    La version AI-450-S qui équipe le DA50 a tourné au banc pour la première fois en décembre 2013.

    UN MOTEUR CERTIFIE ?
    L’AI-450-S n’a pas encore été certifié par les autorités Russes et la guerre ne doit pas faciliter ce type de démarche …
    Mais il n’est pas non plus certifié par les autorités occidentales.
    Christian Dries déclare qu’Austro Engine (dont il est le principal actionnaire) va prendre en charge la certification du turboprop AI-450-S.
    La version APU a été certifiée par les autorités Russes et on peut donc imaginer que les dossiers de développement et de justification ont été établis dans ce contexte, dans cette culture de certification Russe (que les experts expliquent comme étant significativement éloignée de la logique EASA)
    Alors, je ne connais pas le délai nécessaire à une équipe Austro-Engine/Motor-Sich pour certifier un nouveau moteur auprès de l’EASA … mais j’ai le sentiment qu’il leur faudra significativement plus de 3 ans après les premiers essais au banc.
    Tout cela en supposant, que la conception soit « bonne au premier coup » …

    DES CLIENTS OCCIDENTAUX POUR UN MOTEUR UKRAINIEN ?
    Pour l’instant, aucun opérateur occidental ne s’est prononcé en faveur des motoristes Russes (ou ex-soviétiques) et il en est de même pour l »avionique.
    Les derniers avions développés par l’industrie Russe pour un véritable marché international sont tous équipés de moteurs (et d’avioniques) occidentaux.
    Car la confiance ne porte pas uniquement sur les performances, mais aussi la fiabilité et et la qualité du réseau de distribution de pièces …
    Et pour un nouvel entrant sur le marché occidental, un réseau, ça vaut cher et c’est long à mettre en place, surtout pour une entreprise qui est en train de perdre 70 à 80% de son business !

    UN AVION CERTIFIE ?
    J’imagine les équipes de Diamond largement capables de certifier auprès de l’EASA, un avion monomoteur en deux ans après son premier vol.
    A conditions de disposer d’un moteur certifié …
    A condition de ne pas tenter de développer en même temps une motorisation hybride (diesel-électrique).
    A condition de ne pas travailler en même temps sur une version dronisée des DA40-DA42.
    A condition de ne pas travailler en même temps sur le DA52 …
    Car qui trop embrasse mal étreint !
    Reste un scénario pour le marché russe (version Toundra) et donc une certification russe … mais que l’actualité récente pourrait mettre à mal.

    Alors pour conclure (très provisoirement …) : le DA50-JP7 est probablement un beau concept et le proto vole peut-être très bien.
    Mais les incertitudes industrielles et économiques sur le moteur et le motoriste présentent un risque important pour le programme.
    Les annonces à Friedrichshafen devraient être intéressantes !

    Bons vols.

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  • Premier vol du DA50-JP7 à turbine
    j’ai pu voir le DA50 et le DA62 en 2013 au salon de Friedrichshafen, leur fuselage est nouveau, et largement plus grand que celui de la famille DA40/42, la configuration intérieure est 2+3+2, même si les 2 places arrières sont plus pour des jeunes ados….

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  • par Dominique BRESSON

    Premier vol du DA50-JP7 à turbine
    Jusqu’à preuve du contraire, le DA40, quelle que soit la version, est considéré comme un « 5 sièges » pour 1 pilote et 4 passagers…

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  • Premier vol du DA50-JP7 à turbine
    un  » mini  » TB 700 – c’est certainement préférable au bimoteurs avec la motorisation thermique….qui fait surtout voler du poids mort !
    reste à connaitre la fiabilité et les possibilités de maintenance de cette turbine, faisons confiance à Christian Dries qui n’ hesite à mouiller le maillot !
    mais preter l’ argent pour acheter ses appareils, c’est une forme de vente bien connue, il reste que les acheteurs font parfois de mauvaises affaires…on rappellera l’un des derniers en date, le DR 400 Thielert ! d ‘ ici deux ans, on aura le temps d’ en savoir plus mais si la turbine répond au descriptif, principalement pour la conso à basse altitude, la fiabilité, le SAV , et vendu à un prix correct, il peut prendre une belle place….des deux cotés de l’ Océan….et peut être en Asie.

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  • Premier vol du DA50-JP7 à turbine
    Comment font ils pour mettre 7 personnes dans un DA50?

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