Accueil » Transport Aérien » Le BEA condamne le livre de JP Otelli

Le BEA condamne le livre de JP Otelli

Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses n’apprécie pas le dernier livre de Jean-Pierre Otelli, intitulé « Erreurs de pilotage T5 » et en particulier le chapitre relatif à l’accident de vol AF447 survenu le 1er juin 2009.

C’est par un communiqué de presse daté du 13 octobre 2011, date de sortie en librairie du dernier livre de Jean-Pierre Otelli, que le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile, autrement dit le « BEA », dit tout le mal qu’il pense de cet ouvrage dont une large part est consacrée à l’accident de l’Airbus A330 d’Air France, survenu le 1er juin 2009, entre Rio et Paris. Le « Bureau » a noté que ce...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

25 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par la fouine lopping

    Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    bravo pour votre analyse, votre exoerience est un gage de respect et d’impartialité
    il est bien pour quelqu’un comme moi qui prend souvent l’avion ( vol interieur) de comprendre certaines choses
    encore bravo vos explication valent plus que tous ce que le BEA veut bien nous dire, mais chut ,,, ce sujet est bien trop sensible, noublions pas les enjeux pour Air France et tous nos politique,
    néanmoins encore bravo et merci

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Voici une vison un peu moins hébétée de la situation…
    http://www.asso-af447.fr/images/stories/gerard.pdf

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    bonsoir, évidemment que vient faire le commentaire d’une « candide » dans tous vos mess de ‘pros’ pas grand chose me direz vous je comprends, mais j’apprécie peut etre betement jean Pierre OTELLI car comme le dit qq’un plus haut voila au moins un homme qui « en a  » .
    JEAN pierre OTELLI lui meme ne s’y ait pas trompé dans son avant propos sachant pertinement que son livre ferait des vagues, mais le livre américain sur le meme sujet semble venir confirmer ce qu’écrit JP OTELLI (sorti il y a peu) j’ai lu les deux et je me fais une opinion toute simple ERRARE HUMANA ES
    c’est valable aussi bien pour les PN que pour les écrivains;
    EN attendant avec tout ça, moi qui n’avais plus peur en avion, voilà que vous allez tous me redonner la trouille, et mon CDB préféré qui est à la retraite, en voilà un au moins qui n’aura pas commis d’erreurs puisqu’il aura pu atteindre l’heure de la retraite sans crash !!! Brigitte

    Répondre
  • par jean-claude brun-cottan

    Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Je ne crois pas avoir vu de commentaires sur la gestion (ou non) de l’horizon artificiel pendant les 3 dernières minutes du vol.
    D’après les enregistrements, l’assiette de l’avion était de 15̊, c’est vraiment une très forte valeur, j’ai testé ce week end en vol (au pif) avec un fil à plomb et un rapporteur, l’horizon est sacrément en dessous de la maquette.
    Je me souviens de l’importance centrale de l’horizon artificiel dans le circuit visuel du tableau de bord en entraînement VSV. Est-ce que ce n’est plus d’actualité sur les avions de ligne quand le PA est désactivé ?
    J’ai lu aussi que la mesure de l’angle d’incidence (plus de 40°) n’était pas restituée pour les pilotes, dommage, une valeur aussi monstrueuse leur aurait sans doute permis de comprendre et donc de s’en sortir.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    le gouvernement français a le don d’étouffer et de cacher toutes procédures qui ne vont pas dans sa logique,exemple;concorde,rio paris,caravelle nice,boeing air india crash mont blanc ?,bugaleih breiz,affaire st aubin frejus,suicide!!politique beregovoy,et j’en oublie!!!
    bravo a jp otelli,enfin quelqu’un qui a des c,,,,,,,!!!!!

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Il me semble qu’il y a une coquille sur le paragraphe de tête :
    « l’accident de l’Airbus A330 d’Air France, survenu le 1er juin 2011, entre Rio et Paris » (Merci de corriger au 1/06/2009).
    Dire que cela fait à peine 2 ans que le BEA planche… avec moins de 6 mois de disponibilité des données des boîtes noires. A comparer avec d’autres accidents cela n’est pas encore exagéré !
    C’est sûre que durant tout ce temps des millions de passagers font toujours confiance aux milliers de pilotes.
    La cause, comme souvent dans le domaine aéronautique, est surement un enchainement de circonstances et dans l’immédiat il ne semble pas évident de faire ressortir une condition qui nécessite soit l’arrêt immédiat des vols d’Aibus au travers des zones orageuses, soit la mise à pied des équipages d’Air France. Les premières recommandations sont déjà tombées et je crois avoir compris que quelques actions étaient déjà en place pour minimiser le risque d’un nouvel accident de ce type (changement de sonde ou entrainement spécifique d’équipage). Chacun doit faire son boulot et je n’ai pas le sentiment que ce ne soit pas le cas.
    Si les pitots sont trop sensibles aux froid, si la spécification de la tenue des équipements à l’environnement n’est pas suffisemment sévère, si l’équipage ne disposait pas d’un entrainement idoine, si les indications fournies au pilote n’étaient pas suffisemment claires, si telle conversation 1h avant n’avait pas mis KO le pilote et si et si (des hypothèses il y en a et facilement énonçable, les réponses moins simple à élaborer), là aussi le BEA donnera ces recommandations et chacun (Airbus, Air France et tout les responsables de l’Aéronautique) pourra s’en faire une idée plus précise avec sa propre conscience et les actions seront à la charge de chaque responsables : Thales pour ses équipements, Airbus pour son avion, les exploitants pour l’emploi de l’avion voir également plus largement peut être au travers de l’ensemble des constructeurs ou exploitants.
    Et nous tous pour remettre un pied à bord !
    Bon vols quand même.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    @ Epervier 22 :
    « Pour terminer mon commentaire sur une note plus gaie, je pense qu’heureusement que les oiseaux n’apprennent pas à voler à AIR FRANCE ou bien chez ses cadets sinon le ciel serait bien morne. »

    Eh bien merci cher Epervier pour ce commentaire bien utile. Surtout de la part de quelqu’un qui, comme vous le dites précédemment, a déjà eu à subir un accident aérien. Je pensais que l’aviation était l’école de l’humilité, et cela même sans avoir eu la chance de survivre à un incident grave ou à un accident.
    Malheureusement, à force de lire une bonne partie des commentaires je suis de plus en plus déçu…

    Pourquoi ne venez-vous pas nous apprendre les choses de l’air directement dans nos cockpits ? Comme vous avez pu le constater, nous sommes tous des incapables même pas foutus de détecter un décrochage à haute-altitude en IMC, turbulences et dans un avion pas du tout conçu pour… Nous avons réellement besoin de vous Epervier, et au plus vite !

    Quand je vois le nombre des gens (pilotes ?) capables de faire une analyse complète de cet accident gravissime uniquement à partir de fuites et du supputations, je me demande comment est-il encore possible que des avions tombent. Ces gens-là devraient être aux commandes, et pas devant leur clavier ! Et pourtant, faisant comme beaucoup de mes collègues (et oui, incroyable !) de nombreuses heures d’aviation légère en parallèle, nous avons tous constaté une chose certaine, un Airbus n’est pas un Cessna 150. Je ne dis pas que les pilotes du 447 n’ont fait aucune erreur, mais il y a encore trop de zones d’ombre à mon goût, ou pas assez de fuites peut-être…

    Merci en tout cas de respecter si vigoureusement la mémoire des familles des victimes, qu’elles soient passagers ou membres d’équipages. Les pauvres doivent crever d’envie de donner leur version des faits de là où ils sont, mais hélas les commentateurs s’en chargent à leur place. C’est pitoyable…

    Un OPL long-courrier d’une compagnie que vous semblez très bien connaître.

    Répondre
    • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
      De nombreux pilotes de ligne ici semble (mal) prendre les commentaires pour eux personellement. Ce qui ressort principalement des commentaires lus ici c’est qu’un ouvrier qui n’a pas les bons outils ne peux pas faire du bon travail. Nul doute que de nombreux pilotes de lignes font de l’aviation légère à coté, mais combien d’entre-eux ont été faire un décrochage à haute altitude en simulateur ? J’ai vu plusieurs jeunes sortant de formation « liner » et copi A320 actifs se faire peur ou piloter comme des sagoins en planeur ou en DR-400. Sans remettre en cause que dans leur A320 en parfaitre santé ça se passe très bien. Nombres de pilotes plus vieux ont commencés en aéroclub, puis sont venu aux liners. Je vois des jeunes qui font l’inverse ! Et pourquoi ne pas inclure dans le cursus « formation pratique » un vol bien réel en jet léger autorisé voltige (genre Alphajet, L-39, BAE Hawk) pour aller tater des conditions « sérieuses » en haute altitude, avec du décrochage au FL350 ? Ha oui, j’oubliais, le constructeur de l’avion a dit que son avion ne décrochait jamais, donc c’est inutile… Pendant longtemps la théorie a démontré que le bourdon ne pouvait pas voler, c’était mécaniquement impossible. Heureusement que ce dernier ne le savait pas, comme ça il pouvait continuer à voleter joyeusement d’une fleur à l’autre…

      Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    @Seneca85
    Il faut bien comprendre dans quel contexte intervient le BEA : je vous invite en particulier à relire l’annexe 13 à la Convention de Chicago (disponible ici : http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/media/01/01/764791885.pdf), le texte qui fonde le cadre du déroulement de l’enquête technique. Et en l’espèce, cette annexe commence par « L’enquête sur un accident ou un incident a pour seul
    objectif la prévention de futurs accidents ou incidents. Cette
    activité ne vise nullement à la détermination des fautes ou des
    responsabilités ». S’en suit un certain nombre de dispositions sur la culture non-punitive, le report d’incident et le déroulement des enquêtes. Le rôle du BEA n’est donc pas de condamner, mais d’investiguer pour éviter que ne se reproduise un accident similaire. En revanche, une enquête judiciaire est menée en parallèle, justement pour déterminer les responsabilités. Si la matière de base est bien la même (enregistreurs, données disponibles etc.), les experts, eux, sont différents.

    Pour ce qui est du livre en question, l’auteur semble y retranscrire l’intégralité des conversations du CVR. Si c’est véritablement le cas, sur le plan du droit, c’est répréhensible : la fameuse annexe 13 (point 5.12), mais aussi le code de procédure pénale (art 11) interdisent la diffusion d’éléments d’informations (et en particulier les conversations privées sans lien avec l’accident) autrement que par le Procureur de la République, et dans des conditions bien précises. Et je suis assez étonné de voir des bannières de pub sur Aérobuzz vantant cet ouvrage qui, outre le fait d’être polémique, ne se conforme pas à la règle de droit et ce, quand bien même son auteur se livrerait à une analyse brillante de la situation.

    @Tous les pilotes du dimanche qui ne comprennent pas comment un pilote peut laisser son avion décrocher : un décrochage à 3000ft sur DR400 n’a pas grand chose à voir avec le décrochage d’un liner au FL350 qui évolue sur une plage de vitesse très serrée. Je doute donc que l’entraînement au décrochage sur aéronefs légers ne serve à grand chose. Le seul moyen de s’entraîner véritablement au décrochage en haute altitude serait de le pratiquer véritablement…
    Le décrochage scolaire sur l’avion du club n’a pas grand chose à voir avec le décrochage sur un liner, en IMC, avec des instruments douteux.

    MK

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Nico : des années pour sortir un rapport ou mieux, un passage aux oubliettes.
    Olivier 75 : le BEA est tombé dans la trappe américaine des relations avec les familles de victimes. Comme ça n’est pas son boulot et qu’en France on ne sait pas faire, après un accident, c’est la deuxième catastrophe. Le BEA est obnubilé par les conséquences de ses dires et écrits au point d’en oublier l’objectif de ses activités : faire en sorte que l’accident ne se reproduise pas.
    Adam Shaw : tout est là !
    PH : vous dites « entraînement sur avions légers  » ,Vous avez raison mais vous noterez que dans le même temps le BEA se désintéresse de plus en plus de l’Aviation Générale creuset de toutes les activités aéronautiques. Finances et Europe obligent. C’est ça la sécurité aérienne.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Livre sur le vol Rio-Paris : le BEA demande des sanctions
    « Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en charge de l’enquête sur l’accident du vol Rio-Paris, demande des sanctions pénales après la publication d’un livre qui dévoile de nouveaux extraits des conversations des pilotes de l’avion, a déclaré le BEA à l’AFP. Le livre, sorti la semaine dernière aux éditions Altipresse, rapporte des conversations entre les pilotes qui n’avaient jamais été rendues publiques. Jusqu’à présent, seuls quelques extraits avaient été dévoilés par le BEA, en charge de l’enquête de sécurité. Le BEA pointe notamment l’inexactitude de l’une des phrases rapportées dans le livre, selon laquelle le commandant de bord aurait dit : « on ne va pas se laisser emmerder par les cumulonimbus », alors que le BEA soutient que la phrase exacte est « on n’a pas été emmerdé par les cumulonimbus ». Par ailleurs, selon le BEA, la phrase aurait été prononcée 1h30 avant le crash du vol AF447, et n’aurait donc aucun rapport avec l’accident. Le BEA considère que la publication du livre viole l’article 14 du règlement européen, et rappelle que l’enquête n’est pas terminée. »

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Le BEA ne veut surtout pas condamner qui que ce soit après son enquête sur un accident qui a fait des centaines de morts et qui n’aurait jamais dû survenir. En revanche , il condamne sans problème quelqu’un qui a commis le crime ultime : écrire un livre. Cherchez l’erreur. Il est vrai que le BEA prend beaucoup moins de risque à condamner un auteur qui n’est soutenu par aucun SNPL, aucune corporation. C’est méprisable.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Je ne rentrerai pas dans le débat sur le contenu du livre, ne l’ayant pas lu.

    Il est manifeste qu’il y a eu une enorme erreur de pilotage. Maintenant, l’enquete ne sera close que lorsqu’on aura compris comment des pilotes plus ou moins entrainés (le plus ou moins aussi étant à déterminer), auront pu faire l’erreur qu’ils ont fait. C’est à dire, quels éléments de la situation qu’ils avaient devant les yeux (et notamment les multiples alarmes et autres affichages incohérents) ont pu leur permettre de penser que les actions qu’ils ont mené etaient les bonnes. La est la vraie question.

    Je note toutefois, puisque cela vient de paraitre dans les breves, que le SNPL porte plainte contre la divulgation des enregistrements du CVR. Je suis etonné que leur préoccupation première ne soit pas la recherche de la vérité, mais plutot un reflexe corporatiste. Et ce réflexe, me semble donner beaucoup d’eau au moulin qui dit que la formation des pilotes laisse à désirer (pour rester poli). En effet, un tel état d’esprit me semble simplement incompatible avec la sécurité à bord.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    En ma qualité de pilote professionnel et d’instructeur, je remercie monsieur J.P. OTELLI et les Editions ALTIPRESSE d’avoir eu le courage de publier ce document dans un contexte difficile. Ce livre expose clairement le scénario ayant mené au crash de l’AF 447.
    Ayant eu par le passé un accident dans lequel le BEA a été amené a en déterminer le causes, je connai son sérieux, sa probité et la qualité de son travail. Je lui renouvelle toute ma confiance et mon soutien pour faire face aux polémiques inévitables qui suivront la sortie de ses conclusions définitves.
    Pour terminer mon commentaire sur une note plus gaie, je pense qu’heureusement que les oiseaux n’apprennent pas à voler à AIR FRANCE ou bien chez ses cadets sinon le ciel serait bien morne.

    Répondre
    • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
      Cher épervier

      Félicitation pour votre clairvoyance et votre humilité .
      Il est vrai que vous êtes PILOTE PROFESSIONNEL quelle gloire …
      Et INSTRUCTEUR …. respect!!!
      Vous devez donc tout savoir et tout enseigner …
      Postulez donc chez AIR FRANCE la compagnie n’attend que vous pour améliorer sa sécurité…
      Juste un détail : ne vous mêlez pas des FH.

      Un humble instructeur breton

      Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Comment se fait’il qu’Aérobuzz accepte de faire la publicité d’un tel ouvrage ?
    Annoncer la sortie de ce « livre » et en faire la publicité c’est approuver le travail de son auteur : je suis déçu par ce blog. On ne peut faire feu de tout bois.

    Répondre
    • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
      @ JF Monier – Aerobuzz a choisi de présenter ce livre en sachant pertinemment que nous allions nous exposer à de vives critiques. Cela n’a pas manqué. Et au-delà des critiques nous avons essuyé des accusations, des insultes et des menaces. Evidemment, nous vous les avons épargnées en ne les mettant pas en ligne.

      Nous avons fait notre travail d’information. Après avoir pris le temps de lire et de relire ce livre, nous avons, en effet, estimé que le travail que livrait ici Jean-Pierre Otelli constituait une avancée importante dans la compréhension du scénario du drame. Chacun doit pouvoir se faire sa propre opinion.

      Les lecteurs d’Aerobuzz ont, en effet, un niveau de connaissance des choses de l’air sensiblement supérieur à la moyenne. C’est la raison pour laquelle, nous pensons qu’ils sont en mesure de faire une lecture critique du livre. Nous ne prenons pas parti. Nous informons.

      Pensez-vous vraiment que nous aurions pu passer sous silence ce livre de Jean-Pierre Otelli alors même que le BEA et le SNPL, pour ne citer que ces deux acteurs essentiels du dossier, y font référence ?

      Gil Roy

      Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Les calculateurs multiples, la redondance des systèmes d’assistance au pilotage, les algorithmes mathématiques à chaque fois plus complexes sont le prix à payer d’une sécurité accrue.
    L’origine des pannes devient alors aussi plus complexes à traiter et la gestion de certaines d’entre elles demande paradoxalement à l’équipage davantage de temps à les résoudre
    Ajoutez à tout cela des conditions de météo dégradées, du givrage et un temps de réaction diminué par le stress et l’on peut aisément comprendre qu’un équipage entier puisse se retrouver « paumé » pendant plusieurs minutes. Parfois les minutes sont précieuses et le temps compté.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    @Luc.
    Tout ce que donne le BEA à propos du cursus aéro des pilotes est là :
    http://www.bea.aero/docspa/2009/f-cp090601e3/pdf/f-cp090601e3.pdf
    Et je suis d’accord avec vous, ça ne me parait pas « suffisant » pour évaluer la qualité de leur formation (au delà de la formation « institutionnelle »), ou plutôt de leur expérience.
    On voit qu’ils ont obtenu leur diplôme, certes. On voit leur expérience en HdV, mais les HdV sur un « gros » sont-elles réellement déterminantes ?

    Pratiquaient-ils l’aviation autrement qu’aux commandes d’avions de ligne ?
    De quand datait leur dernier entrainement au décrochage sur avion léger ?

    Si cet accident peut permettre d’orienter les formations vers plus de pilotage « aux fesses » et moins de gestion de machine…

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Que ce soit au sujet de AF #447, ou d’autres bien plus graves, un manque de transparence, et une trop grande protection de « business as usual » nous fait tous du tort.

    http://pilotsfor911truth.org/
    http://www.ae911truth.org/

    Répondre
  • POURQUOI CE DENI DE VERITE ?
    Il y a une chose qui me choque par dessus tout : C’est l’acharnement de l’association des familles des victimes. Ce n’est pas pour déconsidérer leur peine ; je peux très bien le comprendre et j’imagine que ça doit être très difficile de perdre un proche dans de telles conditions. Ceci dit, que cherchent REELLEMENT les responsables et représentants de cette association ? La logique voudrait que ça soit de connaître la vérité non ? Et bien la vérité, elle est dans ce bouquin : Il n’y a rien de fantaisiste à l’intérieur, il n’y a que le CVR, le FDR et une interprétation honnête et vulgarisée pour que le commun des mortels comprenne facilement les aspects techniques de cet accident.

    Dans une société saine, honnête et LOGIQUE, l’association AF447 devrait se réjouir d’avoir ENFIN accès à ces infos. Mais il n’en est rien… pour avoir été faire un tour sur le site de cette association, je peux affirmer qu’au contraire, les propos tenus à l’égard d’Otelli sur leur site sont extrêmement violents, insultants et virulents.

    Alors, je repose la question :

    Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d’ingratitude ? Pourquoi ce déni de vérité ? J’ose espérer qu’à la lumière de ces faits, cette violence n’est pas due au fait que les plus solvables soient désormais plus difficilement attaquables… Vraiment, j’espère ne pas vivre dans un monde pareil !

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    On a l impression que le phenomene de decrochage d un aeronef etait inconnu pour ces pilotes!!
    Quid de leur formation?Enac uniquement?Il serait interessant d en connaitre plus sur leurs cursus aviation.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    @aiglenoir:

    La vraie phrase était « L’avion ne peut décrocher en MODE NORMAL », ce mode normal fait toute la différence. l’A330 n’était plus en mode normal

    @Pollyana:
    Il est normal que le BEA condamne les fuites d’informations qui les obligent depuis le début à y répondre. L’accident n’est pas due à une cause simple. Un givrage pitot ne cause pas la chute de l’avion, mais le mauvais temps (givrage, pas de visibilité donc pas de repères extérieurs, turbulence…), fatigue, incompréhension de ce que dit l’avion, etc…

    Beaucoup de facteurs. Il faut bien analyser les causes pour prendre des bonnes mesures correctives. LAissez leur le temps de travailler. Un equête d’accident aérien prend toujours des années.

    Répondre
  • Le BEA condamne le livre de JP Otelli
    Le BEA qui condamne une transcription ?

    Si elle est correcte, je ne vois pourquoi ! Il est facile de dire que les conversations personnelles ou non professionnelles ne devraient pas être reproduites, je ne suis pas du tout d’accord !

    Par exemple, si l’équipage parle de tout et n’importe quoi au lieu de se concentrer sur l’approche, il est important de le savoir.

    Bien sûr, nul besoin de transcrire mot à mot, mais il est important d’indiquer sur la rapport que des conversations hors contextes ont été tenues.

    M. Otelli fait toujours dans le sensationnel d’accord, mais si le BEA faisiait son boulot, et surtout un peu plus rapidement (il est où le rapport définitif ? en voyage ?) ce livre n’aurait même pas été écrit…

    Répondre
  • livre a scandale et pauvre otelli!
    comment un pilote pro, enfin qui se dit pro parle et juge l’équipage qui n’a fait que ce qu’il pouvait avec une machine incontrolable car piloté par des systèmes électriques qui avaient dijonctés…
    Merci Airbus, c’est très malin d’avoir mis tous les oeufs dans le meme panier!
    L’avion qui ne pouvait décrocher!! c’est comme le titanic, il ne pouvait couler disaient les ingénieurs!!
    C’est un peu facile de s’en prendre aux pilotes!!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.