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La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets

Dans son 50ème rapport annuel sur la sécurité aérienne (un document de plus de 100 pages), l’Association internationale du transport aérien met en lumière la part prépondérante des biturbopropulseurs dans le nombre des accidents d’avions de ligne. IATA souligne également que dans plus de sept cas sur dix, l’équipage aurait pu éviter l’accident.

L’IATA publie son rapport annuel sur la sécurité aérienne, le cinquantième, un document truffé de chiffres qui incite doublement à la réflexion. Il confirme, si besoin est, que les voies aériennes sont plus sûres que jamais mais qu’il est sans doute possible de faire encore mieux, à condition de persévérer.

En effet, d’après les spécialistes de l’association professionnelle, dans 71 % des cas, l’équipage aurait pu éviter l’accident, affirmation qui suppose non seulement une vigilance à toute épreuve mais aussi...

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7 commentaires

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  • J’ai connu un pilote de Saab 2000 qui n’aimait pas trop les turbosprops ,li préférait
    la stabilité des avions a réaction .Le turboprop est plus vite arrete seul avantage.

    Répondre
  • par Emilien Frossard

    La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets
    Je m’interroge:
    Les statistiques prennent elles en compte le fait que les turbopropulseurs font plus de cycle décollages et atterrissages dans une journée comparés aux jets qui eux, comptent dans leurs statistiques tous les vols long courriers?
    A moins que l’étude ne compare que les Jets régionaux aux turbopropulseurs?

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  • La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets
    Les turboprops sont des avions utilisés souvent dans des contextes difficiles avec des pistes courtes, dans des régions accidentées aux infrastructures parfois inexistantes et qui ne sont pas toujours comparables aux vols classiques.
    De là on peut effectivement déduire qu’ils sont plus exposés.

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  • La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets
    SCOOP! Nous sommes en 2014, et l’IATA découvre qu’il  » faut parfaire la formation des pilotes, de pousser leur entraînement aux limites de l’enveloppe de vol des avions, de mieux les préparer à des situations correspondant à la « vraie vie » en ligne de chaque instant. Il faut les familiariser davantage avec des événements inhabituels, les principaux dangers cités étant le givrage et la perte de vitesse. Ou encore la nécessité de prendre des décisions difficiles comme la suspension des vols en cas de conditions météorologiques extrêmes. »

    Bien sur, avec des 200-wonders dans des cockpits, quant le CDB n’est pas au top, ou fait une erreur, qui va faire quoi pour rattraper.

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    • La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets
      Les jeunes pilotes mis en ligne sur des machines complexes avec 200 heures de vol sont tout à fait aptes à piloter seul! IATA n’a pas pointé du doigt une population spécifique. Avant de casser du sucre sur le dos des jeunes, mieux vaut savoir de quoi on parle ( ou l’expérimenter comme moi )! Etre pilote ( commandant ou copi ) c’est savoir se remettre en question et parfaire son savoir-faire à TOUT age!

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      • Sauf que passer directement de l’école au cockpit d’un 737 prive d’une expérience que je juge personnellement indispensable et qui ne sera pas acquise en Ligne.
        Du coup oui, le jeune pilote de 200h est indéniablement tout à fait compétent dans l’opération en Ligne. Mais non, il n’aura pas la même efficacité qu’un pilote qui aura eu une progression à l’ancienne beaucoup plus riche et variée le jour où il faudra sortir des sentiers battus.
        On ne peut pas à la fois griller des étapes et ensuite prétendre avoir le même savoir faire que quelqu’un qui ne les a pas grillées…

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  • La sécurité aérienne : les turboprops plus exposés que les jets
    Bsr pour avoir voyagé en Afrique et dans l’Océan Indien sur des Turboprop (ATR, TWIN ou DASH), il est clair que ces machines utilisent beaucoup plus les pistes sommaires en latérite ou herbe, que les Jets dont le nombre de pistes accessibles est très inférieur… Avec des approches à vue parfois dangereuse, avec des météos capricieuses et même des services de contrôle ou d’information inexistants…
    En bref qu’est qui est le plus « accidentogène » ? Un Paris Toulouse en Mégane, ou un Libreville Lekoni en 4×4?
    Vive les hélices!

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