Accueil » Transport Aérien – brèves » SCARA : La privatisation des aéroports doit profiter à la DGAC

SCARA : La privatisation des aéroports doit profiter à la DGAC

Suite à l'annonce par le Gouvernement de la privatisation de l'aéroport de Toulouse, le Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes (SCARA) «réitère sa demande d'affecter le produit de la privatisation des aéroports au financement des investissements de la DGAC pour les infrastructures et la sécurité, notamment dans le cadre du « ciel unique européen ». Cette solution permettrait d'alléger l'endettement de la DGAC chiffré par la Cour des comptes à 1,2 milliard d'euros». Pour justifier cette demande, le syndicat souligne que cette...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

2 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • SCARA : La privatisation des aéroports doit profiter à la DGAC
    Il serait certainement pertinent d’expliquer au profane ce qu’est cette mystérieuse institution qu’est la DGAC… En Rhône-Alpes, on en parle surtout lorsqu’il s’agit de droits de trafic refusés, généralement au profit de Paris, et au détriment de Lyon, Marseille, Nice…
    Et lorsqu’un aéroport , en l’occurrence Lyon Saint-Exupéry, lance de gros travaux, ce qui est le cas du Terminal 1 et du Terminal 3 low-cost qui vont fusionner (fin des travaux en 2016) en un gigantesque bâtiment doublant la surface utile, les financements envisagés ne mentionnent jamais la DGAC ! Erreur de journaliste, ou réalité ?
    En ce moment, c’est Emirates, qui bataille pour obtenir 7 vols par semaine sur Dubaï au lieu de 5 au départ de Lyon-Saint-Exupéry, qui transporte déjà 100.000 passagers par an sur cette liaison, et qui doit compter, souffle-t-on en coulisses, avec les bâtons dans les roues gracieusement jetés par Air France qui ne veut pas perdre des passagers sur Roissy-Dubaï… Erreur de journaliste, ou réalité ?
    La DGAC serait le pré carré d’Air France qui veut garder sa puissance à Orly et surtout Roissy. Erreur de journaliste (ou de responsables régionaux furieux que Paris reste l’ogre aéroportuaire que connaît tout français) ou réalité ?
    Aerobuzz ferait oeuvre pédagogique en profitant de cette prochaine privatisation des aéroports de province pour éclairer ses nombreux lecteurs…

    Répondre
  • SCARA : La privatisation des aéroports doit profiter à la DGAC
    Cette proposition pourrait tomber à pic pour trouver une solution à l’impasse dans laquelle se trouve la DGAC avec son 1.2 milliard d’€ de dettes et surtout un manque de ressources financières permettant d’investir pour l’avenir (et le présent accessoirement) sauf qu’elle est révoltante puisque les 1.2 Mds résultent de l’abandon par le politique du recouvrement des coûts pour protéger les compagnies aériennes.

    Bref, le SCARA préconise l’utilisation d’un bien commun que sont les aéroports pour payer le passif laissées par les compagnies aériennes. Quant à laisser croire que ces compagnies aériennes pourraient, en quelque sorte « posséder » une part de ces aéroports, c’est escamoter un peu vite du débat que les taxes diverses et variées payées par les dites compagnies sont répercutées sur leurs clients, donc, les passagers ! Bref, Les seuls « propriétaires » de ces plate-formes sont bien les citoyens (voire les passagers s’ils ne sont pas ressortissants français).

    Cette idée illustre malheureusement trop bien le concept : « individualisation du profit, mutualisation des pertes ». S’il faut céder encore au lobbying des compagnies, peut être ne serait-il pas idiot de purement et simplement remettre en cause la fameuse taxe (franco-française) Chirac…

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.