Accueil » Aviation Générale » RETRO – La FAI trahit Aresti

RETRO – La FAI trahit Aresti

Parmi les 14 pilotes du circuit 2017 Red Bull Air Race, figure Mikael Brageot qui a du renoncer au championnat du monde voltige. © M. Brageot

A l’évidence, la Fédération aéronautique internationale a décidé de jouer la carte Red Bull Air Race au détriment de la voltige académique. La Commission internationale de la voltige aérienne (CIVA) semble bien désarmée.

Quand Red Bull a programmé, à retardement, une manche de son championnat du monde, les 16 et 17 septembre 2017 à Lausitz (Allemagne), la FAI s’est contentée de prendre acte. Elle n’a pas fait remarquer aux promoteurs de la compétition, qu’au même moment, en Afrique du Sud allait se dérouler le championnat du monde de voltige. Plusieurs pilotes du Top 10 à commencer par le français Mika Brageot, le tchèque Martin Sonka ou encore l’espagnol Juan Velarde, liés par contrat...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

3 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Facile d’attirer les médias, il suffit d’isoler le seul aspect de la compétition qui est intéressant / impressionnant à regarder soit le 5min libre, et d’en montrer la/les finales concentrées dans un format compatible avec la diffusion soit environ 2h… points bonus pour un format genre tête à tête, si possible, probablement difficile au vu du physique des pilotes, mais à voir.

    Le FAI WGP était bien aussi… mais il semble que les formats les plus intéressants sont toujours abandonnés. Problème de mentalités peut-être…

    Répondre
  • Effectivement, l’origine du mal tient dans le fait que la voltige de compétition reste accrochée au catalogue Aresti, sans évolution majeure depuis plusieurs décennies. En dehors du cercle très fermé des compétiteurs, cet art du vol n’intéresse pas le grand public qui le considère comme ennuyeux à regarder. Manque d’intérêt également des médias qui sont en recherche de spectacle. Et de ce côté, ils ne sont pas déçus avec la RBAR qui, par ailleurs, aspire une grande partie du sponsoring qui fait cruellement défaut à la compétition classique.

    Répondre
    • Cette question est capitale. Mais je crains qu’il n’y ait pas de réponse. Faut-il respecter une certaine éthique sportive (Aresti, que lui reprocher ?) ou faut-il céder au spectacle du tout médiatique ( Red Bull).
      Que reste-t-il quand le rideau est tombé ? To be or not to be. Certes je m’ennuie aussi quand j’assiste au 60éme programme inconnu presque parfaitement exécuté, mais n’est-ce pas la rançon de ce sport ?
      Vaste débat dont il ne faudrait pas faire reposer les conclusions sur les épaules des compétiteurs. La motivation des constructeurs pour évoluer hors Aresti, dépoussiéré ou non (qu’est-ce que ça veut dire ?), est essentielle: doit-on dépendre d’une boisson gazeuse, that is the question.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.