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8,33 kHz : l’Europe accorde 7,9 M€ à l’aviation légère française

© FFA

Après un refus en 2017, l’Europe vient d’octroyer à la France un soutien financier de 7,9 millions d’euros pour aider l’aviation légère à s’équiper en radio à espacement de fréquence «8.33 kHz».

La règlementation européenne impose désormais aux exploitants d’équiper les aéronefs d’aviation légère d’une radio à espacement de fréquence « 8.33 kHz » en remplacement de l’équipement radio à espacement « 25 kHz ». L’objectif pour l’Europe est de multiplier par trois les fréquences disponibles pour l’Aviation. En France, les exploitants ont jusqu’au 1er janvier 2021 pour se mettre en conformité. « Les investissements financiers indispensables à cette conversion sont conséquents et estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros. », précise la DGAC.

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38 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Bonjour,
    S’il faut réduire l’incrément des fréquences, c’est qu’il y a de plus en plus de besoins et plus assez de fréquences disponibles.
    C’est dû à l’augmentation vertigineuse du trafic aérien qui devrait tripler d’ici 2050. C’est la conséquence du phénomène du « low cost » qui ne permet même plus à des compagnies comme Ryanair d’avoir des pilotes salariés mais des mercenaires « à leur compte » dont les conditions de travail et la formation continue laisse à désirer (ex. Les heures de simulateurs).
    Le métier de Pilote de Ligne a perdu de son prestige et les salaires ne sont plus en phase avec ses exigences (discipline, santé, formation, risques, vie de famille…).
    L’aviation générale n’est plus encouragée et trop chère, même pour voler sur des avions qui ont plus de 40 ans.
    L’exigence de visites médicales est infondée au vu des causes d’accidents rarement dus à un problème médical du pilote, même « âgé », mais plutôt à des fautes de pilotage par manque de formation. Maintenir l’obligation de visite Classe 2 est basé sur une gestion des risques archaïque. Le certificat du généraliste n’est qu’une hypocrisie qui ouvre la porte à la fraude (si ce n’est le copinage ou la corruption).
    Alors pour arrêter de bouffer les fréquences radio, il faut supprimer les vols low costs, et revenir à des compagnies « haut de gamme » qui ont les moyens d’assurer la sécurité, la maintenance, former et payer le personnel navigant et au sol.
    En réduisant le trafic aérien de ligne, on réduira aussi la pollution de l’atmosphère.
    Il faut aussi promouvoir l’aviation générale libre de loisir et de voyage et aménager le pays avec suffisamment d’aerodromes pour assurer les déroutements en sécurité. Voyez la quantité de citoyens des usa qui volent régulièrement pour se rendre à leur travail, aller en vacances etc au lieu de prendre leur voiture. Il faut pour cela des petits avions sûrs tels que des Cessna 150 ou 170 avec 4 a 6 places et une visite médicale de contrôle des sens essentiels au vol (vue, ouïe, cœur, troubles psychiques, incapacités motrices…). Les 8.33khz sont une conséquence d’une politique incohérente de l’aviation civile et des fédérations qui s’accrochent à leurs pouvoirs et privilèges, avec une EASA qui n’ose pas s’imposer du fait de leur manque de pouvoir légitime et démocratique (issu de la volonté populaire pour être clair).
    J’espère que ces quelques réflexions seront reçues de façon constructive pour le développement d’une Aviation Generale populaire inspirée de la politique d’après-guerre.

    Répondre
  • Je voudrais réagir aux propos de « HG » à mon égard. Désolé, cher monsieur, mais à l’origine, la création des aéro-clubs était faite pour enseigner le pilotage aux jeunes et surtout à ceux qui envisageait de la faire évoluer dans un but économique. C’est la raison pour laquelle la création bien souvent les Chambre de Commerce et les gros industriels ou commerçants étaient largement impliqués dans leur création. L’aviation populaire de 1936, cette fois-ci pour les militaires, en est la preuve. Mais cela a continué après la guerre. Rapports privilégiés avec l’Armée de l’Air qui cherche à recruter dans les AC, ce qui leur évite la formation de base. Dans les années 80, lorsque j’étais président d’un aéro-club, les compagnies aériennes venaient chercher nos jeunes moniteurs pour en faire des pilotes de ligne. Nous étions parfois obligés d’en changer 2 à 3 fois par an (!). Les aéro-clubs acceptent, certes, en leur sein des passionnés (j’en suis et ô combien) mais nous ne restons que des passionnés d’une activité très onéreuse alors que les bourses sont octroyées aux jeunes pour l’apprentissage de ce qui est (ou devrait) être leur vocation. Passion et vocation ne sont pas synonymes. Vous connaissez beaucoup de smicards qui ont les moyens de dépenser près de 200€ par mois pour assouvir leur passion ? Moi, je n’en ai jamais connus et je suis dans le milieu depuis 1964. Par contre j’ai connu une multitude de jeunes sans le sou qui se contentaient d’un sandwich le midi pour économiser afin de pouvoir voler. Un adulte ne peut le faire car il est rattrapé par les contraintes de la vie économiques et fiscales. Vous me direz que vous le pouvez, vous. Certes mais dans des structures tr-s petites avec un ou 2 aéronefs, pour lequel vous vous battez pour le réserver, et encore pas trop longtemp, parce qu’il y a les copains qui attendent et puis dans une telle structure qui n’a d’aéro-club que le nom, c’est mon expérience qui me le fait dire, il y a rarement le souci du remplacement de la machine, donc pas d’amortissement et quand l’avion est mort, c’est bien souvent la structure qui s’en va avec. On est loin de l’idée originelle.
    Regardez donc les statuts d’origine des « vieux » aéro-clubs et vous vous rendrez compte par vous-même.
    Je sais que mes idées dérangent certains, mais c’est la raison pour laquelle, quand je présidais les destinées de mon AC, j’avais aboli le système de paiement du moniteur uniquement par les heures de double commande. Dans un aéro-club tous les utilisateurs ont peu ou prou besoin d’un moniteur et tout le monde doit contribuer à leur salaire. Vous me direz qu’on est loin des fréquences radio, mais je dis que les aéro-clubs se doivent de s’équiper du matériel le plus moderne possible et je félicite tous ceux qui ont fait valoir des subventions pour l’ équipement de leur matériel. Quant aux privés. S’ils ont fait un effort pour acquérir ou construire leur avion, ils doivent savoir que ce genre de dépense fait partie des aléas de la passion (j’ai été également dans cette catégorie)
    C’est mon opinion et, à mon âge, je n’en changerai pas.
    Bons vols

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  • @ Pilotaillon

    Bonjour
    Oui en effet les transmissions que vous évoquez ont besoin de canaux de transmission mais elles ne se font pas sur la bande aviation COM…..
    Cela se passe sur d’autres bandes radio que la bande radio aviation 136 MHz , y compris par satellite .
    Bon d’accord ! Cela fait joli et est valorisant d’avoir « plein de canaux » sur la radio de bord …… mais pour faire quoi ?
    Salutations tropicales

    PS: Vous remarquerez que ces radios aviation « bijoux » de la technologie moderne , utilise un mode de modulation (AM) totalement dépassé qui n’est utilisé par aucune autre entité au monde du fait de son manque d’efficacité , de sa sensibilité aux parasites et aux interférences sans compter les distorsions …… Ce qui fait que de temps à autre on n’arrive pas à contacter le centre de contrôle !

    Répondre
    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Le ciel ouvert et libre c’est du passé !
      Même si je le regrette comme tous les pilotes, les espaces deviennent sans cesse plus complexe.
      Amusez-vous à écouter le 123.5 en tdp un we et je vous laisse le soin de juger de l’efficacité des échanges vis à vis de la sécurité…
      Prenez un équipage dans la même machine en navigation, qui va demain partager l’espace avec des drônes civils ou militaires, répondre à diverses obligations liées à l’environnement, aux riverains…
      Alors, c’est dommage évidement, mais nous n’avons pas le monopole et nous devons nous adapter, alors bienvenue aux IHM et matériels qui nous permettront de nous insérer « normalement » dans la diversité des futurs trafics.
      N’oublions pas non plus que nous, pilotes, font également le marché en tant que consommateur, qui génère ces nouveaux services utilisateurs de l’espace aérien.

      Répondre
      • Bonjour Pilotaillon
        Justifier le passage à l’espacement de canaux 8.33 au mauvais usage du 123.5 en tdp et aux drones est un peu fort de café .
        Rassurez vous vous ne parlerez jamais avec les drones et encore moins avec les riverains dont j’ai du mal à voir ce qu’ils viennent faire là !
        Les « vieilles radios » ont 760 canaux ce qui donne largement de la place  » en vol  » même en tenant compte d’une propagation lointaine occasionnelle .
        Une idée qui ne pouvait être retenue par nos cranes d’oeufs super performants : Pour les usages nouveaux faire des canaux « 8.33 » sur le haut de bande entre 136 et 138 MHz les satellites quittant ces fréquences déjà rognées d’un Mhz …… Trop simple !
        Pour la sécurité de vos vols , regardez dehors au lieu de compter sur votre radio !
        Salutations

        Répondre
      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        Regarder dehors reste justement la question principale de la sécurité vis à vis de la complexité et surtout des limites de l’homme…
        Alors oui je regarde dehors parce que c’est l’expérience du vol, sa substance, ce que nous cherchons tous mais je me garderais bien de dire que c’est l’attitude absolue de ma sécurité, de mon engagement de pilote.
        Je connais mes limites et celle de mes compères volants.
        Alors je comprends mon avantage à disposer d’outils de com comme celle de mon moteur, fiable et adapté au milieu dans lequel j’évolue.
        L’aviation de loisirs a l’opportunité de renforcer sa position en reconnaissant que la techno n’est pas une finalité mais une aide, comme l’ensemble des dispositifs d’information et des interfaces Homme Machine.
        Il me semble que le vrai combat est devant nous, que les matériels soient accessibles par le prix et par l’usage, étant certains que de nouvelles fonctionnalités vont apparaître, rendues possibles par le nombre de canaux disponibles.
        Nous avons l’exemple de l’ULM et du vol libre qui montrent que les convergences sont possibles. Aussi participons à ce que l’avenir soit celui qui nous correspond… dans une réflexion ou l’on pèse, cad avec un esprit constructif.
        La posture de confort ne sert qu’une génération (Merci St Ex !).
        Alors « regarder dehors » sera toujours aussi important, l’attitude du pilote, informé et conscient de la situation dans son ensemble, sur le bon canal.

        Répondre
      • je suis entièrement d’accord avec vous

        Répondre
  • « Les seules bénéficiaires des radio 8.33 sont les servitudes des grands aéroports qui ont besoin de nombreux canaux . Non ? »

    N’est-ce pas une raison nécessaire et suffisante pour l’imposer à tout le monde. N’est-ce pas là, en fin de compte, que réside toute la sécurité aérienne.

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    • Principe pollueur payeur

      Si les grands aéroports ont besoin de fréquences, que ce soient eux qui financent les radios des petits appareils

      Répondre
      • Certes mais à quoi bon laisser une partie de l’espace aérien à une partie des utilisateurs qui n’entendrait pas l’autre.
        Et le matériel nécessaire, il faut bien le payer. Non ?
        Quant à la pollution, elle concerne tout le monde petits et gros utilisateurs

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    • Bonjour Francavia
      Vous avez de la chance de communiquer avec les voitures des mécaniciens de piste et les camions d’avitaillement ! Moi je ne parle qu’avec la tour .
      Vu le nombre de canaux utilisés ils faudrait au moins dix radio COM à bord .
      Il va falloir que je me renseigne sur les fréquences pour que je puisse leurs parler « à la radio »…… Rire
      Salutations

      Répondre
      • Bonjour,

        Moi je, moi je. J’ai du mal, en ce qui me concerne à communiquer avec les gens qui commencent leur dialogue ainsi. L’aviation est un moyen de transport si sophistiqué que les décisions sont prises dans l’intérêt général pour l’amélioration de la sécurité et non pas par des gens qui commencent par : « moi je » sinon je peux vous répondre que j’ai eu pendant 10 ans une trapanelle (un vieux Jodel D 112) qui n’avait même pas de radio et quand on m’a obligé à en mettre une, je n’ai pas dit : moi je. J’ai pensé que le monde évoluait et que ma façon d’appréhender la pratique de l’aviation avec survol de l’aire à signaux en arrivant sur un terrain était révolue. Ensuite avec l’évolution de tout ça , j’étais bien content d’écouter tout le trafic sur l’aérodrome, c’était moins stressant.
        Si je comprends bien votre raisonnement, vous trouvez idiot de posséder des radios qui permettent d’aller sur des fréquences qui ne vous intéressent pas mais vous pensez que pour le faire il faudrait 10 radio COM à bord. Alors réjouissez vous avec la nouvelle réglementation vous n’en aurez plus besoin que d’une.
        Bof….

        Répondre
  • Ne parler que des particuliers, c’est faire bon marché des 600 aéroclubs français dont le parc représente 2500 à 3000 avions, tous soumis à cette règle. Cessons donc de parler de « nantis » ou autres « portefeuilles bien garnis » en rappelant que les clubs sont avant tout destinés à mettre l’aviation à la portée du plus grand nombre (à défaut de tous), y compris et surtout ceux qui n’ont pas les moyens de s’écheter – et entretenir – un avion.
    L’obligation du « 8.33 » a été une lourde charge pour tous ces clubs, j’en parle en connaissance de cause, étant dirigeant d’un club qui possède 8 avions (entretenus en interne).
    Cette subvention sera donc la bienvenue, mais reste à voir la manière dont elle sera répartie et quelles seront les conditions détaillées. Pour ma part, je ne me réjouirai que lorsque les sous seront crédités, en regrettant cette date de mars 2018. Pourquoi pénaliser ainsi ceux qui ont voulu faire les choses rapidement ? Mon club n’étanb pas dans ce cas, on me taxera pas d’intérêt personnel, ce n’est qu’un souci d’équité.
    Quant à l’attribution de cette subvention, ce n’est que justice si on songe que le Royaume-Uni a déjà obtenu plus de 4 M€ qu’il conservera quoi qu’il arrive, malgré le Brexit.
    Remercions au passage ceux qui ont obtenu ce résultat. Nul doute qu’ils y ont consacré beaucoup de temps et d’énergie, connaissant la « simplicité » du moindre processus européen.

    Répondre
    • Si la vocation de l’aviation pratiquée dans les aéro-clubs est de mettre celle-ci à la portée du plus grand nombre, faites un relevé des catégories professionnelles des adhérents (ou des parents) desdits aéro-clubs et prenez-en connaissance. Vous réviserez sûrement votre jugement.
      Mais n’est-ce pas aussi le rôle des aéro-clubs de mettre à la disposition de ses pratiquants (surtout des jeunes qui se destinent au professionnalisme) un matériel moderne ?
      Pour moi un aéro-club n’est pas une section de l’aviation populaire et si on veut assouvir sa passion, il faut s’en donner les moyens.
      Pour moi, le rôle premier d’un aéro-club est de former ab initio des jeunes qui se destinent à la Carrière. Les autres doivent consentir à tous les sacrifices nécessaires à la pratique de leur passion, comme pour toutes les passions sportives ou autres. Les jeunes qui n’ont pas les moyens bénéficient de bourses, notamment pour la pratique de la voltige.
      Un ancien président d’aéro-club qui possédait également 8 avions et qui n’en a plus que 4 + 1 ULM.

      Répondre
      • Il est heureux que vous ne soyez plus président de votre club – que vous confondez sans doute avec la branche locale du rotary.

        Un autre administrateur de club, en exercice par contre.

        Répondre
      • Nous nous sommes posés la question de savoir si nous devions ou non valider ce commentaire désobligeant, d’autant que d’une manière lapidaire et sentencieuse, vous vous permettez de trancher alors que Francavia a pris le temps de développer son argumentaire. Nous aurions préféré pour l’intérêt du débat que vous argumentiez à votre tour. Mais nous savons aussi que cela demande plus de réflexion. Les lecteurs se feront leur propre opinion.

        Répondre
      • Désolé mais le 1er role d’un aéroclub n’a jamais été de former des pilotes qui se destineraient à la Carrière, comme vous dite!
        L’aéroclub est là pour permettre à des passionnés d’aéronautique d’assouvir leur passion et de pouvoir voler sans pour autant avoir fait Carrière.
        Ensuite, si cela permet à certains de mettre le pied à l’étrier, c’est tant mieux.
        p.s: Même si ma remarque n’a rien à voir avec le sujet du « 8.33 », je voulais réagir au post ci dessus de Francavia.

        Répondre
      • Notre tableau des membres est constitué d’ouvriers, instit’, retraité, et c’est vrai quelques professions libérales….alors pas que du CSP+ comme veut faire croire Francavia…..avion du Club? Rallye 100 à 90€/h, équipé 8.33 et mode S.
        Le président (ouvrier métallurgiste)

        Répondre
  • Arrêtez de « jérémier ». Si vous possédez un aéronef, c’est que vous avez cette passion viscérale qui vous a poussé à dépenser des sommes folles pour acheter d’abord, puis entretenir régulièrement ensuite, le jouet que vous vouliez, que vous désiriez, celui sans lequel vous ne pourriez pas vivre normalement. Car, enfin, rien ne justifie plus l’aviation légère de nos jours, que le seul plaisir de voler -cher-. J’ai connu des chefs d’entreprise qui, dans les années 50 à 70 avaient leur propre avion car aucun autre vecteur de transport n’était disponible immédiatement. Ils sont tous partis ad patres maintenant et ceux qui restent sont tournés vers l’aviation d’affaires, voire commerciale tout court qui est maintenant à portée de quasiment toutes les bourses.
    Vous pratiquez une activité réservée aux seuls fanas au portefeuille bien garni, alors quelques centaines d’euros en plus en moins… Quand on aime, on ne compte pas….ou on emprunte (on ne prête qu’aux riches)
    Bons vols

    Répondre
    • par martial.dauphin@free.fr

      Et bien-sur, aucune jalousie dans vos commentaires !
      Un passionné n’est pas forcément riche, c’est réducteur de penser cela.
      Certain boivent, fument, achètent des bateaux des piscines, des apparts, des vacances à Tataouine et certaines personnes aiment voler.
      ; »L’aviation commerciale qui est maintenant à la portée de quasiment toutes les bourses ». Ce propos vous disqualifie définitivement.

      Répondre
      • Me disqualifie à vos yeux ? peu me chaud. Qui êtes-vous pour disqualifier les gens ? Vous savez seulement à qui vous avez affaire ?
        Il n’y a aucune jalousie dans mes commentaires. Où vous en voyez une ? Je fais partie de ce monde et j’ai même été président d’un (assez) gros aéro-club puisqu’il porte le nom de la ville où il est basé. Je versais au chef-pilote et au moniteur des salaires supérieurs au mien et j’ai restauré SEUL un avion ancien, et je sais ce qu’il m’a coûté. J’ai environ 700 heures de vol toutes payées ou presque (quelques baptêmes de l’air ou vols d’initiation). Mon âge et le montant de ma retraite m’empêchent de continuer à exercer ma passion, mais je la prolonge par l’écriture de livres et d’articles (historiques). J’ai commencé à piloter (peu à cause des études) à 16 ans et j’ai obtenu mon brevet de 1er degré à 19 ans en 1965. Je n’ai pas pu faire carrière car j’ai été victime d’un accident de la route juste avant de passer le concours de l’Armée de l’Air qui a affecté mon acuité visuelle de l’oeil droit et j’ai arrêté de piloter en 2006, année de ma retraite. Alors vous pensez bien que je connais tout ce petit monde où les smicards ne sont pas légion. Je n’avais pas des gros moyens, je fumais, je buvais (raisonnablement), j’ai eu un bateau (pas longtemps : la mer n’est pas mon truc). Je suis allé parfois en vacances assez loin, justement en avion et je peux vous assurer que j’aime à me remémorer mes vols (surtout ceux de voltige en Cap 10 que je ne pouvais me payer que (trop) rarement. Je ne faisais pas partie de la catégorie des plus riches mais j’ai eu (et j’ai) des tas d’amis dans celle-ci et je ne crains pas d’affirmer que pour tous ceux qui n’ont pas une situation stable donc favorisée selon les critères actuels, c’est très difficile d’assumer cette passion sauf au risque de mettre leur vie familiale ou personnelle en danger. Quant aux aéro-clubs ? Ils savent bien que c’est très dur, celui que je présidais atteignait au moins 3500 heures par an. Mes successeurs sont contents quand ils atteignent les 1500 heures et n’ont plus de salariés à temps complet voire plus du tout. Quant aux propriétaires d’avions sur la plate-forme que je connais, ce sont tous des cadres supérieurs, des professions libérales, d’anciens militaires de haut rang ou chefs de bord de compagnie aérienne, de chefs d’entreprise ou des personnes possédant une fortune personnelle par héritage ou mariage. Je n’en suis nullement jaloux, comme je vous l’ai dit plus haut, j’y ai conservé beaucoup d’amis et j’ai eu la chance , à mes débuts, d’avoir eu un héritage (dont je me serais bien passé >décès de mon père) pour me permettre de mettre le(s) pied(s) au palonnier.
        Pour finir, j’affirme que les prix des billets d’avion est maintenant accessible au plus grand nombre (je n’ai qu’à me rendre dans l’aérogare de ma ville ou dans les agences de voyage et regarder les prix et promotions pratiqués) Je vous invite à le faire et à regarder dans le ciel tous les sillages blancs le soir au soleil couchant.
        J’ai le regret de vous dire qu’à mes yeux, vous faites partie des grincheux qui voudraient toujours voler au même prix qu’en 1950, temps béni, mais révolu, de l’aviation légère (et sportive). C’est fini. On peut avoir des passions mais il faut se plier aux règles édictées par la sécurité et les principes de précaution du monde moderne. Les pilotes d’ULM, dont je fais partie, ont du mal à le comprendre, c’est peut-être là qu’il faut trouver la raison du (trop) grand nombre d’accidents dans cette activité. Je pense d’ailleurs que des règlements nouveaux viendront tôt ou tard l’affecter.
        Si vous ne pouvez pas vous payer ces nouveaux postes radio, alors économisez, vous verrez, l’effort que vous ferez lui donnera encore plus de valeur à vos yeux et vous en tirerez satisfaction…et fierté.
        Many happy landings.

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    • Francavia, pourquoi tant de haine dans vos propos et jugements ? l’aviation depuis son origine s’est nourrie de passion. Passion de la science, des choses de l’air, de la technique, des hommes, de la planète … et la liste est longue pour expliquer pourquoi on vole. Dans l’aviation, on trouve presque toutes les couches de la population; des plus hauts revenus aux plus bas. On peut voler pour pas cher sans être un nantis, on peut partager les frais, opter pour une catégorie de vol simple peu onéreuse. C’est vrai, on peut aussi dépenser plus que raison dans l’aviation mais on ne peut pas réduire à qque uns les milliers de licenciés en clubs ou en individuels qui volent, sans parler de ceux qui en vivent et qui sont loin d’être des nantis, croyez moi. Et je préfère qu’un jeune (forcément pas riche) ait la tête en l’air et trouve des structures pour l’accueillir en sécurité que s’abêtir avec tout ce que la société moderne sait mettre à disposition et là, il y a des moyens conséquents, croyez moi aussi. Bien sûr, le secteur de l’aviation générale est très disparate et fait souvent le grand écart, il n’est pas un mais pluriel et le dénominateur commun est connu, ce n’est pas l’argent. Les réactions sont nombreuses car installer ces équipements onéreux sur l’autel de la sécurité / modernité est sans doute nécessaire mais il manque de la pédagogie pour faire adhérer la corporation du premier coup. C’est mon opinion.

      Répondre
      • Si vous lisez de la haine dans mes propos, c’est que je me suis trompé dans mes propos. je n’ai de haine envers personne. je constate c’est tout. Les jeunes maintenant se tournent vers d’autres activités, sauf ceux qui veulent faire de l’aviation leur métier. Bon sang de bois ! où voyez-vous de la haine là-dedans. J’affirme que la pratique de l’aviation s’adresse à ceux qui sont les plus nantis, mais je ne déteste pas les nantis, ils sont aussi mes amis. Je suis haineux parce que je ne partage pas votre avis? On écrit 50 lignes et voilà le résultat : une incompréhension totale des interlocuteurs.

        Répondre
      • Francavia
        Vous savez seulement à qui vous avez affaire ?….et vous…c’est une attitude suffisante je trouve.
        Vous savez la gestion d’un aéro-club n’est pas la gestion d’une compagnie aérienne de transport de passager.
        En effet les « patrons et autres VIP » non que peu faire de l’aviation générale et de ses lignes régulières, (surtout lorsque qu’ils utilisent l’hélicoptère).
        Même le Président Hollande qui a utilisé le train en début de mandat, a finit par ce rendre à l’évidence et utiliser les moyens aériens avion et hélicoptère mis à sa disposition.
        Et pour le coup, le prix du billet pour un patron ou généralement l’entreprise qui paye, n’est pas abordable.
        Pour le pas en 8.33, c’est un besoin de ceux qui volent au dessus du 195 et bien qu’ils payent.
        Qui nous remboursera de nos achat de poste en 8.33, achat effectué afin d’être en conformité avec le règlement
        d’exécution (UE) n°1079/2012 du 16 novembre 2012. ?
        Les bon cobayes payent comme toujours, et je suis d’accord c’est un mauvais signal car la prochaine fois on attendra.
        Enfin 1200 euros tarif moyen par poste, c’est 12 heures d’ULM, ou une prorog de qt avion avec révision.
        Vous l’ancien président de club, préférez vous voir partir ces heures à la poubelle comme les postes en 25 kHz ?
        : »DES SOUS POUR NOS HEURES! »

        Sans rancunes cher Monsieur, qui a certainement fait beaucoup pour l’aéronautique et en parle avec passion.

        RÉFÉRENCES
        Réglementation européenne :
        Interopérabilité du réseau européen de gestion du trafic aérien :
        • Règlement (CE) N°552/2004 du 10/03/2004
        • Règlement d’Exécution (UE) N°1079/2012 du 16/11/2012
        La version en vigueur est disponible sur le site Internet EUR-Lex à l’adresse http://eurlex.europa.eu/fr/index.htm.

        Règlementation française :
        • Arrêté du 18 avril 2011 relatif à la licence de station d’aéronef
        La version en vigueur est disponible sur http://www.legifrance.gouv.fr.
        • AIC A 09/13 du 5 septembre 2013, NOTAM LFFA-A7243-13 du 30 décembre 2013 disponibles sur http://www.sia.aviation-civile.gouv.fr

        Répondre
  • Bonjour,
    Je suis un peu du coté des raleurs: j’ai du il y a 5 ans quand j’ai (r)acheté mon ex D140 en Angleterre changer la 360 cx pour une 25K neuve.
    Je ne comprends pas pourquoi on a pas laissé le 8.33 à l’espace supérieur au dessus du FL280. Il y a longtemps que les bizjets et liners sommes équipés et malheureusement encore beaucoup de fréquences 25K sont utilisés en supérieur.
    Que va t’on faire des matériels démontés sans compter les coûts (mini 1200€)?
    Ou alors il faudra rester en dehors des Classes D.

    Répondre
  • Bonne idée, cette subvention… Bien que « 20% maximum » de l’investissement soit extrêmement loin des coûts induits, puisque – sauf erreur -, on ne peut plus rien faire de l’ancienne radio qui, jusque là, marchait parfaitement bien. Quelqu’un peut-il me donner une façon efficace, réaliste et rapide, de demander cette aumône? Bien cordialement, et bons vols! Marianne SHAW, http://www.captens.fr

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  • OUI JLS69 . Sur les conseils de la Fédération FFPLUM promettant une subvention partielle du changement en 8.33, j’ai acheté et changé mon excellent ATR500 par une ATR833S à 1.142,63€ le 03 octobre 2017. Non seulement je me suis fais avoir une première fois car la subvention n’a pas été donnée, mais là une deuxième fois je suis sanctionné pour avoir écouté la loi, changé ma radio et je ne toucherai pas la subvention? oui encore une double injustice. Les fédérations AERO, il faut revoir la date de pris en compte et l’attribution à ceux qui ont écouté, respecté et changé leur radio comme demandé par nos autorités, sinon il sera difficile de vous croire à l’avenir! merci par avance de vos actions coordonnées.

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  • La subvention est bien bonne ….
    Et pour ceux qui ont exécuté à la lettre les directives avant le 13 mars 2018 ????
    Où est l’EGALITE ?
    salutations

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  • Bonjour,

    Quid des autres pays européens? Si je ne me trompe pas, l‘Allemagne est déjà passée au 8,33 depuis Mars cette année.
    Je pense que la différence de taille du parc Français peut expliquer un allongement du temps imparti à la modification. Mais se verront-ils aussi voir attribuer une aide rétrospectivement?
    Combien de pays européens sont déjà passés au 8,33 et leur survol est-il interdit aux aéronef français non équipé?

    Au plaisir de vous lire !

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  • Bonjour à tous
    Merci votre seigneurie est trop bonne ! Une aumône de 2/10 du prix , il ne fallait pas !
    Il ne fallait pas surtout obliger les manants à changer de radio sans aucune nécessité, Le problème du nombre de canaux si je ne me trompe n’est pas pour la gestion des avions en vol ou au sol mais pour les activités radio « annexes » des aérodromes . Non?

    Que dire des appareils qui restent toujours bien éloignés des CTR et autres « trucs de grands » ou des régions peu peuplées en aérodromes contrôlés , comme nous en Guyane où cinq fréquences suffisent …… Cinq quartz  » à l’ancienne » et des boutons poussoirs conviendraient …….
    Cela va faire les choux gras des fabricants et importateurs qui ont du activer leurs lobbies pour que la grosse commission européenne leur fasse ce cadeau .
    Ils doivent être schizophrène à la commission qui nous demande d’autre part de limiter les déchets , là ils en « fabriquent » un gros paquet !
    Combien de radios en bon état , certaine presque neuves ou neuves , à changer ????
    Les technocrates n’ont aucune idée des réalités et marchent sur la tête .
    Salutations

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    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Com d’hab, certains bossent et d’autres râlent.
      Continuez à vivre au moyen âge, oubliez que le reste bouge et arrêtez de casser les pieds à tout le monde !
      C’est vrai, nous aurions dû conserver le bambou la toile, le compas et une montre à gousset !
      Enfin je vous laisse le soin de l’expliquer à ceux qui doivent volent tous les jours.

      PS : merci à ceux qui se sont mobilisés pour cette bonne raison. Bon vols.

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      • Ben oui, le bambou, la toile, et la montre a Gousset.
        La définition du Robin 400, toujours, et de loin, le plus populaire en aéroclub.
        Tous ceux qui ont essayé du « moderne » , a moteur Rotax, regrettent.
        Quand aux radios 833, c’est quoi le progrès?
        Elles ont un son stéréo, plus de parasites, le son est plus clair?
        Non…
        Personne n’en installera pour une autre raison que l’obligation.

        C’est ça le progrès..

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      • Bonjour Pilotaillon
        Il me semble que pour vous le progrès c’est le dernier gadget jetable bourré de micro électronique fragile et une machine en fibre de carbone et titane à « pas de prix » .
        Je ne suis pas certain que le bambou soit encore en usage « aviation » mais le bois , lui , est toujours d’actualité et donne des machines durables , solides et légères , elles ……. et ayant un prix abordable !
        De très nombreux avions anciens « bois et toile » volent toujours à un age canonique auquel les moderne plastoc-carbone seront déclarés interdit de vol depuis longtemps !
        Pourriez vous nous expliquer où est le progrès des « modernes » radios 8.33 kHz et que vont-elles donner en plus aux pilotes y compris pro .

        Les seules bénéficiaires des radio 8.33 sont les servitudes des grands aéroports qui ont besoin de nombreux canaux . Non ?
        Salutations aériennes

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      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        Bonjour,
        Il me semble voir arriver de nouvelles formes de dialogue entre l’aéronef et les opérateurs du contrôle. Ainsi l’interactivité entre intervenants qui conditionne à la fois le partage de l’espace et la sécurité des utilisateurs, il y a les formes d’échanges et la visualisation des infos (IHM).
        Aussi, il devient indispensable de diversifier et de densifier les modes de com et nous vivons les débuts de cette évolution, dans nos jolies machines du dimanche.
        Clérences, position dans les espaces, météo en temps réel, identification… les besoins sont immenses, issus de services relayés du sol ou de l’espace.
        Alors regardons autour de nous cette évolution touche l’ensemble de notre quotidien, transport, sécurité, facilités d’usage,…
        Nous assumons aujourd’hui (notre génération) les conséquences d’un pas technologique comme en 1900, lorsqu’il fallu réformer les machines à vapeur pour adopter les moteurs thermiques.

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      • Bonjour,
        Les glass cockpits sont des ordinateurs, avec leurs bugs, leurs crash, leurs mise a jour, leurs contraintes de températures etc. En cas de panne plus d’instruments.
        Alors que les instruments classiques mécaniques sont d’une fiabilité à toute épreuve en plus d’etre bien plus lisibles.
        Les Glass sont plus légers et offrent des marges plus importantes aux constructeurs.

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