« Comment volerons-nous en 2050 ? »
30 et 31 mai 2012 à Toulouse
Colloque organisé par l’Académie de l’air et de l’espace
Les activités liées au transport aérien sont vitales pour l’économie euro- péenne, et également pour d’autres continents, mais leur avenir à l’horizon de 2050 pourrait être compromis si un certain nombre de décisions stra- tégiques n’étaient pas prises à temps. Dans ce contexte les constructeurs et opérateurs du transport aérien réfléchissent en général à l’horizon de 20 ans comme le démontrent les prédictions de marché produites par les grands constructeurs, bien que certains, comme l’IATA ou ACARE, affichent des objectifs généraux au-delà, par exemple sur l’environnement.
La Commission Prospective de l’Académie de l’air et de l’espace, composée d’experts d’origines diverses, a étudié les problèmes du transport aérien à l’horizon 2050 et a produit après deux années d’intenses travaux ses premières recommandations conformément à sa feuille de route.
Ces recommandations, publiées sur le site de l’AAE, sont étayées par les résultats des études menées sur chacune des activités constituant le transport aérien et une des originalités de cette démarche est d’avoir traité les interactions entre les différents domaines. En outre l’indépendance des points de vue émis est à souligner.
L’objectif de ce colloque est d’affiner et consolider des points de vue et des recommandations qui pourraient être partagés par l’ensemble des acteurs concernés quant aux mesures à prendre, à temps, pour répondre aux besoins du transport aérien européen et mondial à l’horizon de 2050. En point de départ la croissance du trafic mondial et régional a été estimée à partir des évolutions sociétales et économiques. Les exigences des passagers et leur sécurité, la disponibilité et le coût de l’énergie, la capacité des infrastructures et la gestion de la circulation aérienne, les besoins de moyens spatiaux, les concepts d’aéronefs associés à leurs performances et à leur fiabilité, la prise en compte des effets sur l’environnement, pour l’es- sentiel, constituent un système complexe, trame du colloque. Son analyse par l’Académie a conduit à émettre des alertes, et identifier des fausses bonnes solutions ; des recommandations d’actions à l’attention des déci- deur ont été formulées pour chacun des aspects précités.
Le colloque se veut être un lieu d’échange fructueux sur ces sujets, sans tabou. Les premières conclusions seront confrontées aux différents points de vue émis par des experts reconnus internationalement, et des discussions avec l’audience seront encouragées par les modérateurs des sessions.
En conclusion des actes, le rapport final du travail de la commission sera publié en tenant compte des points de vue exprimés lors du colloque et sera largement diffusé au sein de la communauté aéronautique, avec une atten- tion particulière aux responsables tant politiques qu’industriels, sans oublier les chercheurs et les éducateurs.
-*Mercredi 30 mai 2012
– Vision de l’économie et société en 2050 ; incidence sur la demande du marché
– Qualité du service attendu en termes de sécurité, attractivité, comodalité et sûreté
– Construction aéronautique : les produits futurs et le maintien des compétences européennes
– Énergie : les besoins et disponibilité à des conditions écono- miques acceptables
– Structures d’exploitation : seront-elles suffisantes en 2050, quelles solutions s’imposent ?
-*Jeudi 31 mai 2012
– Environnement : comment répondre aux réductions annon- cées compte tenu de l’accroissement prévu du trafic aérien ?
– Gestion de la circulation aérienne : comment satisfaire les exigences attendues en 2050 ?
– Espace : comment en tirer partie pour améliorer les services du transport aérien ?
– Qu’a-t-on bien estimé, qu’a-t-on sous-estimé pendant le colloque ?
– Quelles leçons doit-on tirer des travaux du colloque ?
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30-31 Mai 2012 - Comment volerons-nous en 2050 (ANAE)
En 1909 mon arrière grand-père fut un pionnier de l'aviation sur bi-plan SOMMER, en 1939 mon grand-père fut engagé volontaire et vola sur Curtis H75 et Morane-Saulnier 406, mon père fut para militaire, je suis FI bénévole en aéro-club, quant à 2050 j'ai peur de faire des prévisions trop pessimistes !