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Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille

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Gil Roy

L’école spécialisée dans la formation de pilotes privés et les vols d’initiation étend sa couverture géographique. Sa 10ème base débute ses opérations le week-end du 23-24 octobre 2010 à Lille-Lesquin.

Après Lognes, en juin 2010, c’est à Lille-Lesquin que Aeropilot a choisi de s’implanter. Les locaux de son nouveau centre sont situés dans la zone aviation de loisir de l’aéroport. Ils bénéficient d’un accès direct vers le parking avion. Les premiers vols sont programmés à partir du 23 octobre 2010. Dans un premier temps, l’école sera ouverte 5 jours sur 7 (du samedi au mercredi). Elle passera à 7/7j dès l’arrivée d’un deuxième pilote-instructeur. L’embauche du numéro 2 dépendra du niveau d’activité. La formation PPL (A) pratique sera dispensée sur Cessna C172.

C’est Antoine Baise qui assurera le démarrage de l’activité. Ancien chef-pilote de la base de Toussus-le-Noble, il fait partie d’Aeropilot depuis deux ans et demi. Il est également responsable pédagogique pour les dix écoles Aeropilot Pontoise-Cormeille, Rennes Saint-Jacques, Toussus-le-Noble, Nancy Essey, Lyon-Bron, Bordeaux-Léognan, Aix-Les-Milles, le Castellet, Lille-Lesquin et Lognes-Emerainville.et assure les audits auprès des instructeurs de d’Aeropilot. L’équipe pédagogique se compose de 24 instructeurs salariés à temps plein. L’effectif total de la société est de 44 salariés.

Aeropilot a vu le jour en 2001, à Pontoise-Cormeille. Il s’agissait au départ d’une simple école privée créée par Cyril Poidras et Rodolphe Rives, axée sur la formation des pilotes privées. L’entrée d’Eric Barbier dans le capital et sa prise de fonction dans l’équipe managériale, en 2006, a impulsé un nouvel élan. En 2010, l’entreprise devrait atteindre un chiffre d’affaires de 3 M€ en hausse de près de 50% sur un an. 60% du chiffre d’affaires est lié à la formation des pilotes privés (400 élèves actuellement) et 40% aux vols d’initiation.

En 2009, Aeropilot a réalisé 10.000 vols d’initiation commercialisés sous forme de coffrets cadeaux (Smartbox, Wonderbox, Rêve à la carte…) et à travers les deux grands réseaux nationaux de billetteries (France Billet et Ticketnet). Ils sont également en vente en grande distribution (FNAC, Virgin Mégastore, Cultura, Auchan, Carrefour, Leclerc, Géant, Casino…) et sur les sites internet marchands les plus connus comme Lastminute ou Nouvelles Frontières. Cette clientèle qui franchit d’elle-même la porte des centres constitue le réservoir des futurs élèves-pilotes d’Aeropilot. D’où le soin apporté à l’accueil et à la réalisation du vol d’initiation, systématiquement précédé d’un briefing. 3% des « baptisés » reviennent.

En une dizaine d’années, Aeropilot est devenu, en France, dans le domaine de l’aviation de loisir, un acteur de premier plan qui fait grincer des dents à de nombreux dirigeants d’aéro-clubs qui ont le sentiment de subir une concurrence sur leur aérodrome. Peut-être devraient-ils au contraire essayer d’analyser les raisons de ce succès qui repose non seulement sur la qualité de l’accueil, mais également sur une organisation rigoureuse et des procédures techniques et administratives standardisées. Aeropilot a même développé sa propre méthode de formation de pilotes privés reprise désormais dans le Manuel du pilotage d’avion (éditions Maxima). A noter que de nouveaux centres devraient voir le jour, en 2011, à Toulouse et à Nantes.

Gil Roy

Aeropilot ou l'histoire d'une école de pilotage qui avait révolutionné la commercialisation des baptêmes de l'air et des brevets de pilote privé
En 2010, Aeropilot compte 400 élèves-pilotes pour une majorité ont découvert l'aviation légère à travers un vol d'initiation
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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

View Comments

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    Point de secret, afin de pouvoir rémunérer correctement ses instructeurs, une entreprise structurée ne peut pas se permettre de donner dans le bénévolat . Le tarif de l'heure de vol s'en ressentira donc .
    Ceux qui ont les moyens financiers permettent à des instructeurs de vivre décemment de leur métier, c'est pas si mal.
    Aéropilot crée des emplois au même titre qu'une autre entreprise locale .
    Cela fait-il vraiment de l'ombre aux associations aéronautiques classiques?
    Cela n'est pas certain car il y aura toujours des personnes très motivées de voler qui n'auront pas les moyens financiers et dont le choix ne pourra que se porter vers l'aéroclub classique où le prix de l'heure de vol est inférieur.
    La chance est donnée à tous...

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    Bonjour à tous
    en 1976,j'ai choisi la formule entreprise,c'est à dire une ecole privée(AIR MONTAGNE,Michel KOSSA) basée à Albertville au lieu de l'aéroclub local
    L'heure de vol beaucoup plus chére,etc....etc,mais disponibilité de l'instructeur,de l'avion,car à l'époque,j'exerçais ds la restauration.
    Je voudrais remercier cette entreprise,et toutes les autres,qui ont permis,et permettent aux jeunes comme je le fus d'acceder à la carriére aéronautique,avec des prix peut etre supérieurs,mais avec une réelle disponibilité.
    Aujourd'hui,je totalise,21000 heures de vol,sur avion et hélicoptére,et je vole en tant que CDB sur un magnifique A340-600HGW,et toujours pas à la retraite car,je n'ai que 53 ans.
    merci encore à toutes ces entreprises

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    A FbS:je ne vais pas transformer ces commentaires en forum (je crois d'ailleurs que ce n'est pas un angle de vue très abordé sur les forums: dommage !),mais je précise: il ne s'agit pas de louer des avions mais de regrouper des pilotes.Chaque membre du club s'engage financièrement sur un paquet d'heures, le président regroupe le tout et va négocier avec une structure comme Aéropilot: un gros client obtiendra des réductions,pas le privé qui fait son petit vol le dimanche avant le repas chez maman (c'est honorable ,mais n'intéresse aucune stucture, "pro" ou associative)Le gros client peut être un groupe de petits privés, les heures se font, par exemple, à Lesquin chez Aéropilot et le siège du club dans un restaurant à thème aéro dans le vieux Lille.Le club peut posséder un avion passion (cub,D112,stampe, que sais-je)Confié à Aéropilot: que du plaisir, plus d'emmerdes à un bon prix!

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    A Michel : Vous avez des coordonnées de boites qui louent a des clubs des avions "a l'heure de vol", c'est à dire qui se chargent de l'entretien, a un prix raisonnable ? Parce que vu la galère infernale que c'est devenu aujourd'hui, la formule fait réver. Bien sur, pas a 500€ l'heure de vol pour un cessna 150..., ou avec un quota minimum de 500 heures par an..

    Je ne suis probablement pas le seul que cela peut interesser...

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    Bonjour,
    ça m'agace toujours cette polémique entre "l'assoce" et les "pros"
    J'ai été président d'un club qui a perdu deux avions sur trois dans des accidents à un an d'interval (avec des morts...)et qui a survécu dix ans
    aucune entreprise n'aurait survécu à la perte des deux tiers de sa flotte
    Une association le peut en faisant appel à la générosité de ses membres
    Mais ça sert à quoi? Après dix ans d'efforts et de procès (appel, cassation ,cour de renvoi etc...), on a été liquidé!
    Au 21ieme siècle,le garagiste qui fait les 100 heures et le boucher-charcutier qui fait "monit", avec l'AESA et la lutte anti-terroriste (elle a bon dos..!) c'est fini.
    L'avenir, ce sont des aéroclubs SANS avions (sauf, peut-être, un avion-passion style D112)qui regroupent des pilotes pour négocier un paquet d'heures auprès d'une entreprise et dont le bureau n'a alors plus qu'à s'occuper de la soirèe brochette et des "nav" club.
    Il faut encore convaincre que la non-possession, juste l'usage, c'est l'avenir. J'ai essayé au sein du CE d'une grande entreprise (aéronautique, en plus) et me suis heurté aux syndromes de l'individualisme et du "plus malin qu'à un plan pour payer pas cher (tu parles !)"
    pour conclure, en ce qui concerne le salaire de mon chef-pilote-moniteur-animateur-balayeur, je l'avais embauché en CES (possible en association) à 50% du SMIC plus frais de déplacement "gonflés": heureusement que je ne me suis pas pris l'inspection du travail!

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    Petit complément à mon commentaire précédent : il serait intéressant aussi de savoir combien sont payés les instructeurs salariés.

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    Avoir des écoles de pilotage à côté des aéroclubs, c'est très bien.

    Ce qui pose quand même un peu question, c'est le delta de coût entre un PPL passé en aéroclub et un PPL passé chez Aeropilot, comme le relève fort bien Benoit. Et les avions ne justifient pas ce surcoût, ils n'ont vraiment rien d'exceptionnel.

    Ca ne me gêne pas que des élèves pilotes décident, en connaissance de cause, de payer deux fois plus cher leur PPL. Chacun est libre de faire ce qu'il veut se son argent.

    Mais je me pose deux questions :

    1) Tous les clients d'Aeropilot sont-ils au courant qu'ils pourraient payer deux fois moins cher dans un aéroclub ? (Et donc voler deux fois plus pour le même prix, et donc voler e manière plus sûre, puisque plus on vole, mieux c'est !)

    2) Combien de personnes totalement ignares en matière aéronautique sont tombées sur le site Internet d'Aeropilot, grâce aux innombrables publicités, et, en voyant le tarif de plus de 12 000 euros pour un PPL, se sont dit "C'est une activité bien trop chère pour moi !" et ont abandonné toute idée d'apprendre à piloter, sans se doute qu'ils auraient pu payer deux fois moins cher en club ?

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    A benoit (suite) : L'autre différence entre un club loi 1901 et une société est que l'aeroclub ne peut pas recruter via des "packages cadeaux". Un aeroclub ne peut avoir plus de 8% de ses heures de vol sous forme de baptemes (la loi est bien faite pour eviter de faire de la concurrence aux "pros"). Ceci limite donc également le recrutement par ce biais.

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    A benoit : Oui. Mais un aeroclub, c'est une association loi 1901 et elle n'a pas le droit de faire de la pub. Eux, c'est une société, et ils sont de partout. Du coup ceux qui ne se renseignent pas sur les prix ailleurs payent plein pot.

  • Aeropilot ouvre son 10ème centre sur l’aéroport de Lille
    >> 117 heures de formation à 12075 €

    C'est juste 2 fois plus cher de passer son PPL dans cette école que dans un aéroclub ...

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