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Des drones costauds pour les pompiers

L’appareil d’Aerones à quelques dizaines de mètres de hauteur, alimenté en eau et en électricité depuis le sol : une plateforme élévatrice capable de monter à plusieurs centaines de mètres… © Frédéric Lert/Aerobuzz

Une citerne de 300 litres flottant dans les airs et une lance à incendie volante, l’imagination des start-up spécialisées dans le drone n’a pas de limites… opérationnelles.

Drone Hopper est une start-up espagnole qui a mis au point un appareil massif et surprenant dans sa conception : alors que la chasse au kilogramme est le credo des fabricants de drones, les Espagnols font le pari de faire voler à la verticale une véritable citerne. Certes de capacité modeste, 300 litres, mais tout de même…

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8 commentaires

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  • La photo montre que cela fonctionne …….. du moins dans le vide, quand le jet frappera une surface solide, c’est là que l’on verra si le drone est capable d’encaisser le retour de pression.

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    • Oh, la la. Vous avez besoin de vous pencher sur les travaux de Robert Esnault-Pelterie.
      Juste à votre avis, une fois qu’elle a quitté son pas de tir, la fusée Ariane continue de s’élever parce que sa flamme s’appuie sur quoi ? et lorsqu’elle est dans le vide au delà de l’atmosphère ?
      Le « pipi de sansonnet » que l’on voit sur la photo ne risque pas d’éteindre un incendie.
      Je lis aussi qu’un de ces drones auraient une puissance installée de 324 kW. C’est à peu près 3 fois la puissance du moteur de l’hélicoptère de Monsieur Guimbal, le CABRI G2. Quel exploit !!!!

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      • 300kg de flotte = environ la masse de 4 passagers.
        Quelle puissance il y a dans un Robinson R44 pour comparer… L’ordre de grandeur de puissance semble bon, ce qui confirme que ça fait un gros moteur ! (pour un drone)

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      • Je ne fais pas de grand calculs dans le vide, je me contente d’expérimenter et mon expérience personnelle me prouve que le retour de force que l’on ressent en tenant une lance a incendie est bien plus grand quand le jet vient frapper un objet inamovible que quand il retombe du simple fait de la gravité. Vous pouvez faire l’essai vous même, un simple tuyau d’arrosage suffit a en faire la démonstration, bien évidement plus la puissance de sortie est grande, plus l’effet sera ressenti . Je laisse les spécialistes de la propulsion par fusée nous expliquer l’application pratique de la loi de Newton.

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  •  » ………d’être plus facile à mettre en œuvre dans les rues étroites et de monter au moins deux fois plus haut qu’une échelle : avec de l’eau poussée à 50 bars, Aerones indique une hauteur de travail de 100m.  »

    J’espère qu’ils ont prévu comment « encaisser » la poussée (actionréaction) provoquée par l’éjection de l’eau à telle pression .

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    • bonjour,
      la poussée de 50 bars est obtenue au sol en sortie de surpresseur. La gravité se charge ensuite de réduire la pression au niveau du drone évoluant à quelques dizaines de mètres du sol…
      frédéric

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      • par Dominique BRESSON

        Sauf erreur, on perd 1 bar tous les (environ) 10 mètres. Donc 50 bars pour 100 m, ça laisse un certain excédent, non ? Donc la question de Stanislas n’est pas saugrenue…

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    • Juste pour donner un ordre d’idée : on a tous vu ces images d’incendie de foret, ou il faut deux pompiers costauds et pieds solidement ancré au sol pour tenir une seule lance à main. Il va en effet falloir une sacré puissance pour empêcher le drone de reculer par simple appuis sur de l’air…
      Finalement, la puissance nécessaire pour maintenir le drone en vol n’est qu’une petite partie de la puissance nécessaire…
      Ca me fatigue ces startup qui balance des bonnes idées en croyant inventer le beurre mou alors qu’ils donnent l’impression de ne pas avoir réfléchi plus loin que ça techniquement… Ou alors, il faut le montrer ! Qu’un drone soulève 300kg, pas de problème, on va bientôt avoir des taxis volant qui font ça, mais que ce même drone résiste à cette très forte poussée latérale, j’attend du concepteur qu’il me montre qu’il y a pensé même s’il n’a pas à me dire comment il va faire. Sans parler de la stabilité dans un air surchauffé et turbulent d’incendie…

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