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L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère

L'hélicoptère s'est rendu indispensable en montagne bien avant que l'EASA n'ait l'idée de créer une qualification spécifique au pilotage en montagneLe monde de l'hélicoptère a un nouveau problème sur les bras. L’EASA vient, en effet, de lancer une nouvelle tâche réglementaire relative à la création d'une qualification vol montagne hélicoptère. A la demande de l’agence européenne, la DGAC est en train de recueillir des données statistiques relatives aux accidents et...

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12 commentaires

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    je viens de découvrir cette réflection sur une QT travail en montagne?
    En fait celà existe déjà sous la forme d’un Manuel d’activités Particulièires que l’exploitant dépose à la DGAC, je suis au courant ayant travaillé pour HU et HUF Alpes et Pyrénées, d’autre part en notre école de Tarbes nous préparions les élèves pilotes au Brevet ALAT et il y avait une phase vol montagne, ce qui n’est pas dans la formation CPLH! de plus je confirme que le travail montagne est une spécialité qui demande une grande expérience et « aimer » ce travail où on utilise toutes les possibilités de l’hélicoptère

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Ceux qui ont la chance de pratiquer ce vol de montagne savent que ce n’est pas avec une qualification de base que l’on peut s’aventurer sur des DZ de montagne. Même si ce n’est que le fondement de base du pilotage qui s’applique, la confrontation du pilote à ces conditions passe par une phase d’apprentissage. Cf l’excellent livre de Jean Boulet sur le sujet.
    Sur ce point il me parait intéressant que l’EASA « réfléchisse » à une qualification particulière. Et effectivement, il y a un précédent avec l’OFAC en Suisse qui a mis en place une qualification pour l’atterrissage en DZ au-dessus de 1100m. Nous avons la chance d’avoir un pays essentiellement alpin, et voisin de surcroît, qui a non seulement réfléchi mais également mis en application.
    Maintenant il faudra que l’EASA fasse preuve de bon sens dans la poursuite de ses réflexions et surtout observe ce qui se fait déjà chez les opérateurs et chez ceux qui le pratiquent couramment. C’est une invitation à quitter les bureaux et arrêter de voler sur stylo à bille.

    Olivier

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Tout est critiquable par définition, le but ici, c’est mon analyse est de mettre en accord la réglementation avec ce qui se fait en pratique.. Attention, je ne suis pas LC je ne vole pas en europe. Tout de meme :
    – aucune entreprise de TA ne lâche un pilote en montagne sans le préparer, en interne.
    – toute les entreprises ont un chef pilote ou un check pilot, qui assure cette préparation.

    Ce que fera cette reglementation c’est ajouter le papier avec un certain nombres de critères qui serviront en cas d’accident, pour confirmer officiellement que le pilote a été correctement forme a la pratique du vol en montagne.
    Ok ça doit faire c…. certains de devoir apiquer la réglementation, sinon ils ne sont pas français..!! je sais de quoi je parle.. ça pèse.. mais bon faut faire avec..
    ou alors la solution c’est une autre révolution 1789, on guillotine tous les cons qui nous gouvernenet et on en mets d’autres pour les prochains 225 ans..!!!

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Dans l’EASA, le problème c’est le « S ». L’Europe s’est dotée d’une agence européenne de la sécurité de l’aviation, et non pas d’une agence européenne de l’aviation. Toute la différence avec la CAA, la LBA, la FAA, etc.

    Comment ces gens pourraient-ils être chargés de développer l’aviation quand leur mission porte uniquement, par construction, sur la sécurité de l’aviation, qui devrait être l’une des facettes, importante certes, mais pas unique, de leur activité.

    Je suis persuadé que la simple présence de cette lettre dans l’intitulé de l’agence a un impact majeur sur la mission qu’elle se donne et un effet profond sur les mentalités qui y règnent.

    Les gens y passent leur temps à empiler des couches réglementaires visant à renforcer la sécurité selon ce bon vieux principe de précaution qui étouffe tout sens des responsabilités.

    Henri

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Tout a fait d’accord avec le commentaire de Crhistpohe, inadmissible le TA en Ulm et le reste…

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    L’hélicoptère étant le plus polyvalent des moyens aériens, ses pilotes se doivent de l’être également. Le vol en montagne doit donc, à mon sens, faire l’objet de la formation de base, ce qui en outre rendra ces pilotes plus sûrs dans l’ensemble de leurs autres missions dans des environnements variés.
    La plupart des accidents en montagne que j’ai à l’esprit ont pour cause première une mauvaise préparation du vol et/ou un défaut d’appréciation de l’environnement et des performances de la machine. Ces causes ne sont pas exclusives à la montagne et peuvent, même en plaine, conduire également à des accidents. Or qui peut le plus peut le moins …
    Prenons garde également de ne pas tomber dans des excès de réglementations et de qualifications qui entrainent des empilements de coûts et d’indisponibilités qui deviennent réellement problématiques pour les opérateurs.
    Enfin, laissons à ces opérateurs civils et étatiques le soin et la responsabilité de prodiguer la formation opérationnelle adaptée aux missions qu’ils pratiquent sans leur imposer de contrôles supplémentaires à ceux, trop nombreux, qui existent déjà. Ils le font très bien, et possèdent sûrement plus de compétences dans ce domaine que la plupart des inspecteurs et autres contrôleurs qu’on voudrait encore imposer ….

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    @Turnimator: regarding the English you are 100% correct. I applied to teach and/or test EPCs. The DGAC didn’t even answer. Not even: « No thank you. » But then, I’m just an ex- University literature Teacher, ex-journalist, and current Instructor Pilot — with a French work permit. But, Bien sur, I am not not in the sérail. Some of the the clowns I hear on  » ze fréquence » flying in N-registered Cirruses, PC12s, Biz-Jets and (even) Boeings and Airbuses make me frémir.

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    @ Turbinator
    _ Le problème c’est que c’est encore une conséquence administrative de la direction sécuritaire de la part de l’EASA, faite par des gens qui passent leurs journées dans leurs bureaux et qui ne connaissent pas ou très peu les contraintes liées au terrain.
    _ En effet ce ne peut être qu’une formalité, cependant, si on continue, la formation serait (pourquoi pas avec eux) excessivement payante, aussi bien que certains ne pourrait pas payer, ceci forçant les sociétés à payer cette formation en plus des autres.
    De plus, les sociétés n’ont pas attendu l’EASA pour mettre en place des niveaux d’exigences, certes officieux ( avec des HdV minimum et autres ) et cela marche très bien.
    Le nombre d’accidents restent tout de même minimal, et le fait de mettre une formation de plus n’améliorera peut être pas forcément les choses ( certes sans les agraver )
    _
    De plus, on parle du travail en montagne mais l’hélicoptère a une palette importante de fonctionnalités qui si on pousse le raisonnement pourrait être ( je ne l’espère pas ) mise sous « diplôme ».
    _
    Ce que vous dîtes et tout a fait contradictoire je trouve puisque que les pilotes d’hélicoptère dans ce cas là sont les pros. Or, bon nombre de secteur « amateur » aurait besoin d’un bon coup de réglementation, au vu des comportements que j’ai personnellement pu voir en vol et en sol ou comme le dit M. Christophe.

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    il me semble que l’EASA dans sa grande sagesse ne semble plus quoi inventer pour s’occuper. Les coûts ne sont jamais un problème pour eux puise que ce sont les entreprises qui paient.
    Par contre combien son long les réponses de l’EASA donc les coût pour les entreprises.
    On peut tout réglementer, il semblerai que la meilleure solution serait d’arrêter les vols et de confier les travaux à des entreprises extérieures à l’espace EASA. C’est déjà le cas en Off shore et sur des travaux où notre administration met 6 mois pour répondre alors que nos concurrents sont en place en 15 jours avec la bénédiction de leur administration qui a de très bon résultats en matière de sécurité des vols.
    Les entreprises sont responsables, laisser les entreprises gérer leurs affaires.
    Les taux d’accidents sont plus forts en transport publique que dans des travaux très difficiles en cargo sling.

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Nous constatons que l’EASA n’a qu’un seul but, étrangler réglementairement les petites sociétés avec un empilement de contraintes!

    En France avec l’hélico-ULM il est possible de faire du travail aérien, même d’équiper son propre hélico pour faire de l’élingue; tout ceci est magnifique et quasiment sans le moindre contrôle de l’état. Sans parler de certains ateliers ULM qui n’ont pas le niveau, ni certains instructeurs classe 6, qui étaient pilotes privés hélicos ou pilotes ULM…!

    Ubu est toujours Roi en France mais pour combien de temps?

    Christophe

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Quand on travaille dans les alpes, qu’on a pu bosser en levage avec les boite locales on sait à quel point le niveau des pilotes de montagne Français ou Suisses est hallucinant…

    Si ces messieurs estiment qu’ils sont déjà étouffés financièrement par une réglementation excessive et absurde, peut-être vaudrais il la peine de les écouter….

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  • L’EASA réfléchit à une qualification montagne pour les pilotes d’hélicoptère
    Une telle réglementation existe déjà en Suisse pour tout atterrissage sur une surface située au-dessus de 1100m AMSL!

    Pourquoi s’offusquer d’une telle exigence de formation alors que l’exploitation de machines en altitude revêt des particularités et tactiques de vol bien spécifiques?
    Une fois encore vouloir niveler vers le bas finit par conduire à la médiocrité générale.

    Pour les professionnels aguerris cela ne constituera qu’une formalité et permettra de confirmer leurs compétences.
    Pour ceux qui auront des difficultés, cela les renverra devant leurs lacunes, on ne peut que s’en réjouir.

    Certes cela engendre des coûts, mais il faut vivre avec son temps…il y a 100 ans personne n’avait besoin de licence pour voler. Etant donné le nombre d’appareils alors capables de fendre l’air, le risque demeurait infime. Alors qu’aujourd’hui…

    Rappelons-nous les atermoiements des anti English Proficiency Checks.
    Seuls les incompétents avaient de quoi craindre cette mesure qui demeurait urgemment nécessaire au vu de l’accroissement du trafic aérien.
    Et malgré tout la tendance du niveau général rase encore les pâquerettes, il suffit de travailler dans des espaces contrôlés pour le constater quotidiennement!

    Turbinator

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