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Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?

Pendant la grève des contrôleurs aériens des 2 et 3 avril 2012, une transplantation cardiaque n’a pas pu avoir lieu. Les aiguilleurs du ciel sont montrés du doigt.

A qui profite la polémique ? C’est sans doute la question que se posent les contrôleurs aériens français dont l’image déjà passablement ternie auprès de l’opinion publique vient d’en prendre un nouveau coup avec ce que l’on pourrait appeler « l’affaire du cœur de Metz ». Lors de la dernière grève du contrôle aérien, les 2 et 3 avril 2012, un Beech 1900 d’Air Atlantique Services qui venait chercher un cœur pour une transplantation cardiaque, à Metz, à du rebrousser...

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31 commentaires

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Arrivée de nuit 23h à Marseille.

    Passant le FL 190, j’entends du personnel faisant des travaux au sol sur la fréquence approche, je m’en étonne auprès de la contrôleuse.

    Réponse: regroupement de fréquence
    je ne connais pas ce terme, je demande à préciser: est ce une « clairance contrôleur » et là basculement dans la quatrième dimension.

    Dixit: j’ai largement le niveau pour gérer trois fréquences, je suis chef d’équipe, de toute façon il n’y que nous sur la fréquence (une minute plus trad nous passons à 4…), mes 5 collègues sont là avec moi, etc, etc
    Le seul mot de « clairance » sur la fréquence a déclenché l’ire de cette contrôleuse.

    Fly Safe.

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    J’ai trente ans de carrière dans un grand centre de contrôle, je n’ai jamais fait grêve, ne serait-ce qu’une seule journée, et je n’ai jamais été syndiqué. J’ai été très souvent en désaccord profond avec les syndicats et avec beaucoup de leurs revendications. Ce que je puis dire cependant, c’est qu’après avoir malgré moi assisté à de nombreuses situations de grève, j’ai toujours, je dis bien toujours, constaté que ces jours là les vols EVASAN étaient traités avec autant, si ce n’est plus, de priorité que d’habitude. Et certainement plus, parce que les contrôleurs ayant bien conscience que leur grève était impopulaire mettaient un point d’honneur à, surtout, assurer avant tout le bon déroulement de ces vols.
    Il est certain que dans cette affaire il y a eu un énorme malentendu, ou un très malheureux concours de circonstances, appelez ça comme vous voudrez.
    J’espère que la polémique sera close.

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Et beh… c’est la fête !

    1/ Sur la question de la greffe qui n’a pas pu avoir lieu, il est très vraisemblable qu’une enquête sera conduite afin de déterminer ce qui s’est réellement produit. C’est peut-être un peu dommage de lancer une polémique sans avoir les résultats de la dite enquête mais dans Aérobuzz, il y a buzz, donc ce n’est pas tellement étonnant.

    2/ Concernant le droit de grève : celui des contrôleurs aériens est encadré depuis 1984 par une loi spécifique (84-1286 pour les curieux) ainsi que par un décret d’application (85-1332 pour les mêmes curieux). Que disent ces textes ? En cas de grève dans les services de la navigation aérienne, les vols intéressant la continuité gouvernementale, la défense nationale, la préservation des intérêts et besoins vitaux du pays, les missions de protection des biens et des personnes, les vols de continuité territoriale (Corse, TOM) doivent être assurés en toutes circonstances.
    Donc, à priori, dès lors qu’un vol est EVASAN, il passe. Sous réserve quand même que la mention qui va bien soit effectivement mentionnée sur le FPL (seul moyen pour que le contrôleur soit in fine informé/requis).

    3/ @Trozorible Concernant le PPL payé durant la formation initiale : c’est une information exacte pour ce qui concerne les contrôleurs issus des concours externe et interne. C’est nettement moins vrai pour les lauréats de la sélection et de l’examen professionnels. Il s’agit d’une mesure permettant aux futurs contrôleurs de se rendre compte (à l’échelle du pilotage d’un avion privé) des difficultés liées à la conduite d’une machine. En ce qui me concerne, ça fait sens, mais il est vrai que cette mesure a un coût. Pour les IR et MEP, vous êtes manifestement mal informé : seuls les pilotes des corps techniques peuvent se voir offrir ce type de formation par l’administration : il s’agit de quelques IEEAC ou ingénieurs des ponts, de plus en plus rares. Du fait de leurs statuts, les contrôleurs ne peuvent pas être pilotes des corps techniques.
    Concernant les stages aux OPS et les vols techniques : vous avez raison, je trouve que c’est une excellente idée. D’ailleurs, pour les OPS, ça se fait quasi systématiquement dans le cadre de la formation initiale depuis … la réforme de la formation au début des années 90. Pour les vols cockpits, l’organisation est plus complexe et ce n’est pas toujours possible. Notez que les équipages ne sont pas toujours très enthousiastes à l’idée de nous accueillir en poste soit parce que les conditions ne s’y prêtent pas, soit parce que ça ne leur est pas permis soit juste parce qu’ils n’ont pas envie. Mes stats personnelles sur le sujet au cours des huit derniers mois : sur quatorze vols (payés à mes frais, je le précise pour ICARE 31) nationaux sur diverses compagnies et autant de demandes… j’ai essuyé quatorze refus. Si la prise en compte des contraintes qui existent « de l’autre côté du micro » est importante pour la sécurité, un pur parallélisme des formes commanderait aussi que la formation des pilotes comprenne des stages dans les services de la navigation aérienne, non ?

    4/ @Laurent. Quelques réponses à vos interrogations :
    Statut : fonctionnaires de la fonction publique d’Etat. Les contrôleurs appartiennent soit au corps des ICNA soit à celui des TSEEAC. Il n’y a rien de secret ni sur leurs carrières ni sur leur rémunération ni sur leur temps de travail. Tout est public et publié sous forme de décrets et arrêtés au Journal Officiel (site légifrance, toujours pour les mêmes curieux, il suffit de s’en donner la peine). Le service du contrôle est donc un service public.
    Qui nous paye ? C’est une spécificité dans la fonction publique d’Etat, les services de la navigation aérienne ne sont pas financés par le budget général de l’Etat (le contribuable) mais par des redevances spécifiques acquittées par les usagers. Les deux principales redevances sont la redevance de route et la redevance de services terminaux, payées par les compagnies aériennes, donc par les passagers et le fret.
    Ce budget annexe permet aussi par exemple de financer le service du contrôle rendu au bénéfice des VFR (qui ne payent pas de redevances de navigation aérienne) , tout comme une partie des formations EPL ou ingénieur offertes gratuitement par l’ENAC à ses étudiants.
    Je vous donne deux liens vers le site de la Cour des Comptes :
    Le premier rapport de 2010 a été à l’époque largement médiatisé, avec souvent beaucoup d’approximations et de raccourcis. http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/2_gestion-du-personnel-de-la-navigation-aerienne.pdf
    Le second rapport, qui date de 2011 a lui été nettement moins médiatisé. Et pour cause, la Cour y constate essentiellement que les dysfonctionnements observés un an plus tôt ont été pour la plupart corrigés.
    [http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/G_personnel_controle_navigation_aerienne.pdf
    ->http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/G_personnel_controle_navigation_aerienne.pdf]
    5/ @ICARE 31. Je vous invite à la lecture des publications du Performance Review Commission d’Eurocontrol. Cette instance publie chaque année un comparatif des performances de chacun des prestataires de services de la navigation aérienne européen.
    Je cite quelques extraits (forcément choisis avec subjectivité) du rapport provisoire 2011 : “The vast majority of ACCs continued to provide a good performance, and significant improvements were observed at some of the most constraining ACCs in 2010 (i.e.Vienna, Zurich, and French ACCs).” (page 8)
    Le rapport est ici : http://www.eurocontrol.int/sites/default/files/content/documents/single-sky/pru/publications/prr/prr-2011-draft.pdf
    Vous y apprendrez que la navigation aérienne française se distingue en Europe pour ses coûts unitaires plus bas que ses voisins proches : 67€ pour la France, 93€ pour la Suisse (comme quoi, la privatisation), 75€ pour l’Espagne, 73€ pour le Royaume Uni (privatisé lui aussi), 70€ pour l’Italie. Même les Allemands font moins bien que nous avec 69€. Comme ce coût est finalement assez révélateur de la performance globale du système, je vous laisse conclure.
    Vous mentionnez par ailleurs des incidents mais ne citez aucune date, aucun exemple, aucun fait… dommage

    6/ Beaucoup de méconnaissance, énormément de clichés qui tendent donc à élever le débat au niveau … du caniveau. Il faut dire que les média généralistes, à force de généralisations, n’aident pas à l’élever, ce débat. Et le petit billet ci-dessus tend à me faire dire que ce n’est finalement guère mieux du côté de la presse spécialisée.

    7/ Malgré tout ça, j’irai au boulot demain avec le sourire, parce que j’adore mon job. C’est un boulot d’action, qui ne tolère pas l’approximation et que je fais par passion et non pas pour ce qu’il est payé ou pour un statut. Je ferai de mon mieux pour assurer la sécurité et optimiser l’écoulement du trafic, avec calme, politesse et bonne humeur. Et c’est dommage que mon sourire ne puisse pas passer à travers le micro.

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    • @ Mike Kilo
      Merci d’avoir pris le temps de rédiger cette réponse détaillée et argumentée.

      Mine de rien, Aerobuzz, malgré ses défauts, permet à chacun de faire valoir son point de vue, dès lors qu’il contribue au débat. Sachez (et cette remarque ne s’adresse pas seulement à Mike Kilo) que nous « trions » les commentaires et que nous ne mettons pas en mis en ligne les plus vindicatifs, voire injurieux. Nous publions uniquement les commentaires signés. Gil Roy

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Les contrôleurs ne font pas grève pour ce qu’ils n’ont pas actuellement mais pour le nombre de postes qui vont fermer dû aux approches qui seront supprimés dans un avenir proches.
    Oui les contrôleurs ont un bons salaire, de beaux avantages, mais si vous les enviez tant pour ces avantages, pourquoi ne pas faire contrôleur ?

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    @rouletabille:
    Lors d’un vol VMU (vol médical d’urgence) ou EVASAN , une mention est ajoutée au plan de vol dans la case RMK sous le format suivant « STS/HOSPITAL FLIGHT » ce qui informe les organismes qui traitent le plan de vol du caractère « transport médical » du vol concerné.

    De plus, dans ma précédente compagnie un fax est normalement envoyé à un bureau de piste précisant l’immatriculation, le type d’appareil, le trajet avec les heures de départ/arrivée de l’ensemble de la mission.

    Les missions VMU sont particulières. Les compagnies qui les effectuent sont « titulaires » sur leur secteur car elles répondent à un cahier des charge précis dans ce cadre de mission relatives à un contrat multi régions sur appel d’offre. On n’effectue pas ce type de mission comme ca.
    Les centres de coordination « organe » des hôpitaux ont une liste de transporteurs « titulaires » à contacter en priorité.

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    AF pense a supprimer les facilites de transport de la dgac compte tenu des prejudices subis … la cie est au bord du gouffre et ils en rajoute ..

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Je suis impressionné  » ils », « anti-aéronautique », « ces gens »… autant de mépris sur un site aéronautique , .Après avoir lu ce qui précède on pourrait réhabiliter les buchers: Il est plus qu’évident , que « ces gens » se transforment les jours de grève pour nuire à l’humanité et refusent les Evasans du haut de leur tour maudite.
    Plus sérieusement si le plan de vol est rempli correctement que les réquisitions sont prises les vols sanitaires ne sont pas impactés par les gréves et se posent en général même plus rapidement car il y a moins d’avions dans l’espace aérien. Les centres en routes et les grands aéroports sont astreints à un service minimum, pas les petits terrains qui dans ce cas font l’objet de réquisitions seulement si travail en amont a été fait, ce n’est pas le boulot du contrôleur mais qui veut tuer son chien l’accuse de la rage.

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    un malheureux loupé, qui n’est pas du aux contrôleurs .. on a oublié de dire à celui qui aurait pu/du ouvrir la TWR pour ce vol bien évidemment prioritaire qu’il fallait le faire ….

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Les contrôleurs aériens sont comme tout un chacun. Dès que l’on a une parcelle de pouvoir , on est tenté de l’utiliser à son profit. Les fonctionnaires, fonctionnaires payés par l’impôt, ou les taxes , ce qui est la même chose, ne devraient pas avoir le droit de grève. Mais le plus grave, c’est qu’ils ne sont pas formés pour faire la part des choses entre le pouvoir et ses conséquences lorsqu’il est mal utilisé. De plus vu leur rémunération scandaleuse et leurs horaires de travail non moins scandaleux (voir les études de l’institut « IFRAP » qui pointe l’efficacité des organismes publics) Ils pourraient avoir la décence de la fermer.
    Qu’ils songent à la réaction de Ronald Reagan: tous virés.
    Un contrôleur aérien est au service des pilotes. C’est ce qui justifie leur job. Confortablement assis dans leurs fauteuils. Les pilotes , eux , lorsqu’ils ont un problème, n’ont que peu de secondes pour agir. Et je parle d’expérience…

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    • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
      « ne devraient pas avoir le droit de grève… »

      Pourquoi certains auraient le droit de faire et pas d’autres ? Parce que Monsieur en décide ainsi ? Mais tu te prends pour qui pour dire ça ? Pfff…

      « Les pilotes , eux , lorsqu’ils ont un problème, n’ont que peu de secondes pour agir. Et je parle d’expérience… »

      Et alors ??? WTF ??? C’est justement ça qui est intéressant ! Fallait pas faire pilote alors, éboueur c’est pas stressant je te conseille 😉

      Et donc du coup tu te sens supérieur à un controleur parce que tu n’as que « peu de secondes pour agir  » ? Pfff…

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  • Petite précision
    Il me semble que c’est Atlantique Air Assistance basé à Nantes.
    Et que le plan de vol ne précisait pas qu’il s’agissait d’une évasan.

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Bonjour,

    Étant pilote privé, il m’est arrivé d’avoir a faire a des contrôleurs dont on avait l’impression « et merde encore un pilote du dimanche qui vient nous faire ch…. », pour transiter, avoir un contacte dans les SIV.

    Une autre fois, il y a eu un échange de contrôleur, d’un homme nous sommes passé avec une femme, je vous explique pas comment elle parlait sèchement et désagréable en plus, je me suis dit a moi même « toi cocotte il va falloir te calmer » et pan sa n’a pas loupé elle s’est étouffé en collationnant.
    Après elle était devenue toute mielleuse comme quoi !

    D’autres sont super, indulgent, un brun moqueur voir même un peu joueur.
    On ne peut pas tous les blâmer!
    Ce que j’ai peur dans un avenir proche, c’est, que le contrôle aérien devienne privé et que chaque personne qui va contacté, une SIV, TMA,CTR se verra proposé une petite taxe. Mais le service sera assuré pour tous!!

    A médité

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    voila je suis en route pour Lille et pour la deuxieme fois ce cette année je vais louper mon vol retour sur Lyon, galérer pour rentrer chez moi a 23h et ne pas voir ma fille ce soir… Bien sûr rien à voir en gravité avec une transplantation cardiaque mais franchement, ces gens qui travaillent 20h par semaine pour 4 à 5000 euros nets par moi et qui profite de leurs astreintes pour jardiner sont ils les seuls a penser qu’ils ont des métiers stressants ? Privatisez… vite…

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Pauvres contrôleurs !
    Pas assez payés !
    Travaillent trop !
    Font un travail stressant !
    N’ont pas les moyens de travailler dans des conditions de sécurité suffisantes !
    Il n’y a qu’une seule solution pour eux : changer de métier …
    Il n’y a qu’une solution pour les autorités : accorder l’équivalence de diplômes avec les militaires pour combler le vide après la masse des départs des démissionnaires qui auront lu ce message.
    mdrrrrrr

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Un service minimum d’urgence devrait être applicable dans ce cas.

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Il faudrait peut-être, pour un peu d’objectivité, dire pourquoi il y avait grève…
    C’est justement pour protester contre la fermeture programmée des services de contrôle d’approche sur de nombreux terrains où la grève a été très suivie. Cela rendrait, par exemple, les vol EVASAN définitivement impossibles sur des terrains comme MNL. La grève est un droit et l’état a mis en place un service minimum, faut-il le rappeler aux pleureuses diverses.

    Répondre
    • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
      @ Flagoo qu’il me pardonne d’avance je ne cherche pas à le dénigrer, je m’interroge juste un tout petit peu.
      Le fait de supprimer des contrôles d’approche ( stations physiques au sol) ne supprime pas pour autant le contrôle d’approche d’une zone toute étendue qu’elle soit !!! Il y a des terrains IFR pas toujours contrôlés qui sont sous des TMA non gérées par ces mêmes terrains, par exemple à Calais !!! Il y a aussi des zones qui semblent exister par je ne sais quelle raison, l’APP Lourdes entre 2500-4500ft au dessus c’est Pyrénées ça fait mince en épaisseur et surface d’emprise au sol, mais il doit y avoir une raison ou plusieurs. Il y aurait plutôt une agglomération de zones sous la coupe d’un même centre de contrôle d’approche, avec je l’espère des effectifs renforcés si besoin !
      Les ÉVASAN pourraient se faire aussi ça n’empêche rien, d’être contrôlé par Strasbourg ou Paris pour le cas de MNL, jusqu’à la bascule avec la Tour, en Ifr ou VFR indifféremment, après la seule contrainte qui pourrait être gênante pour le cas de MNL serait une fermeture du terrain la nuit, ou alors sans contrôle ATC local ce qui augmenterait les minimas en IFR, pénalisant en cas de mauvais temps, mais ça c’est une autre affaire.
      La grève est un droit, on en est tous bien conscients mais en abuser me fait penser au conte du petit garçon qui criait toujours au loup, au final tout le monde se fiche du bien fondé des revendications liées à la sécurité de transports, pourquoi ne pas se rapprocher des autres pays européens pour en retirer le meilleur de chacun, et ainsi faire pression pour une harmonisation des procédures
      Merci et sans rancune aucune,

      Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Pour la petite histoire, écœuré par cette attitude, j’ai envoyé le mail suivant au syndicat CGT des controleurs (lequel se félicite, sur son site, du « SUCCES » de la grève).

    Mesdames et Messieurs les délégués syndicaux CGT du contrôle aérien.
    Union Syndicale Aviation Civile – CGT – 1, rue Vincent Auriol – 13617 Aix-en-Provence cedex
    contact@usac-cgt.org – Tel : +33.4.42.33.76.85 – Fax : +33.4.42.33.76.94

    Je souhaite de tout cœur, que lors de votre prochaine grève, l’un de vos proches les plus aimés, décède en raison de vos actions totalement irresponsables qui n’ont d’autre but que de viser à étendre encore, si cela se peut, vos privilèges catégoriels de fonctionnaires, au détriment du bien public auquel vous êtes sensés adhérer et dont vous vous foutez complètement. Sans parler des énormes ennuis que vous faites subir aux passagers pris en otage et des pertes financières des compagnies (cela, vous vous en moquez: vos salaires arrivent toujours grâce à MES impôts) HONTE à VOUS
    PS: si vous avez un peu de courage, publiez vos feuilles de salaire ANNUELS par catégorie d’emploi…
    PJ, article paru dans le Républicain Lorrain le 6 Avril 2012

    Je n’ai, bien évidemment, reçu aucune réponse d’un responsable.

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Il n’y a pas plus anti-aéronautique qu’un controleur aérien français.
    Ils font un tort considérable,principalement aux petites compagnies, et à notre Pays tout
    entier par la mauvaise image qu’ils donnent à l’extérieur.
    Ils bénéficient de salaires parmi les plus élevés du monde des controleurs aériens et d’avantages considérables ( Conditions de travail – Statut – Billets d’avion gratuit)
    Le plus grave reste le fait qu’ils sont « incontrolables ». On ne peut meme pas vérifier (la nuit surtout) que l’effectif prévu est bien en place. Un seul controleur en poste pour 3 de prévus, au Bourget par exemple. Les incidents suite à une non-présence des controleurs prévus dans l’effectif ne manquent pas. Il serait bon de donner un bon coup de balai dans ce « bunker » CGT que représente le centre d’Athis-Mons par exemple, et d’autres encore….

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    C’est très surprenant ce que vous écrivez : lors des grèves des contrôleurs aériens, une liste de vols autorisés est mise en place et les vols « hopitaux » sont des vols prioritaires, qui sont intégrés de fait dans cette liste.
    Ce n’est pas le contrôleur aérien, dans sa tour, qui décide quel avion a le droit de se poser et quel avion n’a pas le droit de se poser !
    Vos chiffres concernant le nombre de vol annulés en province sont surprenant également … et vous ne mentionnez pas s’il auraient été annulés parce qu’ils n’ont pas pu décoller de la province ou parce qu’ils n’ont pas pu décoller d’Orly…

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Bonjour,

    Je suis simple Pilote PPL et pas contrôleur mais la Météo était-elle si mauvaise ce jour la ?

    Un changement de régime (d’IFR vers VFR) aurait-il pu avoir lieu plutôt que d’annuler le vol ?

    Cordialement.

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    La protestation « si on avait su » est un aveu de carence, car même en grève les contrôleurs doivent avoir leurs yeux et leurs oreilles ouvertes, c’est la loi (même si ils n’agissent pas)

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Bonjour Gil,

    j’avoue qu’une telle chose puisse se produire m’interpelle. Un transport d’organe ou d’une équipe de médecins chargé d’effectuer un prélèvement, reçoit un indicatif « EVASAN » qui lui octroit en général un plan de vol en ligne droite du point A au point B, avec toutes les « clearances » nécessaires.
    D’ou ma question: est-ce que les controleurs ont refusé un vol « evasan », ou un vol « normal »?

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Bonjour,

    Je ne suis pas contrôleur aérien, mais pilote privé, il me semble que le commandant de bord aurait pu informer par radio, le contrôle de Metz de son arrivé imminente sur cet aéroport Lorrain et du caractère particulier de son vol, même en grève, les contrôleurs sont à leur poste, à l’écoute. Tout le monde était probablement au courant qu’il s’agissait d’un vol pour transport d’organes , puisque de tels vols se font généralement sous plan de vol…. Le contrôle, bien qu’en grève n’aurait pas fait de zèle et l’avion se serait posé, sans problème. De plus le commandant de bord est seul maître à bord, il aurait parfaitement pu se poser à Metz, même sans autorisation du contrôle, il aurait simplement dû s’expliquer et argumenter sur la pertinence d’avoir atterri sans autorisation.
    Effectivement, je me demande aussi à qui profite une telle situation, les petits aéroports, aérodromes sont en dangers, car pas toujours rentable, faut-il donner du grain à moudre à ceux qui cherchent à fermer certaines bases ???
    Bon vol à tous

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    il y a une bonne dizaine d’ années, faute d’ assitance en vol, un avion qui devait prendre un coeur avait eu un accident, ne serait -il pas possible d’ accorder un code transpondeur spécial  » urgence  » ce qui éviterait ( en principe ) tout problème.
    on peut aussi se poser la question si le Cdt de bord a tiré la bonne sonnette ? je pense qu’avec un bon coup de gueule en l’ air, et les mots justes, il aurait pu  » reveiller  » les contrôleurs , n’ a t-il pas été un peu trop administratif ? ou n’ a t-il pas été formé pour effectuer un tel transport ?
    curieux que les médecins qui étaient à bord n’aient rien dit ?
    le but du vol avait-il été précisé sur le plan de vol ?, peut être prévoir une case spéiciale pour ce faire.
    visiblement, la procédure est à revoir et ne pas confier ce genre de transport à n’ importe qui. les pilotes du SAMU ont un complément de formation, peut être faire de même.,
    à ce jour, il semblerait que tout un chacun, dûment breveté, peut transporter un élément à transplanter, ou un bléssé, sans formation spéciale…ne serait-ce que celle dispensée aux chauffeurs qui font du VSL.

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Sous quel statut travaillent ils ? Qui les paient ? Est-ce du service public ou pas ? Est-ce qu’ils ont peur de perdre des avantages et donc travailler plus pour moins ? Mais est-ce que parfois ne faut-il pas accepter et adapter si nécessaire les évolutions qui ont lieu dans tous les secteurs du travail !
    Ca va certainement ne pas plaire , mais la grève je l’ai toujours assimilée à une colère d’enfant dans un magasin devant les jouets, et apparemment dans la région de Pau et Toulouse ils avaient envie de beaucoup de joujoux au vu de leurs annulations !!! Bref, il n’y a certainement pas que des mauvaises raisons, mais j’avoue que ça me lasse.
    Si quelqu’un pouvait donner le lien vers le rapport qui étudiait le contrôle en France, merci d’avance.
    Ps : aujourd’hui un syndicat de contrôleurs de Lesquin est en grève, du coup encore des annulations et des re-routage à la pelle …

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    En ces temps où obtenir un travail en CDI au smic et à temps plein devient un luxe, il serait bien d’éviter ce genre d’esbrouf de la part de ces personnes loin d’être malheureuses….
    Alors oui ils ont des milliers de vies entre leur mains, ce sont« les moins payés d’Europe», etc…
    Mais tout de même leur ratio temps de travail/paye n’est pas le plus ridicule de France…

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Super le titre provocateur ! Forcément on clique sur le lien… Bel effet de manche ! N’ayant aucun intérêts auprès des contrôleurs, je veux tout de même réagir . Peut-on réellement imaginer une seconde que si les contrôleurs avaient eu l’info sur la « cargaison » du Beech d’Air Atlantique, ils auraient maintenu l’aéroport fermé ? Compte tenu de la responsabilité qu’ils portent tout au long de l’année et de façon anonyme sur des millions de gens je ne peux l’imaginer une seconde. En revanche, ne serait-il pas judicieux de mettre un gyrophare sur le Beech pour qu’on sache qu’effectivement il faut le laisser passer… La communication ça a du bon parfois….

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  • Les contrôleurs aériens ont-ils du cœur ?
    Il va falloir que les contrôleurs ouvrent les yeux car le déni fini toujours par faire plus mal ..

    Répondre
  • Les contrôleurs aériens…des « saigneurs ».
    Il suffit de voir que la phrase d’accueil dans leur cursus à l’ENAC est : »sans contrôle pas d’aviation » pour comprendre à quel point ces gens se croient tout autorisé.

    Montrons leur que nous savons bien nous passer d’eux !
    Sans contrôleurs comment fait on sur l’atlantique ? ou sur certains terrains en auto info à fort trafic ? Quelques règles simples et des équipages qui les respectent !
    Lors de la prochaine grève, je vous propose de massivement conduire nos vols en VFR lorsque c’est météorologiquement possible, le blocage de « l’entreprise » par les grévistes étant interdit par la loi, l’accès à une CTR ou le transit dans une TMA ne doit poser aucun problème quand bien même un contrôleur « piquet de grève » en refuserai l’autorisation d’entrée sous prétexte d’un mouvement syndical.
    Lors de l’épisode du volcan Islandais, pas de vols IFR au départ des aéroports (Bordeaux, Toulouse…) et bien nombre de Falcon et autres avions d’affaires partaient en VFR vers le Sud.

    Ensuite je propose, puisqu’il y a des économies à faire, de supprimer la formation gratuite au PPL et autres IR et MEP ainsi que le maintien de cette compétence que « nous » offrons à ces personnels, pour les remplacer par des stages en cockpit et aux ops dans les entreprises du secteur aérien.

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