L’exceptionnelle vague de neige qui a fait son apparition la nuit du 11 au 12 mars 2013 est probablement à l’origine d’un incident survenu le 12, à Orly, à un Airbus A 320 de la compagnie « Tunisair » qui a fini sa course hors de la piste.
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4 commentaires
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Un Airbus de Tunisair termine son atterrissage hors piste à Orly.
Autant on peut comprendre que les journaux quotidiens fassent leurs titres sur un tel non-évènement, autant on peut s’interroger sur la place qu’il occupe ici.
Il ne se passe pas de semaine sans qu’un ou plusieurs appareils se retrouve avec une ou plusieurs roues hors du béton (voir l’excellent site d’Aviation Herald).
On n’en entend jamais parler, mais aujourd’hui, c’est à Paris, et il a neigé ! Alors vite, profitons du scoop…
Un Airbus de Tunisair termine son atterrissage hors piste à Orly.
Vous avez raison de vous poser la question. Il nous a paru intéressant de relater cet événement pour deux raisons principales. La première est qu’il est survenu au coeur d’un épisode météorologique qui défraie la chronique hexagonale. La seconde est liée à la tentative de récupération politique affligeante.
Un Airbus de Tunisair termine son atterrissage hors piste à Orly.
Professionnels de l’aviation et du transport aérien, nous savons apprécier à leur juste valeur ces réactions démagogiques de partis politiques soi-disant responsables.
Ce qui est inquiétant c’est que cela doit être la même chose avec les sujets dont nous ne sommes pas spécialistes…
Un Airbus de Tunisair termine son atterrissage hors piste à Orly.
C’est formidable comme les politiques utilisent des arguments qui n’ont rien à voir avec le problème.
On fait de la démagogie au près des riverains. Une roulette de nez qui roule hors piste (de quelques mètres), c’est très largement dans la « bande aménagée » zone plane qui entoure la piste prévue pour que les avions puissent rouler sans subir de dommages majeurs ; et ça ne touche même pas la bande aménagée prévue au delà de la bande aménagée, ou il n’y a aucun obstacle. On est donc largement à l’intérieur des servitudes de pistes. Aucun risque pour les riverains !
Les aéroports disposent de moyens de mesure de glissance, les valeurs sont retransmises aux pilotes ainsi que le vent. Les pilotes ont des abaques qui leur permettent de savoir si oui ou non leur avion peut se poser par ces conditions (en prenant des marges conséquentes). Est-il vraiment nécessaire que des politiques qui n’ont aucun élément précis et ne savent pas commet les choses fonctionnent prennent des mesures de précautions supplémentaires ?
Quel rapport avec l’augmentation d’activité ? On veut stopper l’augmentation d’activité pour épargner les oreilles des riverains, c’est la seule raison (certes légitime, mais c’est un autre débat), mais il ne faut pas prendre l’argument de sécurité à son compte quand la problématique n’a rien à voir.