Accueil » Transport Aérien » Le bel été des aéroports français

Le bel été des aéroports français

En août 2012, les aéroports français ont enregistré un bon niveau de trafic. L’été aura été marqué par l’entrée en scène de la nouvelle low cost espagnole Volotea qui a multiplié les ouvertures de lignes sur les aéroports régionaux.

Les bases province d’Air France poursuivent leur montée en puissance. Les conséquences sont directes pour les trois aéroports qui les accueillent : Nice fait un bond de 11 % en août 2012, Toulouse de 14 % et Marseille de 24 %. Toutefois, chacun sait que ces performances remarquables sont autant imputables à la compagnie nationale qu’à ses concurrentes low cost qui ne ménagent pas leurs efforts.

Les bases province ont un impact encore plus spectaculaire en bout de ligne comme...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

10 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Le bel été des aéroports français
    La 2nd porte d’entrée en France, on l’a ,c’est l’aéroport de Nice, tout simplement..
    A mon avis , un grand aéroport à Lyon ne se justifie pas, trop proche de Paris….
    Pourquoi promouvoir un aéroport à Lyon alors qu’on peut s’y rendre en 1h1/2 en train de Paris et en 2h de Marseille ?

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    je trouve que si Allemagne/Italie/Espagne peuvent en effet être regroupés le cas du UK se rapproche + de la France que de ces 3 autres, ou alors à mi chemin, Londres étant qd mm bcp + important que Manchester qu’on peut plutôt comparer à Düsseldorf/Berlin qu’à Munich. et pour l’Italie je crois qu’on pourrait discuter du bienfondé de leur choix. ceci dit c’est mon avis et ça ne contredit pas le raisonnement ds son ensemble. par ailleurs peut être qu’une des bases province se détachera des autres pour aller vers un rôle + important. mais bon il y aurait ds ce cas un pbm d’infrastructure probablement. quant à emirates si elle pouvait choisir je crois qu’elle se poserait à Lyon et à mrs/tls. et quant à savoir pourquoi lyon est délaissé par AF (le sujet de départ en fait…) et bien je n’ai aucun avis sauf qu’il doit bien il y avoir une raison qqpart!

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    « P.S. J’aurais été incomplet (et de mauvaise foi !) si je n’avais pas cité la réouverture en juin dernier (3 vols/ semaine) de Lyon-Budapest … par Air France. »

    Et Lyon-Göteborg depuis queleques jours…
    Non, le hub Britair/Régional n’est pas mort…

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    Merci pour votre analyse très pertinente, Bertlondon, à propos des liens spécifiques qui justifient sociologiquement ou économiquement Marseille-Tel-Aviv, Nice-Moscou, Toulouse-Hambourg. Vous avez raison, aussi, à propos du hub euro-régional lyonnais d’Air France, créé en 1997, et qui a fait son temps.
    Il n’en reste pas moins que la différence de traitement (actuellement, car les choses peuvent changer, bien sûr) entre Lyon et les autres grands aéroports de province peut laisser, vous en conviendrez, perplexe, au moins.
    Au-delà des spécificités que vous énoncez, Air France (ou la puissance politique ?) n’a jamais eu l’audace, le courage de créer en France une seconde porte d’entrée internationale comme il en existe en Allemagne (Francfort et Munich) , au Royaume-Uni (Londres et Manchester) , en Italie (Rome et Milan) en Espagne (Madrid et Barcelone)… même si l’on peut constater quelques différences, notamment en matière de bassin de population (Munich) d’histoire (la Catalogne) d’économie ( la Lombardie) … certaines de ces métropoles réunissant même tous ces critères… différences qui peuvent expliquer que Lyon ne joue pas tout-à-fait dans la même catégorie. On peut donc aussi supposer, à juste titre, que la croissance de ces « deuxièmes » grandes portes aériennes n’est pas due qu’aux compagnies nationales, mais aussi à l’attrait que ces grandes métropoles exercent sur le plan migratoire, économique, financier, touristique… Sur ce plan-là, c’est vrai, Lyon a encore des efforts à faire, même si les choses ont évolué depuis une quinzaine d’années.
    Mais le centralisme à la française continue de faire du mal en France : le gigantisme de Roissy est-il vraiment une bonne chose ? Ou plutôt, n’est-il que cela : une bonne chose sur les plans touristique et économique, ces touristes quittant parfois la capitale pour visiter aussi la province ? Allongement des distances de transports et de déplacements, pollution, engorgements routiers, pressions urbanistiques, prix du foncier… Le géant parisien n’a-t-il vraiment que des avantages ?
    Depuis au moins deux ou trois décennies, les aéroports de province (Lyon comme les autres…) jouent perso dans la course aux lignes aériennes… et Air France joue sur du velours, accueillie comme le messie quand elle daigne sortir de son pré carré parisien…
    Bien sûr, une compagnie aérienne, c’est une entreprise qui doit être profitable , et la polémique du Roissy-Strasbourg, réclamée par l’Alsace mais ruineuse pour la compagnie, le montre bien : tout le monde ne voit pas les choses de la même façon. Il y a trente ans, on appelait cela la bataille des « saltimbanques  » contre celle des « géomètres », les premiers dépensant, les seconds comptant…
    Faut-il en conclure pour autant qu’il n’y a aucun avenir pour une plate-forme aéronautique conséquente dans ce pays, à côté de Roissy+ Orly ?
    Les compagnies low-cost ont bien sûr contribué à l’essor de certaines plates-formes délaissées par Air France, qui tente d’ailleurs de réagir à sa façon avec ses « bases » et avec Transavia.
    Enfin, il suffit de regarder où se situent ces temps-ci les créations de lignes (hors Air France) pour constater de façon assez cruelle que Lyon est ignorée par toutes ces compagnies low-cost que l’on peut qualifier de dynamiques : Wizz, Volotea, FlyNordic, GermanWings, Norwegian, pour ne citer que celles-ci… Les dernières ouvertures (Lufthansa sur Berlin, Vueling sur Barcelone ) le sont sur des itinéraires déjà desservis, soit par easyjet (Berlin) soit par Iberia (Barcelone) . Même la compagnie orange easyjet, qui a effectivement une base à Lyon, où dorment (!) 4 aéronefs, ne fait rien depuis plus d’un an, ni en augmentations de fréquences, ni en ouvertures d’escales nouvelles.
    La nouveauté qui fait se rengorger les responsables lyonnais est l’ouverture de Lyon-Dubaï le 5 décembre prochain. Bien sûr, on ne peut qu’apprécier que la belle compagnie Emirates se pose à Lyon, les chefs d’entreprise sauront utiliser cette connection vers Singapour, Hong-Kong, Tokyo… et personne ici ne fait la fine bouche. D’autant plus que la compagnie des Emirats a bien fait savoir, avant de choisir Lyon, qu’elle regardait aussi du côté de Marseille et de Toulouse.
    Mais un aéroport, c’est aussi des liaisons vers les territoires proches, d’Athènes à Stockholm, de Birmingham à Varsovie… et cela, à Lyon, relève encore de l’utopie. Mais une utopie est, en principe, faite pour devenir un jour réalité, n’est-ce-pas ?
    P.S. J’aurais été incomplet (et de mauvaise foi !) si je n’avais pas cité la réouverture en juin dernier (3 vols/ semaine) de Lyon-Budapest … par Air France.

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    @chrisly69 : je comprends votre frustration, mais il faut aller au-delà de l’esprit de clocher (n’y voyez aucune agressivité de ma part). Des lignes comme Moscou ou TelAviv ont tout leur sens au départ de Nice (on connait le nombre de russes qui fréquentent la Cote d’Azur… Donc plus de relations entre Nice et Moscou qu’entre Lyon et Moscou. Idem pour Marseille avec TelAvus (grosse communauté juive a Marseille). Logique également d’avoir une liaison AF entre Toulouse et Hambourg avec Airbus présent dans ces deux villes, il y a de réels besoins. Maintenant je ne connais pas la raison de la fermeture des lignes sur Séville, Athènes ou Naples, mais j’imagine qu’en période de crise AF cherche a optimiser au maximum l’utilisation de ses avions et la fréquentation de ses lignes. Lyon a bénéficie de la stratégie d’AF d’il y a 15 ans qui en a fait un hub régional, mais aujourd’hui cette stratégie est révolue car elle a échoue. Avec l’arrivée des low cost les aéroports régionaux comme Nantes et Bordeaux par ex veulent bénéficier de vols directs vers l’Europe et ne plus passer ni par CDG, ni par Lyon ou tout autre aéroport. La porte de secours pour Lyon réside désormais par l’accueil d’une base low cost, peut-être Easy Jet (bien que Geneve qui est proche offre déjà de nombreux vols EZ), ou plus surement Vueling ou Volotea (cette dernière cherchant a s’implanter dans une nouvelle ville). Je ne me fais pas de souci pour Lyon, qui a le potentiel pour se développer encore.

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    Aérobuzz l’exprime clairement : Lyon Saint-Exupéry est le grand oublié des aéroports français. Comment expliquer autrement ce quasi-abandon par Air France de la plate-forme Rhônalpine ? Quels arguments peut avancer la compagnie nationale pour justifier cette « mise au coin  » ? A moins qu’elle ne réserve à Lyon, en 2013 quelques nouveautés printanières après avoir gâté Marseille, Nice, Toulouse ?
    Car la simple liste des escales desservies par Air France au départ de l’une ou l’autre base et qui ne le sont pas de Lyon laisse songeur : Tel-Aviv, Athènes, Hambourg ( fermée au printemps dernier à Lyon et ouverte à Toulouse ! ), Moscou, Naples, Séville…
    Sans parler de celles qui manquent au réseau lyonnais et qui mériteraient qu ‘Air France les étudie : Stockholm, Oslo, Helsinki, Varsovie, Birmingham… et, plus touristiques mais indispensables à l’équilibre des dessertes et des flux affaires/tourisme qui font la qualité et l’attrait d’un aéroport : Madère, Tenerife, Valence, Malaga…
    Sur quelle(s) ville(s) les « experts » qui président, de leurs bureaux parisiens, aux destinées des aéroports de « province » vont-ils prochainement poser leurs crayons ?
    Si rien de vraiment nouveau ne se passe au prochain printemps, les responsables de Saint-Exupéry devront vraiment remettre en cause leurs méthodes et s’interroger sur leur politique d’accueil des compagnies aériennes. Car, si l’on peut critiquer l’abandon lyonnais d’Air France, on ne peut pas dire non plus que les autres compagnies aériennes soient particulièrement dynamiques ces temps-ci : mis à part Berlin par Lufthansa, rien de nouveau à Lyon depuis les créations d’easyjet il y a maintenant deux ans… Et si Lyon a rêvé un temps d’Helsinki, Finnair l’a remisé dans les cartons avant même l’inauguration de la ligne au printemps dernier.. Ce n’est donc pas le Lyon-Dubaï attendu pour décembre prochain qui va faire grimper les chiffres de trafic lyonnais…

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    Effectivement, l’été est beau pour les plus grands aéroports mais les autres passent à la trappe. Les petits régionaux baissent pas mal…

    Sinon pour Vatry, il me semble que cet aéroport ne dépasse pas 200 000pax par ans, donc pas un grand intérêt de le mettre 😉
    (sinon il faut ajouter Grenoble, Chambéry, la rochelle, etc…)…

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français????
    Il y a les « aéroports français » et puis les autres…

    Répondre
  • Le bel été des aéroports français
    L’aeroport de Paris Vatry est le grand et habituel oublié de la liste d’activité des aéroports.

    volonté déliberée d’écarter le vilain petit canard ou simple oubli ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.