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Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran

L'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon vu de l'ATR42-500 d'Air Saint-Pierre

Grâce au soutien de Safran, l'association "La recherche de l'Oiseau Blanc" dispose actuellement de moyens de recherche sous-marine plus performants. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Pour Bernard Decré, il ne fait plus aucun doute que Nungesser et Coli ont réussi à atteindre l’Amérique du Nord, le 9 mai 1927. Il en a acquis la certitude dans les archives des Coast Guards américains. Il lui reste à le prouver en remontant à la surface des débris de l’Oiseau Blanc ». Une campagne de recherche en mer est en cours à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Une nouvelle campagne de recherches de l’épave de l’Oiseau Blanc a débuté, en mer, le 15 mai 2013. Elle doit durer jusqu’au 7 juin. Pour l’occasion, Bernard Decré a repris ses quartiers à Saint-Pierre-et-Miquelon où il est devenu au fil des ans une célébrité locale. Celui qui, depuis 2007, s’est mis en tête de prouver que Nungesser et Coli sont les premiers à avoir traversé l’Atlantique Nord, quelques jours avant Lindbergh, a le sourire. Il a, selon lui, réuni suffisamment...

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15 commentaires

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  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    Le documentaire diffusé sur ARTE le 12 octobre, remet en place les vraies hypothèses. Le témoignage fondateur de la version DECRÉ est contredit par les relevés météo de la station de St-Pierre du jour de la disparition. Les vents soufflaient doucement du N-O ce qui assure une excellente visibilité autour de St. PIERRE ET MIQUELON.
    Gaby.

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  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    suite émission sur arte (Recherche de l oiseau Blanc )
    L appellation du Lac du Français a la pointe de la Gaspésie
    m interroge ?

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  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    Bonjour, mon Grand-père faisait parti de l’escadrille B-226, plus d’une fois Nungesser est venu en visite à son escadrille. Grand-Père m’a toujours dit que l’Oiseau Blanc avait sombré sur les cotes américaines mais pas à cause d’une panne d’essence….

    Je possède des photos d’époque dont plusieurs sur l’avion « BB-nieuport  » de Nungesser. Si vous voulez me contacter il n’y a aucun problème. Je vous souhaite de tout cœur de retrouver l’épave et surtout si vous la trouvez observez la avec une loupe, mon Grand-Père qui ,hélas n’est plus de ce monde, aurait été heureux que ses suppositions soient justes…

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    • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
      Merci Jacques
      votre grand Père avait raison, de toutes les façons Nungesser qui était un ‘joueur » n’avait fait mettre que 3800 litres dans ses réservoirs, au lieu de 4200 possibles…parcequ’il voulait s’alléger au maximum pour le grand danger qu’ était le décollage…
      Il pariait sur sa chance légendaire en se disant qu’ils allaient sans doute bénéficier de vents d’est exceptionnels, ce qui fut vrai au moins pour les 2500kms après le départ…après ils savaient que Terre Neuve les attendait avec une dépression…ils ont aussi pariés qu’ils auraient la chance de la contourner…ils durent la contourner mais au prix d’une navigation miraculeuse et qui leur a couté effectivement environ 7 heures de vol supplémentaires…d’ou le risque de panne d’essence, donc leur sage décision de se poser devant le port de Saint Pierre, malheureusement en partie dans le brouillard…
      amitiés
      Bernard

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  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    On a bien retrouvé Saint-Exupéry… Je ne doute pas que l’on retrouve des traces probantes de l’Oiseau Blanc… un jour, qui ne m’a jamais semblé si proche ! Et si il était bien sagement rangé chez les coast guards depuis tout ce temps ???

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    • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
      je pense que les coast guards ont du culpabiliser, et qu’ils ont du entreposer des morceaux d’ailes, mais soyons prudents, il y a peut être d’autres morceaux d’autres avions, mais le télégramme des CG disant: nous sommes à côté de Deux ailes blanches, l’une au dessus de l’autre, sans concrétion, et on suggère à nos chefs qu’il s’agit peut être de l’épave de l’avion de Nungesser et Coli m’empêche de dormir…

      mais je précise que c’est le brouillard qui est la raison finale de leur mauvais amerrissage

      amitiés
      Bernard

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  • par Philippe Ladure

    Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    Bel article, en effet, et passionnantes recherches. Tenez nous informés en actualisant les informations!
    Ma modeste contribution pour rappeler que Charles Nungesser s’est distingué durant la grande guerre dans son escadrille VB106, sur Bombardier Voisin type LA notamment.
    A présent, savoir qui fut le premier reste un débat ouvert!

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  • par Jean Pierre Phelps

    Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    Merci pour cet article !

    Très intéressant.
    Je suis toujours en recherche de l’excellent documentaire diffusé sur Arte en octobre2012 sur le Mystère de l’Oiseau Blanc.
    Introuvable.
    Même la société de production ne le vend pas …

    Est il possible de lancer un appel sur ce sujet ?

    merci à vous et pour votre site

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  • Lindbergh ne fut pas le premier…
    Nungesser et Coli ne sont pas les premiers à traverser l’Atlantique, Lindbergh non plus!
    Alcock et Brown l’ont fait en 1919 sur un Vickers Vimy, d’autres l’ont fait ensuite avec plusieurs escales.
    Lindbergh a réalisé la première traversée en solitaire et la première liaison New York – Paris.
    Mais l’Atlantique était déjà vaincu depuis quelques années!

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    • Lindbergh ne fut pas le premier…
      tout à fait d’accord
      mais maintenant on peut avancer en disant que Nungesser et Coli ont été les premiers à faire la première traversée d’Est en Ouest…
      amitiés
      Bernard

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  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    N’oublions pas Alcock et Brown, ce sont eux qui ont traversé l’atlantique en premier les 14 et 15 juin 1919 de Terre Neuve à Clifden en Irlande.

    Répondre
  • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
    Ne pas oublier le constructeur de l' »Oiseau blanc » de Nungesser et Coli, qui est un authentique pionnier de l’aéronautique !

    Pierre Levasseur (1890-1941), détenteur de plusieurs brevets d’invention dont un « démultiplicateur pour synchroniseur du tir d’une mitrailleuse à travers l’hélice », est issu d’une famille d’artiste. Il débute par les hélices et sa première création est une bipale à pales courbes (qui équipera, entre autres, le premier hydravion à coque, celui de François Denhaut en 1912).

    D’hélicier, un métier qu’il n’abandonnera pas, il devient avionneur, acquérant la licence du biplan d’un pionnier espagnol, Antonio Fernandez en 1909, construisant trois exemplaires de l' »Aeral », inspiré du Curtiss « Golden Flyer ». Il devient fabricant d’aéroplanes « à façon », sur la demande de concepteurs : Ponche et Primard « Tubavion » en 1911, Landes et Deroin en 1914, et fonde une école de pilotage à Port-Aviation en 1911.

    Durant la Grande Guerre, Levasseur se voit confier la fabrication, outre de ses hélices, de séries de chasseurs Spad VII et XIII et l’assemblage de cellules d’hydravions à coque FBA. Son usine de Paris, place Félix Faure (15e) ne compte pas moins de 2000 ouvriers. A l’armistice, il bénéficie encore de petites séries de Breguet XIV et Nieuport 29.

    L’Entre-Deux guerres voit Pierre Levasseur apprécié en tant que fournisseur de la Marine : son bureau d’études met au point une série de biplans de bombardement et de torpilleurs susceptibles d’être embarqués sur le seul porte-avions français de l’époque, le « Béarn ». Trop petite pour être nationalisée en 1936, Levasseur poursuit son activité jusqu’en 1963 le dernier avion construit de A à Z (jusqu’à l’hélice) date de 1948, c’est le Hurel-Dubois HD-10.

    Charles Nungesser a découvert le PL-4 au Salon de l’aéronautique de 1926, un biplan classique « à roulettes » avec un système de flottabilité. Pierre Levasseur se laissera séduire et concevra l’unique PL-8 « Oiseau blanc » sur fonds propre, sans commande de l’Etat…

    Répondre
    • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
      merci beaucoup pour votre exposé, je suis très assidument les recherches sur l’oiseau
      blanc concernant ces valeureux pilotes qui ont forgés l’aviation, être si prêt du but!!!!! la technologie de l’époque, n’était pas celle d’aujourdhui, par contre pour retrouver la trace
      de l’oiseau blanc ne serra pas facile, mais les moyens actuels seront plus favorables.

      AMICALEMENT à vous

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    • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
      Rendons hommage à Levasseur et à la société Lorraine Dietrich
      je me mets à la place de Pierre Levasseur après la disparition de l’Oiseau Blanc…c’était un échec, il n’a surtout plus voulu entendre parler de cette tentative.
      A t il pu savoir que des morceaux de son avion ont été repêchés entre Saint Pierre et Portland?…je ne le pense pas…
      IL aurait pu être en partie consolé de ce demi succès, et attristé bien entendu de la perte de ces héroiques pilotes…
      Bernard

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    • Reprises des recherches de l’Oiseau Blanc avec l’aide de Safran
      merci à vous tous les passionnés par cette enquête, le livre que nous venons de co écrire avec Vincent Mongaillard est là pour vous remettre tout ce que nous savons, ce n’est pas fini..L’enquête continue.
      Il est clair que la cerise sur le gâteau serait de trouver un morceau: le moteur, un morceau d’aîle, un accessoire, des photos de l’époque à Saint pierre, au Canada, aux USA…c’est possible, c’est aussi le but du livre
      et encore une fois cette enquête a pour seul but de contribuer à écrire la vraie histoire, en aucun cas d’incriminer qui que ces soit: bootleggers ou coast guards, (qui ont tout fait pour essayer de les sauver),mais n’oublions pas aussi ce nid de guêpes qu’était Saint Pierre et Miquelon pendant la prohibition…
      amitiés
      Bernard

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