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Quelles chances pour le Rafale au Canada ?

« Il y a un coup à jouer » . Ces mots lâchés par Eric Trappier, le nouveau président de Dassault Aviation aux « Echos » seront t-ils le point de départ d’une belle « success Story » au Canada pour l’avion de combat Rafale ? Si l’optimisme est de mise du côté de Dassault, les obstacles à franchir pour voir un jour le Rafale arborer la feuille d’érable restent nombreux. Etat des lieux.

F35 JSF

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17 commentaires

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Merci Julien pour cette rectification. Au temps pour moi pour ETOPS, je raisonnais fiabilité et plus on a de moteurs mieux c’est.
    Concernant les moteurs accolés, ce sont plutôt les entrées d’air proches qui sont à éviter: In Eurofighter était au tapis pour cause de pompage d’une entrée d’air qui a pertubé l’alimentation en air de l’autre entrée.

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    L’ETOPS – comme son nom l’indique (Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards) – ne concerne que les avions de ligne biréacteurs.
    Il ne concerne ni les appareils militaires, ni les avions de ligne quadriréacteurs.

    Il me parait illusoire de comparer un réacteur civil et un réacteur militaire.
    Le réacteur civil doit être conçu pour tourner pendant 10 ou 15h à régime constant, avec une conso spécifique le plus bas possible, la fiabilité la plus haute possible, le bruit et les émissions de gaz les plus faibles possibles … et le cout d’exploitation le plus bas possible.
    Au final, il tourne pendant de longues périodes à un régime qui varie finalement assez peu.

    Au contraire, un réacteur militaire doit occuper un volume contenu, délivrer le plus de puissance possible (ou presque) avec une consommation et un cout acceptable, être réactif …
    On n’est pas du tout sur le même cahier des charges.
    D’ailleurs un pilote de chasse applique de nombreuses et (plus ou moins) brutales variations de régime en fonction de son besoin (qui n’est pas de voler en palier en ligne droite) …

    Pour revenir au Canada : leur besoin réel est clairement un biréacteur.
    Beaucoup de français l’oublient (nous vivons dans un tellement petit pays) : au Canada, il y a de vastes étendues inhabitées et inhospitalières.
    2 moteurs, c’est plus de complexité, ca coute plus cher, mais c’est plus de fiabilité : hors cause externe, il est rare que 2 moteurs tombent en panne en même temps.
    Quand au fait qu’ils soient accolés : cela peut poser le problème en cas de facteur externe (tir canon ou missile) ou incident gravissime type explosion d’un des moteurs. Mais heureusement ce genre de cas est extrêmement rare …
    Il est donc de bon aloi de ne pas avoir à se poser en catastrophe (beaucoup de zones où il y a même pas de route) et de pouvoir rentrer à la maison en cas de panne moteur.

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    @James,les criteres ETOPS ne concernent que les avions civils, mais la difference ne s’arete pas la.
    Sur un 777 par exemple les 2 moteurs sont monte de part et d’autre, un incident sur un moteur n’a aucune chance d’affecter le fonctionement de l’autre, ce qui n’est pas evident sur des moteurs montes sur la meme nacelle.
    Je suis electronicien mais je bosse chez P&W a Los Alamitos (Los Angeles), donc je connais « un peu » la question.
    Les 2 F119 qui equipe le F22 ont un rapport poids/poussee inferieur au F135 qui equipe le F35 pour des couts de developpement comparables.
    Au fait conaissez vous la signification de l’acronyme ETOPS ?
    Engine Turn Or Passengers Swim 🙂

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    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      @Michael, j’avais bien écrit « Pour le civil, … »
      L’ETOPS pour un quadrimoteur est supérieur à celui d’un bimoteur car le premier peut perdre 2 moteurs et lover encore tandis que le 2nd ne peut en perdre qu’un.

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      • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
        Désolé, il faut lire « …voler… » au lieu de « …lover… » dans mon précédent post.
        C’est la première fois que je « contrepète » en écrivant o:)

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    il faut absolument positiver pour notre rafale, et je souhaite que nos amis CANADIENS
    prennent le marché!!!! d’abord me concernant je me suis déplacé pour le voir évolué,
    c’est un bijoux volant, c’est sa finesse en vol, et surtout d’une maniabilité extrême!!!!

    les pilotes ANGLAIS ont donnés un avis très favorable à cet aéronef!!!!!
    car ces derniers sont très difficiles , et pointilleux sur le sujet!!!!!

    vive notre RAFALE, c’est le reflet de notre cher pays LA FRANCE!!!!!!!

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Dans ce domaine, les aspects aéronautiques et techniques ne pèsent pas tant que les aspects politiques et économiques qui sont énormes et appartiennent aux décisionnaires.

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Sur la question du nombre de moteurs, m’inscris en faux.

    Etant donné le prix qu’atteignent les avions de combat aujourd’hui, est-il raisonnable de risquer de perdre une machine sur un simple incident moteur ?

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    je pense que non seulement le Rafale est un appareil qui à défaut d’être le meilleur dans un domaine précis est bon à peu près partout , il est homogène
    on peut dire qu’en matière d’avions de combat Dassault sait faire des compromis acceptables
    il est bi moteur par rapport au JSF qui n’a effectivement qu’un moteur énorme
    au delà des questions de poussée, deux moteurs valent mieux qu’un en cas de panne !
    il est en effet rare que deux moteurs flanchent en même temps tandis que la perte d’un unique propulseur signifie la perte de tout l’avion……
    encore un argument pour les concurrents du JSF….
    effectivement le F/A18EF est un concurrent sérieux … car non seulement il affiche la polyvalence du Rafale avec en plus la carte politique américaine…..

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    La reponse est contenue dans la question !
    Quant a l’argument des 2 moteurs, ca ne tient pas la route car le F35 a un enorme moteur.
    Les 2 moteurs sur jet fighter ne sont pas en redondance mais seulement pour augmenter la puissace et … le prix.

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    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      A l’auteur, très bonne et pertinente analyse.
      @michael tolini: Non, ce n’est pas une question de poussée totale, c’est une question de sécurité, c’est rare d’avoir 2 moteurs en panne quand la cause est due aux moteurs eux-mêmes, les autres causes étant dues au carburant, aux entrées d’air, etc…Pour le civil, vous avez le critère ETOPS qui est plus favorable pour un quadrimoteur qu’un bimoteur pour la même raison.

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      • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
        Bonjour

        pour ce qui est de la fiabilité des réacteurs il me semble qu aujourd hui les pannes doivent être assez rares non?
        l expertise des constructeurs est maintenant bien rodée et pour peu qu il y ait une bonne maintenance derrière ce qui devrait être le cas au Canada il est peu probable qu un chasseur monoreacteur présente des déboires! Non?

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      • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
        Je pense que les moteurs militaires volent moins que les moteurs civils, donc moins de retours et peut-être moins de fiabilité (par rapport au civil)…

        Un peu comme les voitures de petite série (Ferrari, Maserati, Rolls…) qui sont beaucoup moins fiables que des grandes séries comme la clio par exemple.

        Mais ce n’est qu’une supposition que j’émets.

        En revanche, ce dont je suis à peu près certain, c’est que le fabricants de moteurs, aussi bons soient-ils, ne peuvent pas grand chose contre les ingestions d’oiseaux, de balles (perdues ou non), de missiles, de débris divers…

        D’où l’intérêt de plusieurs moteurs je pense.

        Mais quand je dis que les Canadiens ont besoin d’un biréacteur, ce n’est pas pour faire plaisir à Dassault ou Eurofighter, c’est parce que c’était dans le cahier des charges.

        Répondre
    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      Bonjour Michaël, je crois que c’est toi qui te trompe. Un chasseur biréacteur tient en fait très bien la route il suffit de le demander à mon pote qui sur Jaguar c’est fait tirer par du SA-7 pendant une attaque sur Koweït city. Résultat des courses un moteur dans le sac et l’autre qui a tout simplement pu ramener l’avion à bon port. Le concept biréacteur non content de pouvoir augmenter la charge emportée , plus de puissance avec deux moteurs plus petits donc moins chers à developper, est bien dans l’esprit d’un chasseur une redondance très confortable. Ayant fait toute ma carrière sur Mirage F1c j’avais toute confiance dans mon ATAR 9K-50 ,et pour tout dire on lui en a fait voir de toutes les couleurs à ce merveilleux moteur, mais au Tchad à plus de 600 Nm de D’Jam malgré tout tu serres les fesses pour que la bouzine ne te lâche pas en cours de route.

      Amicalement

      Bonne année aéronautique à tous et à toutes

      Bruno Cousin

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Oui, le rafale est une superbe machine !
    Il est d’ailleurs considéré comme un danger publique par les aviateurs américains,
    tellement il est performant.
    Ce serait bon pour la France.
    Et un transfert technologique vers nos cousins d’outre atlantique, ne représente pas un danger, par rapport à certains pays.
    Allez bonne chance à Dassault !

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    C’est un sujet qui est réellement passionnant, et qui rappelle le super-contrat des ravitailleurs US.

    Il y a de grosses divergences entre les opinions des politiques, celle des payeurs, celle des décideurs, celle des utilisateurs…

    On sait que le F-35 n’est absolument pas adapté au Canada; l’avion est loin d’avoir fait ses preuves, c’est un mono-réacteur (les utilisateurs veulent absolument deux moteurs), il est très cher, tant à l’achat qu’à l’exploitation (les avions furtifs sont un vrai cauchemar à exploiter).

    Sur le papier, le Rafale serait idéal pour le Canada, et les relations entre le Canada et la France sont plutôt bonnes (même dans les parties anglophones du Canada, on ne peut nier les liens culturels avec la France).

    Le problème est que le gouvernement conservateur, majoritaire, est très, mais vraiment très pro-américain. Si en mai dernier les Démocrates avaient obtenu la majorité, le Rafale aurait eu de très bonnes chances.

    Là… le Rafale pourrait avoir ses chances, mais ce ne sera pas simple.

    En tout cas, je pense que ça vaut la peine d’essayer (l’opinion publique canadienne – Québec et ROC – est plutôt favorable aux alternatives au F35 et donc au Rafale).

    Il y a eu le précédent avec l’Australie; le gouvernement conservateur a signé les F-35, et le gouvernement suivant, travailliste, plutôt hostile au F-35 se retrouve coincé avec ce contrat… les observateurs australiens eux, étaient assez favorables au Rafale.

    Maintenant, ce qui risque d’arriver, c’est une copie carbone du cas Australien, où le Canada achèterait des F-18 modernisés en attendant les F-35.

    Dommage, le Rafale serait un avion idéal pour le Canada… mais bon, tout n’est peut-être pas perdu; après tout, on ne sait pas ce que Dassault et la France peuvent proposer au Canada pour faire passer le contrat, donc on peut encore rêver.

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  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Minime mais pas impossible mais rien ne se fera sans une coopération mettant à
    égalité les entreprises franco-canadiennes notamment dans le développement de systèmes d’armes du futur. Par ailleurs il est fortement probable que des pilotes
    canadiens comme bien d’autres ont été invités à voler sur la machine mais c’est
    toujours la Politique qui aura le dernier mot…

    Répondre

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