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Le sans-faute du programme A350 XWB

Malgré un cahier des charges très ambitieux, l’A350 XWB est entré en service à l’heure. Airbus, motivé par les déboires du 787 Dreamliner de Boeing, a su tirer les leçons du fiasco industriel de l’A380.

Le 22 décembre 2014, à Toulouse, Airbus livre le premier A350 XWB à Qatar Airways. L’orchestre du Capitole accompagne la calligraphe Faouzia Hilmy. Fabrice Brégier, le PDG d’Airbus a le sourire. Akbar Al Baker, le président de Qatar Airways, aussi. Il a obtenu tout ce qu’il voulait ; les conditions financières du contrat signé sept ans plus tôt au salon du Bourget, mais aussi ses exigences en matière d’aménagement de cabine.

Au tout dernier moment, cette première livraison a du...

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6 commentaires

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  • par Gérard DESBOIS

    Le sans-faute du programme A350 XWB
    Je voudrais juste rétablir quelques vérités. « Jamais dans l’histoire d’Airbus la certification d’un nouveau programme long-courrier n’aura été aussi rapide ». Ce n’est pas tout à fait exact puisque le 340 a été certifié en 13 mois et que l’A330 bien que dérivé du premier l’a été en 11 mois et demi. Que dire de l’A300/600 qui lui l’a été en 8 mois et de l’A 320, certes pas un long range, mais pour lequel un tel bond technologique n’avait jamais été atteint, qui lui a été certifié en 12 mois !
    De plus je voudrais ajouter que si le développement et la certification de l’A350 se sont si bien déroulés jusqu’à en faire cet avion si extra-réussi, c’est en grande partie grâce à l’A380 duquel il reprend (à quelques-uns près) tous les systèmes. Je comprends d’ailleurs très mal cette propension médiatique à dénigrer le gros avion en lui associant des termes comme « fiasco » ou « catastrophique ». C’est injuste et devient de plus en plus insupportable pour ceux qui ont transpiré pour en faire l’avion économique le plus apprécié de tous les pax du monde. Eh oui, c’est ainsi ! C’est un peu une mode médiatiquo-franco-française que d’enfoncer encore un peu plus une réussite technologique incontestable mais en difficulté commerciale. Gageons que si les financiers à court terme donnent à cet avion une seconde chance avec ses versions améliorée encore plus économiques à venir, le porte-drapeau d’Airbus a un très bel avenir devant lui puisque seule solution pérennes à l’accroissement inéluctable du transport aérien. Qu’on se le dise!

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    • Le sans-faute du programme A350 XWB
      Tout a fait d’accord. Comme tout les gros projet aéronautique il faut lui laisser une chance de s’installer sur la durée. Malheureusement, nos têtes presque pensantes veulent un retour immédiat sur investissement! Pas compatible avec des projets si ambitieux!

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  • Le sans-faute du programme A350 XWB
    Bonjour

    Je voudrais savoir si les mini manches des Airbus sont munis d’un systéme de restitution d’efforts ou si c’est toujours un simple joystick. Et y a t il couplage entre les 2 mini manches.

    Pareil pour les Boeing qui ont conservé le volant central.

    Merci.

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    • Le sans-faute du programme A350 XWB
      Il n’y a pas de système de restitution d’efforts a proprement parler sur les Airbus. Cependant au dessus d’une certaine inclinaison il faut maintenir une pression sur le manche qui demande un certain « effort ». Il n’y a pas non plus de « couplage » entre les 2 side sticks mais une alarme (visuelle et orale) qui signale quand les 2 sont utilisés simultanément. Dans ce cas, les 2 inputs sont additionnés a hauteur de la valeur de déflexion maximum des commandes de vols. De plus il y a moyen de déactiver le manche opposé en cas de problème.

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  • Le sans-faute du programme A350 XWB
    Et en plus techniquement c’est le top du top. Du point de vue des pilotes et après les premiers trainings, le retour est très positif. L’interface est bien pensée, l’auto-pilote est disponible même en situation très dégradée et le pilotage ressemble plus au 320 qu’au 330.
    Bref, a voir comment il se comporte en utilisation en ligne mais cet un avion bien né.

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  • Le sans-faute du programme A350 XWB
    Si on parlait des cadences de production , pour aller jusqu’au bout du thème du  » sans faute »

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