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Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris

Il est désormais établi que l’Airbus A330 du Vol AF447 que la descente a duré 3 minutes 30 secondes. L’avion est resté en situation de décrochage (incidence supérieure à 35 degrés) tout au long de cette chute de 38.000 ft (12.500 mètres) de hauteur à 3.600 m par minute.

L’intégralité de la note du BEA publiée le 27 mai 2011 à 14h00

Le déroulement du vol

Le dimanche 31 mai 2009, l’Airbus A330-203 immatriculé F-GZCP exploité par la compagnie Air France est programmé pour effectuer le vol régulier AF447 entre Rio de Janeiro Galeão et Paris Charles de Gaulle. Douze membres d’équipage (3 PNT, 9 PNC) et 216 passagers sont à bord. Le départ est prévu à 22 h 00 TU.

– Vers 22 h 10, l’équipage est autorisé à mettre en route les moteurs et à quitter son poste de stationnement. Le décollage...

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24 commentaires

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  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler :
    1- le « décrochage » d’un avion est le phénomène aérodynamique qui caractérise la frontière au-delà de laquelle, on sort du domaine de vol de l’avion : au-delà de la l’incidence de décrochage, l’avion n’est simplement plus pilotable. D’autant que sur ce type d’aile et de profil, si cette incidence max est dépassée, il se produit un phénomène aérodynamique particulier : le « pitch up », caractérisé par un moment à cabrer supplémentaire… qui aggrave encore la situation…

    Selon les chiffres d’incidence communiqués par le BEA « l’incidence est restée supérieure à 35° » , on est bien dans ce cas de figure pendant une grande partie de la descente. Dans ces conditions extrêmes – décrochage installé – les actions des pilotes sont sans effet.

    2- c’est donc dans la phase précédente « d’approche du décrochage » que se situe la zone ultime de possibilité d’action efficace de l’équipage. Or comme précédemment évoqué, dans ce cas précis, durant les secondes précédant immédiatement le phénomène aérodynamique de décrochage, il apparaît établi que – vus la position du THS à +13°, le centrage arrière de l’avion et l’application de la poussée maximale des réacteurs – les actions à piquer des pilotes sur la gouverne de profondeur (elevator) étaient, à cet instant, devenues inefficaces pour contrer les couples à cabrer déjà installés.

    la question primordiale est donc bien d’obtenir autant de certitudes que possible sur les circonstances réelles et établies rencontrées par les pilotes… conditions qui ont amené cet équipage à se retrouver dans cette situation très particulière et devenue, après décrochage, sans issue… autre que malheureusement fatale.

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    • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
      @castor
      « Dans ces conditions extrêmes – décrochage installé – les actions des pilotes sont sans effet. »

      C’est absolument faux. Le PF contient durant toute la chute le roulis et l’avion est resté grosso modo dans le bon sens (avec un maxi de 40°)
      C’est donc la preuve que les ailerons ont eu une action durant le décrochage…
      Je ne vois donc pas pourquoi le
      THS et sa gouverne n’en aurait pas eu une du même genre si le PF avait aussi ordoné de piquer.

      D’autre part, si un avion en décrochage installé etait réellement incontrolable, personne ne saurait sortir d’un décrochage installé, or c’est ce que tous les pilotes de voltige savent faire.
      Les gouvernes possèdent toujours une influence tant que l’avion est soumis à un vent relatif.
      Et c’est valable aussi sur airbus. Là où je suis d’accord en revanche c’est que les moteurs en TO/GA ça doit pas aider à piquer du nez….MAis bon ils ont toujours répondu aux ordre de l’equipage les moteurs.
      Ils auraient répondu si on leur avait demandé d’arrêter de pousser.

      Je refuse de tomber dans le fatalisme à ce stade. Le BEA dira si comme vous le sugggérez tout était joué à 38000 pieds quand l’avion a décroché.

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      • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
        Bonsoir.
        Les forums, c’est bien parce que par définition tout le monde peut donner son avis ou poser une question ou même dire n’importe quoi. C’est pas très grave, en fait ça n’a aucune importance car cela n’a aucune portée sur quoi que ce soit.
        Par exemple si je veux aller sur un forum de chirurgiens, je prends un pseudo disons « bistouri furieux » et roulez bolides me voilà parti pour donner mon avis sur un triple pontage qui a mal tourné.
        En fait à part coller un sparadrap et mettre un suppositoire mes connaissances en médecine sont ..nulles.
        Et bien là c’est un peu la sensation que l’on a à la lectures des posts pas toujours inspirés. Qui du haut de ses 2000h nous explique comment « raccrocher » un Airbus ( en général quand on raccroche c’est plutôt en planeur et on est bien heureux ) qui nous dit que lui aurait poussé sur le manche et réduit (pour info au plafond de propulsion ralenti vol= plein pot à pas grand chose prêt. Donc encore une fausse bonne trouvaille). Et ainsi de suite..
        Que sait on de l’état de surface de l’avion au moment où les choses ont mal tourné ? Rien. Que sait on des procédures ou tout simplement ordres donnés par le CdB en place. Car pour info le PF et le CdB ne sont pas les mêmes pilotes lorsque le « vrai » CdB se repose. Rien non plus.
        Quant à lire que seuls les « experts » du BEA seraient à même de nous expliquer l’accident, encore un remarque d’expert justement.
        Que l’on nous donne (en clair) les enregistrements(DFDR+CVR) et l’on aura vite fait de comprendre l’enchaînement des faits. Pas besoin de spécialistes du stylo bille.
        Bref super boulot aviateur Roy mais je crois que l’on touche les limites du système de l’auto info. Mais encore une fois tout cela n’a aucune gravité sauf à salir inutilement des types qui ont du mouiller la chemise en comprenant très vite que ça allait mal se terminer.
        Ah oui mais qui est tu petit scarabet pour te permettre de persiffler ainsi. Un pilote qui vol depuis pas mal d’années avec ou sans moteur (à piston ou qui souffle très fort) sur des jouets de 350 kg à 350 t. Je sais il faut bien débuter alors je continue à m’entraîner toutes les semaines. J’ai de la chance mais j’en suis conscient donc c’est moins grave.

        Bons vols à tous.

        Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Bonjour à tous,
    Je me pose une question parmi beaucoup d’autres, j’aimerais avoir l’avis de chacun.

    Est ce qu’un avion de ligne moderne, à fortiori un airbus, dans un quotidien stérile n’amene pas les pilotes à s’éloigner de l’hypothétique panne rétrogradant le travail à la gestion d’ une situation aeronautique basique?

    J’entend par là est ce que 5000 heures de vol aujourd hui avec la fiabilité des machines et l’automatisme représente 5000 h de travail de technicien ou 5000 heures d’aviation?

    Je fais de la ligne sur réacteur sans automanettes, chaque fois que je suis monté dans un Airbus, je me suis toujours trouvé loin de l’avion car il en fait trop tout seul à moon goût.

    Je pense que la perception de la situation est d’abord une représentation mentale corrélée par les infos dont on dispose plutôt que l’inverse, que toutes ces valeurs chiffrées qu’un technicien peut valider cohérentes, il ne peut pas forcément les comprendre si elles s’affollent promptement.

    Je me garde bien de juger, si la conscience de la situation a fait défaut, c’est regrettable, ce n’est que la triste conclusion de beaucoup d’accident.

    Ne faut il pas aquerir l’expérience graduelle des automatismes au fur et à mesure de sa carrière, l’avion étant si protecteur, si confortable aujourd hui que ne faudrait il pas pour garder des têtes froides, entrainer les équipages à plus d’aéronautique et moins de procédures salutaires.

    N’est il pas dommage de se dire qu’un bon avion traditionnel type erj crj dans la situation aurait continué sa course avec 85% et 2,5 ° pendant le temps nécessaire à l’équipage pour trier les patates et s accorder au fait que si j’ai compris le rapport les 3 Pfd fonctionnaient.
    Je me demande également si l’avion En fournissant du confort quotidien n’entraine pas malgré lui les peq vers une méprise de la situation d’urgence ou on est là humain pour la decision de vol, la decision aéronautique simple, brute mais irremplaçable.

    En tous cas je pense que personne ne peut porter de jugement car l’avion est compliqué. Jje comprends la réaction des pilotes qui se disent que tirer quinze degrés jusqu’à part terre est hors de bon sens, sur un avion traditionnel oui, sur une machine ou la retrogadation dans ces modes est compliquée, je pense pas que l’on puisse. Je suis persuadé que cet équipage quelquesoit les cursus aurait eut une autre perception de la situation dans un avion plus simple et une autre réaction.

    Je pense que l’on ne donne pas d’info techniques pertinentes,

    Est ce que les Pfd fonctionnaient correctement?
    De souvenir de certif le 330 est centré quasi instable en déplacement de fuel dans le phr, est il pilotage au fl350 à la main en alt law?
    Si cette procédure de stall recovery est appropriée au fl 100′, l est elle au 350, Airbus et air France doivent nous dire’
    Pourquoi les autres trafic ont évité alors que le copi n’a rien vu de plus que ce qu’ils venaient de traverser, cf message pnc? Le radar fonctionnait il correctement, as t il eté utilisé correctement, peut on penser qu’un gars avec 5000h de gestion de vol long courrier va passer la ou on nous fournit une carte bien rouge?

    Pourquoi un avion si cher n’est pas asservi à une sonde d’incidence surdimensionnée qui fera voler l’avion quelquesoit la puissance, l’altitude et la masse, ce que fait très bien un ulm pendulaire.

    Le béa n’a t il pas mieux à nous donner que ces quelques callouts ? x
    Ne nous cache t on pas 3’30 de CVR de recherche pertinente de la compréhension de la situation.

    L’avion etait cabré à 16°, la position du minimanche a t elle etait corrélée?

    Une fois encore y a aucun jugement, qui peut dire qu’il aurait compris tout de suite, à travers tous ces messages, toutes ces dégradations de systèmes, de nuit, dans une zone que les autres ont évité!. Pas moi!

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  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    @Bobosmirage

    Bien que pilote B plutôt que A, je peux peut-être répondre (les pilotes A me corrigeront).

    1/ En croisière, on vise à encadrer l’altitude optimale qui est généralement inférieure de quelques milliers de pieds à l’altitude maximale. Cette altitude maximale à respecter tient elle-même compte de marges raisonnables par rapport aux plafonds bruts de sustentation et de propulsion. Compte tenu de son poids et des conditions de vol, l’altitude de croisière de l’AF447 était normale.
    Si une situation particulière rend une descente préférable, c’est toujours possible.

    2/ La vitesse sol est toujours affichée sur le ND (Navigation display). C’est une vitesse inertielle recalée GPS. Elle peut effectivement servir à maintenir une vitesse indiquée à peu près constante pendant quelques minutes en procédant par différence (au FL350, vitesse indiquée environ 275 kt pour une vitesse propre d’environ 460 kt).

    3/ L’expression « deep stall » s’appliquait à l’origine à un avion dont l’aile en décochage masquait l’empennage horizontal situé en haut de la dérive, rendant celui-ci inefficace au point d’empêcher la sortie du décrochage. L’A330 a un empennage classique mais Il est peut-être admis aujourd’hui de parler de deep stall dans le cas où le plan horizontal réglable (PHR) est lui-même en décrochage, ce qui était très probablement le cas pour AF447. Une étude en soufflerie permettrait peut-être de savoir si l’A330 était récupérable avec les incidences atteintes.

    Grâce au succès des opérations de recherche, on a au moins l’espoir de tirer des enseignements utiles de cet accident.

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    • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
      @Wibur

      Effectivement si le PHR est lui aussi en décrochage ça rend les choses plus compliquées. Cela dit même sans le mettre en butée je ne vois pas comment le PHR peut être non décroché alors que les ailes principales sont décrochées avec 35 ou 40° d’incidence. (Le vent relatif souffle en oblique du bas vers le haut durant la chute à 10000ft/min) car l’avion avance encore même s’il ne vole plus.

      Cela dit ce n’est pas parcequ’elle est décrochée qu’une gouverne n’a plus aucune indfluence sur le vol. La preuve pour les ailerons qui ont permis grosso modo de corriger les roulis et maintenir les ailes à plat.
      Bref la réponse d’une gouverne décrochée est largement altérée mais pas nulle tant que l’avion avance dans le bon sens.
      Or il avançait aussi durant toute sa chute. Il n’est pas tombé verticalement comme une pierre.

      D’autre part, à supposer que le PHR décroché ne permette pas de rendre la main il est toujours possible de lancer une ressource en glissant sur le coté. Alors le nez tombe sous l’effet de la dérive. C’est sans doute pas prévu au programme mais des pilotes de China Airlines l’ont fait sur un 747 en plein pacifique et sans tuer personne, bien au contraire. Piqué quasi à la verticale avant ressource musclée.. 5.5G !!!

      Reste il est vrai à déterminer si le AF447 etait récupérable avec les incidence atteintes si le PF avait réagi dès le début du décrochage à 38000 ft avec un ordre à piquer et les moteurs mis au ralenti….
      Peut être l’avion n’aurait il pas supporté la vitesse atteinte ou le facteur de charge imposé par la ressource.

      Il y plein d’hypothèses possibles et seul le BEA est compétent pour sortir le vrai du farfellu mais le fait est que la question qui me turlupine est:
      Pourquoi le PF a t il persisté 3m30 sur des ordres à cabrer alors que ça ne marchait pas pour sortir l’appareil de son décrochage ?

      Question dont la réponse appelle surement des mesures correctrices.

      Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Bonjour,
    J’ai quelques questions pour les pilotes d’AIrbus.
    PIlote militaire,je n’ai pas connaissance de toutes les contraintes et limites d’un avion de ce type.
    Mes questions sont:
    -Un avion de ligne vole souvent à l’altitude maximale que lui permet son poids, ceci pour réduire la consommation. Cependant c’est aussi à cette altitude que le domaine de vol est le plus faible en vitesse (le cofin corner).
    Ne serait-il pas alors de bon alois que d’avoir une tendance à descendre lorsque l’on perd des informations de vitesse pour avoir plus de chance de rester dans le domaine de vol?
    -Les vitesses GPS sont-elles facilement accessible dans le cockpits?
    Si oui es ce que la comparaison de celle ci avec la vitesse indiquée ne permettrait-elle pas de voir rapidement si l’on est en décrochage ou si c’est l’information de vitesse indiquée qui est incohérente.
    -Lors d’un deep stall comme celui-là, es ce que l’application franche à piqué permet de « recoller » les filets d’air et de reprendre le contrôle de l’avion?
    Il serait intéressant de savoir si les pilotes volaient également en aéroclub pour savoir s’ils avaient l’habitude de voler sur des avions sans automatisme.
    On dit que tous les accidents sont c…. mais celui là me fait particulièrement mal.
    CD

    Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    La procédure Airbus en cas « d’unreliable speed indication » ou indication de vitesse erronée ou contradictoire, au dessus du niveau 100, est de coupé tous les automatisme ( autothrust/autopilot/flight director) et d’affiché une poussé (en % de N1) et une assiette de +5 degré.
    En croisière le N1 est d’environ 80-85 % pour +2.5 d’assiette, les actions citées ci-dessus implique une montée de l’avion. Au niveau 380, apparemment atteint par l’appareil, le domaine de vol est extrêmement réduit, l’avion vole « sur une tête d’épingle » c’est à dire que la marge entre le décrochage haute et basse vitesse est très faible.
    Et de nuit, en loi de pilotage alternate (sans protection) sans indications de vitesse, en atmosphère turbulente…. Ces procédures procédures sont élaborées par des pilotes d’essai, avion vide, pas par des équipages « standards » avec 250 pax et full pétrole..
    Sans doute une autre façon d’agir aurait permis d’éviter ce drame, volant moi même sur airbus je ne m’avancerai jamais à dire, derrière mon écran, qu’ils ont mal agis, je n’ai aucune affinité avec AF mais je doute qu’ils mettent 250 âmes entre les mains de n’importe qui.

    Répondre
    • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
      Ouais OK c’est facile de dire « peut mieux faire!! »

      Cela dit si ils ont suivi à la lettre une telle procedure « unreliable speed indication  » cela signifie qu’ils ont totalement occulté le décrochage qu’ils subissaient.
      Car cette procédure est une procédure pour un avion en vol sustenté et non une procédure pour un fer à repasser s’enfonçant vers l’océan malgré son assiete stoique nez haut.

      Bref à la lecture des commentaires j’ai l’impression qu’ils n’ont pas perçu la situation durable de décrochage et de chute. Ont ils seulement cru l’altimètre ?

      Ceci expliqerait les ordres à cabrer « stoiques » à 1 minute et 10000 ft du drame (ce qu’annonce le PNF)

      MAis cela remet aussi en cause ce qu’est un pilote aujourd’hui:
      Un simple bureaucrate appliquant à la lettre des procédures et des check list même si elles sont à l’évidence inadaptées à un cas exceptionnel ?
      ou
      Un pilote maitre de son appareil et connaissant de tête les paramètres d’assiete et de poussée à afficher pour voler correctement à une altitude constante ou presque en l’absence de donnée vitesse (autre que celle du GPS……qui est Vsol.)
      et de surcroi un pilote capable d’analyser en 2 secondes que lorsque le nez est en l’air, les moteurs à fond et que l’avion s’enfonce durablement à 10000 ft/min c’est qu’il a décroché et que garder le nez en l’air n’est pas adapté pour s’en sortir.

      C’est à dire en somme un pilote qui n’a pas besoin d’un ordinateur pour piloter mais sait s’en servir toutefois, quand il fonctionne.

      C’est assez inquiétant à vrai dire (si c’est ce que je crois) sur le niveau de déresponsabilisation que les automatismes embarqués induit chez le pilote qui perd le sens de la mécanique du vol, le feeling des paramètres et de la physique d’un avion, protégé derrièere des écrans infiormatiques

      Qu’a t il bien pu passer dans la tête du pilote quand on annonce « on passe niveau 100 » et qu’il persiste dans les ordres à cabrer depuis 2 minutes 30 ?????

      Où est le réalisme et la cohérence entre ce que les 3 pilotes savent et les actions entreprises ?

      J’attends avec impatience le rapport et analyse BEA. Nous avons tous besoin de comprendre comment et pourquoi ils ont pu vouloir tenir une assiete à cabrer en chute libre sans rien tenter d’autre.

      Répondre
  • par Christopher Frey

    Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Merci pour avoir publiés ce point du BEA. Je suis un passionné d’aviation et cela m’aide à mieux comprendre les faits. Christopher Frey

    Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Merci Seb pour vos commentaires intéressants.

    Cet accident prouvera au moins une chose :

    Des situations exceptionnelles existeront toujours pour rappeler à l’homme sa place dans ce monde.
    Ni les technologies les plus sophistiquées , ni les équipages les meilleurs ne suffiront jamais à faire face à l’imparable et imprévisible destin.
    La connaissance est illimitée et le climat de la planète n’aura de cesse de nous étonner .
    L’aviation a encore du chemin à faire.

    Paix à leurs âmes

    Répondre
  • Perte d’un appareil avec une cellule et des moteurs intègres…
    Il avait été fait, il y a trois ans, un parallèle avec une panne survenue à un Mirage 2000 de nuit dans les Cévennes et qui avait abouti à une double éjection (dans Air & Cosmos me semble-t-il). Bien sûr les systèmes sont différents pour autant les enseignements sont d’un grand intérêt.
    Le problème venait d’une incohérence entre les données inertielles et barométriques suite à un givrage. Le pilote voyant sa vitesse chuter (fausse indication) a rajouté de la puissance, la vitesse réelle a augmenté alors que la vitesse indiquée diminuait. Les commandes de vols électriques ont provoqué de telles amplitudes en tangage sous fort facteur de charge que l’éjection à eu lieu. La procédure « réflexe » de la Checklist est de se fier à la vitesse (sol) de la centrale à inertie en cas d’incohérence (pas d’action moteur ni commandes de vol) et de passer dans un mode de secours des commandes de vol.
    En clair: le moteur marche et l’avion vole par contre si l’on touche à quoi que se soit il peut ne plus voler.
    Le parallèle me semble donc intéressant au niveau action réflexe des pilotes.

    Un pilote d’A330 pourrait peut-être répondre aux questions s’il juge bon de le faire.

    La Qualification de type pour l’A330 prend-t-elle en compte se type de panne (multiples).
    Si oui, combien de décrochages sont prévus au simulateur.
    L’incidence n’est pas présentée sur cet avion mais l’assiette et un vecteur inertiel étaient-ils disponibles et justes ?
    Était-il donc possible de piloter l’avion aux instruments avec -classiquement- une maquette et une puissance.
    Un tel problème était-il déjà arrivé et récupéré ?
    Les pilotes ont-ils réellement la main sur le pilotage et de quoi identifier la situation ?

    Doit-on même tenter de se faire une idée sur un forum avec des données partielles ou laisser faire le BEA…

    Répondre
    • Perte d’un appareil avec une cellule et des moteurs intègres…
      Nous faisons exception à la règle en publiant ce commentaire non signé parce qu’il pose des questions intéressantes. A l’avenir, osez signer vos prises de parole. Ce rappel s’adresse à tous les visiteurs qui oublient de signer leurs commentaires. C’est dommage… G.R.

      Répondre
      • par Hervé PAUL-GUERS

        Perte d’un appareil avec une cellule et des moteurs intègres…
        Oui effectivement je n’ai pas signé mon commentaire, c’est un oubli. je le je fais à l’instant.

        Répondre
  • par Toussaint de Limojon de Saint-Didier

    Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    En plus des points déjà soulevés par certains commentaires très pertinents si vous pouviez nous éclaircir sur les procédures et la CRM utilisées dans un cockpit d’avion certifié pour deux pilotes lorsque 3 PNTs y tentent ensemble de résoudre un problème de pilotage de base aux instruments (cf. exercice de « panneau partiel » sans Badin en formation IFR) commun à tous les avions (pas seulement Airbus). La plupart sinon toutes les procédures validées et publiées comportent des colonnes PF et PNF mais pas de 3ième colonne.

    Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Entre les faits bruts et le scenario qui s’est joué, les enqueteurs du BEA ont du pain sur la planche. Ca parait pas si simple l’enchainement de circonstance qui a abouti a la perte de cet avion.

    Un point qui attire mon attention : comment se fait-il que le PHR soit passé d’un braquage de 3° a 13° ? …Est-ce que ce PHR braqué a cabrer a toc serait pas l’un des facteurs ayant conservé l’avion en décrochage tout au long de sa descente, ne laissant aucune opportunité valable de reprise en main de l’avion par l’equipage ?

    Répondre
  • par Pascal-Eric Rouet

    Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Merci Gilles pour cette information :

    L’explication du dernier rapport du BEA, enfin fiable avec les données brutes : bien différent des innombrables inepties entendues ces dernières 24H, comme ce commentaire du soit-disant spécialiste de France-Info qui expliquait à la France Entière « qu’il était anormal que l’avion soit sorti de son domaine de vol puisque il doit normalement être protégé par les systèmes de l’avion » : une analyse prouvant qu’il n’a clairement pas compris les informations mentionnant que l’airbus était passé en « alternate law » – données qui sont d’ailleurs connues grâce aux ACARS depuis deux ans, et comportement qui me semble personnellement plutôt sain, ne comprenant pas comment un calculateur pourrait protéger le domaine de vol sans information saine sur la vitesse air.

    J’apprécie les commentaires précédents montrant un certain recul des pilotes. J’ajouterai une remarque :
    – n’oublions par qu’au niveau de l’équateur, la nuit est d’un noir profond rendant impossible tout orientation visuelle, ce qui aurait pu aider l’équipage,
    et enfin je me pose une question :
    – le comportement de l’A330 (réactions au commandes, fortes variations de roulis) aurait-il pu aider l’équipage à comprendre qu’il était en décrochage ?
    Je me garderait bien de tout commentaire sur leur action : ils ont clairement eu à faire face à une situation incroyable avec une conjonction de multiples facteurs.

    Beaucoup de points s’expliquent à partir d’une défaillance des Pitots. Il va maintenant aussi être nécessaire de comprendre la suite : la litanie des défaillances post arrêt des ADIRU : perte des centrales à inertie (normalement pas de lien logique avec une information Pitot), Perte des calculateurs de commande de vol, message Maintenance Status… : une liste qui ne me semble pas ressembler forcément à la ‘signature ACARS’ rencontrée dans d’autres cas de défaillances de pitots.

    Je me suis inspiré de l’histoire de l’AF447 pour le début d’un techno-thriller aussi ce sujet me passionne (bien avant d’imaginer qu’une dernière campagne aurait lieu) et je serais ravi de vos remarques.

    Cordialement,
    Pascal-Eric

    Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Je pense que la seule question à se poser est : Avec les informations dont disposait les pilotes au moment de la panne, pouvaient-ils récupérer l’avion?
    ( de nuit – sans indication de vitesse – sans indication d’incidence – sans références extérieures ). Avec trois minutes pour comprendre ce qui se passe, faire ce qu’il faut et réussir)
    Que la réponse soit oui ou non, il faudra certainement revoir beaucoup de choses.
    Essayons de ne pas être partisan pour qui que ce soit ! il ne doit y avoir qu’un gagnant : l’Aviation

    Répondre
  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Bravo à Seb pour son analyse et sa réponse pertinente.

    De nombreux points restent à être éclaircis par le BEA, notamment si les procédures appliquées par AF et/ou éditées par Airbus pour récupérer un avion en décrochage étaient appropriées dans le cas d’une perte complète d’info anémométrique. (ça servira surtout aux avocats, le mal étant fait !)

    Les procédures ont par ailleurs changées depuis ce drame, mais c’est aussi une chose normale que de voir des procédures changer à la suite d’un retour d’expérience… ou de situations fâcheuses ayant conduit à un crash, dans ce cas précis!

    De tous temps et sur tous types d’avion, on sait que la première chose à faire pour sortir du décrochage, c’est 1) les ailes à plat, 2) rendre la main et 3) appliquer de la puissance pour récupérer de la vitesse… OUI, mais encore faut il savoir que l’on décroche…!
    Car de nuit, sans instruments, avec un gros porteur et certainement dans la couche, ça ne doit pas etre « simple » de savoir où l’on en est… certaines personnes en ont malheureusement fait les frais et avec des avions bien moins volumineux !

    Le problème, c’est qu’il fallait un précédent pour que l’on prenne conscience que les 3 sondes pitots pouvaient givrer en meme temps et que la situation pouvait conduire au crash…
    Hors il y a quand même eu 9 équipages avant eux (chez AF, je ne parle même pas des autres compagnies) qui ont réussi à ne pas boire la tasse, sans vraiment savoir se qui s’était passé d’ailleurs… mais en laissant les paramètres inchangés pendant la « bonne » minute où toutes les informations avaient disparu !
    Il aura fallu d’un équipage qui cabre un peu trop l’avion (même en ajoutant de la puissance) et d’un avion qui arrive à son plafond de sustentation… puis qui décroche… et là ça va malheureusement très vite : moins de 3min 30″ !!!

    Alors je me garderais bien de faire ma propre analyse, car comme le précise Seb, entre les différents facteurs tels que la nuit, la fatigue, le stress (induit par une situation méconnue), les turbulences, la perte de références sensorielles… sont autant de raisons qui ont conduit cet équipage à perde cet A330.

    Juste une dernière chose, pour répondre « rapidement » à Régis :
    Un tel avion qui décroche (à plat) peut subir des varios bien supérieurs à 10.000 ft/min sans que l’on s’en aperçoive, alors proche de sa masse max et sans info fiable…!

    British Airways a publié quelques vidéos (que l’on peut retrouver facilement sur youtube) sur la mise en situation simulée de la perte d’un A330, dans les meme circonstance (supposées) et avec des pilotes plus ou moins expérimentés : édifiant !!
    la perte maximum par l’un des équipages a été de 30.000 ft/min

    Par ailleurs, l’avion était passé en « alternate law » et ne bénéficiait donc plus de ses protections maximales, mais réduites…
    De plus les commandes de vol électriques, le mini-manche latéral et le manque de retour d’effort, rendent la perception du tangage et la récupération du décrochage très difficiles… mais ce n’est qu’un « faut problème », car pour Airbus ses avions sont « parfait » et cela ne peut etre qu’une faute de pilotage…

    Comme à chaque fois, l’erreur humaine sera certainement mise en avant par les avocats d’Airbus, pour minimiser les causes initiales de la perte de contrôle (le givrage simultané des pitots) et pour préserver les ventes d’un avion « star » dans un marché aéro bien chaotique, où la lute pour la première place fait rage… et AF mettra en avant « l’inconnu » auquel aura fait face ses pilotes, par manque de fiabilité d’Airbus et le givrage simultané des sondes… tout ça pour ne pas remettre en cause sa structure interne, sa formation, ses manuels traduits en français, ses procédures adaptées et ménager la susceptibilité de ses équipages, mais surtout de ses (trop) nombreux syndicats !!!

    Et les victimes dans tous ça………….?!

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  • par FLEURISSON Régis

    Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Je suis élève pilote.Il est évident que la majorité d’entre nous se pose la question: quelle aurait été la meilleure atitude face au décrochage de l’avion dans les circonstances décrites ou tout au moins comprises au travers de l’étude de caractères techniques et d’échanges verbaux.
    ma première question: comment supporte-on une chute de 10000 ft/mn même quand on est pilote pro?
    ma seconde question: l’avion présente lors de son décrochage un roulis « saccadé » et important qui laisserait entendre que le décrochage n’est pas -pour peu qu’il soit parfaitement perçu- symétrique ou très stable. Comment peut-on récupérer un avion qui finalement part peut-être en vrille? Si l’on pique alors que l’avion décroche et s’engage simultanèment sur une vrille on risque momentanèment de faire un tonneau; il faudrait piquer tout en récupérant la portance sur l’aile basse pour équilibrer les vitesses des ailes et finalement récupérer du décrochage. est-ce vraiment une procédure logique? est-ce faisable?
    troisième question: qu’en est-il de l’intégrité structurelle de l’avion pendant cette phase?

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  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Tout à fait d’accord avec le commentaire de Seb si ce n’est que dans de nombreuses compagnies (pas forcément françaises peut être…) la récupération de situations inusuelles ne se fait pas forcément à basse altitude ni avec les références baros.

    Je me rappelle d’une séance ou nous avons dû ramener l’appareil du niveau de croisière au sol sans aucune indication vitesse…. pitch and thrust ça se fait … et c’était sur un bi-réacteur lourd.

    Je précise que je ne parle que de procédure d’entrainement ici et en rien d’un jugement de cet accident dans le sens ou les circonstances exactes dans lesquelles le PF a repris les commandes restent assez floues.

    Chris.

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  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    Pour tenter de répondre à une de vos interrogations sur la mesure de vitesse: la vitesse de l’avion dans l’air se mesure avec des sondes de pression -les pitots-. Il existe un autre moyen de mesurer cette vitesse par anémométrie laser, mais ce type de mesure n’est pas embarqué sur les avions de série. Il n’est pas possible d’utiliser le GPS pour mesurer cette vitesse car le GPS ne mesure qu’une vitesse par rapport au sol, sans prendre en compte le vent.

    Lorsque la mesure de vitesse est défaillante (pour x raisons; un tube bouché par du givre, ou par des insectes) le pilotage doit s’effectuer en affichant des paramètres d’assiette (on donne à l’avion une attitude par rapport à l’horizon) et on affiche une puissance moteur, ceci est vrai pour n’importe quel avion (Boeing, Airbus, piper, cessna etc.) et c’est la préocédure à suivre en cas de panne de vitesse. Dans le cas précis il n’y a pas besoin de se réferrer à des tables complexes comme cela a été prétendu dans les médias: 2.5° est un bon ordre de grandeur et c’est précisément l’assiette qu’avait l’avion avant la panne;

    L’enquête déterminera (ou non) les raisons pour lesquels la procédure n’a pu être suivie avec succès, mais on peut certainement mentionner un stress intense lié à une situation non normale, des turbulences qui peuvent rendre difficile l’affichage d’une assiette donnée, des conditions de vols sans référence extérieure (nuit, dans un nuage) qui peuvent mener à des attitudes inusuelles par illusion sensorielle, des facteurs humains (fatigue, partage des tâches etc.)

    L’entrainement des pilotes de ligne du monde entier se limite en matière d’attitude inusuelle à récupérer un décrochage à faible altitude, là où le temps pour réagir est le plus faible, et sur un appareil dont les sondes de vitesse sont opérationnelles. C’est une manoeuvre que savent exécuter les pilotes du monde entier. Malheureusement les décrochages sont impliqués dans de très nombreux accidents car les pilotes victimes n’ont pas nécessairement conscience qu’ils sont dans une telle situation de décrochage, et bien souvent l’action réflexe consiste à vouloir refuser le sol en tirant sur le manche alors que pour rétablir une attitude saine il faudrait pousser sur le manche. Il existe hélas de nombreux cas d’avions de ligne victimes de pertes de contrôle à altitude assez élevée pour prouver que récupérer une attitude inusuelle sur avion de ligne est un exercice difficile, et qui l’est d’autant plus que les indications de vitesse sont fausses, ou que l’alarme de décrochage se déclenche par intermittence.

    Seb

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  • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
    N’étant pas vraiment spécialiste, je suis plutôt perplexe lorsque je lis ce point. En fait, plus je lis, moins je comprends.

    Il est évident que l’appareil a rencontré des problèmes techniques (sondes ?), ce que je ne comprends pas, ce sont les raisons pour lesquelles l’avion est resté à cabrer pendant une grande partie de l’accident.

    Je n’ai heureusement jamais eu à connaitre ce genre de situation, et c’est pourquoi du fond de mon confortable fauteuil je vais essayer de prendre toutes les précautions possibles dans mes mots – et veuillez me pardonner si je blesse qui que ce soit avec ceux-ci.

    Pouvez-vous m’expliquer ce qui a pu inciter les pilotes à maintenir une assiette positive ?
    Est ce le stress intense d’un avion tombant déjà assez rapidement ? Est-ce parce qu’il aurait été plus dangereux de se mettre en assiette à piquer sans instrumentation fiable ?

    Quelle solution technique serait envisageable si les sondes d’un avion de ligne venaient à ne plus fonctionner (que ce soit pour cause de givrage, ou tout autre raison) ?

    Je suppose que les réponses à mes questions se trouveront dans le rapport final d’enquête, mais je tente ma chance ici quand même.

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    • Le point du BEA sur l’enquête sur l’accident du vol AF447 Rio-Paris
      Vous mettez le doigt sur un problème technique qui a été lourd de conséquences. Au sein de la rédaction d’Aerobuzz.fr, nous préparons une analyse de la note du BEA. Laissez-nous un peu de temps. Nous vous apporterons quelques éclaircissements. Nous n’avons évidemment pas la prétention de nous substituer aux experts officiels, ni la prétention de vouloir expliquer ce qui s’est effectivement. Nous souhaitons juste décoder la note du BEA et souligner, comme vous l’avez fait, quelques points qui posent question. Gil Roy

      Répondre

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