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H55 embarque avec Harbour Air et magniX à bord du Beaver électrique

Un DCH-2 Beaver de Harbour Air équipé d'un moteur électrique Magnix a effectué son premier vol en décembre 2019. © Magnix

Harbour Air qui se présente comme la plus grande compagnie aérienne d'hydravions d'Amérique du Nord, et l’américain magniX qui a électrifié un des hydravions Beaver de Harbour Air, annoncent le renfort du suisse H55 en vue de la certification du premier avion de transport régional, un Beaver électrique (eBeaver), par le biais d'un programme de certification de type supplémentaire (STC).

H55 qui rejoint le programme eBeaver est la spin off de Solar Impulse, qui développe une technologie innovante en terme de batteries. Parmi ses fondateurs, on retrouve André Borschberg, l’un des deux pilotes, avec Bertrand Piccard, du tour du monde de Solar Impulse 2. La nouvelle équipe multinationale va collaborer avec Transports Canada afin de certifier l’installation de l’unité de propulsion électrique de magniX et du système de batteries de dernière génération fourni par H55. La finalité est de transformer...

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19 commentaires

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  • N’en déplaise il va bien falloir s’occuper très sérieusement d’écologie fondamentale, je ne parle pas d’écologistes de salon plus tenants d’un petit pouvoir politique et prêts pour se faire à raconter les pires âneries. De vrais écologistes qui n’en connaissaient pas le nom ont déjà oeuvré par le passé lorsqu’ils ont agi sur le patrimoine forestier , celui ci à l’époque post moyenâgeuse avait été absolument catastrophique avec une déforestation qui pouvait laisser présager le pire pour l’économie du moment, fort heureusement cela a été efficace et nos forêts se portent plutôt bien de nos jours. C’est le très bon exemple de ce qu’il faudrait faire, mais au plan mondial …. et c’est là que évidemment ça se gâte très sérieusement, on en est hélas encore très loin et les enjeux d’une toute autre portée. Ce bon Beaver peut fonctionner à l’électrique, et alors ? dans quelques années nous rouleront tous à l’électrique, ce sont des véhicules très agréables à conduire et très économiques.

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    • Si l’on construit suffisamment de centrales nucléaires…

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      • par Jean Paul Delevoye

        Non, des panneaux solaires avec des batteries. C’est le moins cher au kwh aujourd’hui alors dans 10 ans…

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      • éolien 2021 : 44 €/mWh , EPR 2021 : 109 €/MWh

        ce discours avait un vrai sens en 2003, 20 ans plus tard il est temps de réviser notre jugement, l’avenir est au stockage massif en GRID, avec un appoint (oui un appoint !) basal nucléaire, et la tonne d’ENR.

        Tout simplement parce que ça s’installe 10 fois plus vite qu’une centrale et que ça commence à couter 2x moins cher que du nuke.

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    • Justement, il va falloir poser les éléments sur la table.
      Un Beaver vole de lac en lac, sans aucune infrastructure nécessaire, en dehors d’un quai qui est pratique. Il raccorde des lacs sans aucune nécessité de faire des routes, sans avoir à franchir des cols, des tunnels, des vallées. Et en plus c’est très rapide.
      Donc sans aucun impact écologique puisqu’il n’a pas été utile de déforester pour faire passer les routes, qu’il n’a pas été nécessaire d’étaler des centaines de kilomètres de bitume (sans parler des fondations de ces routes), qu’il na pas été utile de construire des ponts, d’installer de la signalisation et des pompes à essence, d’y faire circuler des camions. Bref, d’impacter lourdement les écosystèmes locaux…
      Oui, parlons d’écologie.

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      • Et on fait pédaler les castors pour recharger les batteries…

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      • par Jean Paul Delevoye

        Non, on installe des panneaux solaires dans le grand nord, et on installe des batteries. Ça charge les batteries pendant 10 jours, et quand le beaver passe, on le recharge. C’est mieux et 10 mois moins cher que de devoir déposer des futs de 100LL en beaver pour permettre d’y voler ensuite avec des clients ou matériel.
        Donc c’est moins cher. Plus pratique. Plus simple. Si une entreprise dont le métier est de se déplacer dans le grand nord a choisi cette solution, c’est peut-être qu’ils ont trouvé l’idée convaincante. Ce n’est pas une subvention d’Annecy à une entreprise (pompe) locale à subventions. C’est une boîte privée au Canada.

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      • Le concept est intéressant. Il faudra valider l’usage et l’entretien des panneaux solaires et des batteries dans le grand nord. Donc par conditions climatiques parfois rudes. Températures ? Neige ? Blizzard ?
        Non d’un Caribou, le trafic ne s’arrête pas en hiver.
        Mais on sait rendre une station polaire autonome, alors ça doit être jouable. En pur solaire, si pas urgent… Parce que les stations polaires ont souvent un méga groupe électrogène au diesel…

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    • La fee electricite vous a envoute, mais les loi de la physique vont vous reveiller. L’energie massique des meilleures batteries est autour de 1500 Watts/heure par kilo contre 10,000 watts/heure par kilo pour un carburant fossile . Sans oublier que les batteries feront partie de la masse structurelle de l’avion, contrairement au contenu d’un reservoir. L’energie massique du carburant est tres importante en aeronautique, raison pour laquelle le JET-A1 regne en maitre et non le diesel. Reste la solution des catenaires, je vais y reflechir pour lever des fonds …

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      • par Jean Paul Delevoye

        Michael, vous presentez des arguments en faveur des batteries sans vous en rendre compte. Vous dites que les batteries font partie de la masse structurelle. Et oui. Elles remplacent des éléments structurels, donc, en mettant 400kg de batterie, on enlève 40kg de structure. C’est déjà ça de gagné.

        Ensuite, un moteur thermique a un rendement de 30%,contre +90% pour l’elec.
        Du coup les 1500W/h dont vous parlez équivalent à 4500W/h.

        Donc un beaver qui fait des vols de 3 heures n’est aujourd’hui pas remplaçable. Mais un beaver qui fait des vols d’une heure est remplaçable par un beaver elec qui fera la même mission en coûtant 10 fois moins cher en exploitation.

        Pourquoi vouloir que l’on puisse faire cdg narita en 777 électrique pour dire que c’est valable ? Utilisons l’elec là où ça fait sens, aujourd’hui sur les petits vols. Dans 2 ans, on aura 30 minutes d’autonomie en plus, et dans 4 ans une heure de plus.

        Qui vivra verra.

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  • J’ai fait mon annotation float chez Air Mélançon. J’ai eu l’honneur d’y piloter un Beaver et d’y faire un travail de pilote de brousse: le ramassage des poubelles dans les 23 camps de la pourvoirie. C’est l’un de mes meilleurs souvenir de vol malgré les sacs poubelles entassés à l’arrière qui me dégringolaient sur la nuque. Ceci dit, les beavers sont des « bonnes à tout faire »; entre les flotteurs, on y emmène aussi bien des cadavres d’orignal que des portes de chiotte. Il y a une bascule sur le quai pour se débrouiller avec le centrage. Et quand on a fini de décharger les sacs poubelles, on jette 2 ou trois seaux d’eau dans la cabine… C’est pas sous le plancher que se trouvent les batteries ? je le trouve pas si moche le beaver elec, mais je ne le vois pas remplacer le tracteur des airs.

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    • par Jean Paul Delevoye

      Et pourtant, harbour air, qui exploite cet avion commercialement, qui paye les factures d’entretien du PW, qui paye les factures d’essence dans le grand nord, et qui a plus qu’une expérience d’annotation float, a décidé qu’ils allaient tenter de passer à l’elec avec leur beaver, pour un usage commercial.

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  • par Jean Paul Delevoye

    C’est pas des tests. C’est une entreprise de transport aérien qui cherche à améliorer sa rentabilité. L’électrique est moins cher. Pas d’entretien. L’énergie est moins chère. C’est pas un groupe de sauvegarde du patrimoine, ils font des $.

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  • Bon, d’accord, l’avion doit passer à l’électrique…
    Mais on peut pas laisser ce brave Beaver tranquille ? Il perd toute son âme en perdant le P&W, et quelle utilité dans les forêts alaskiennes et canadiennes…
    Peuvent pas faire leurs tests avec un Cessnouille ?

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  • J’aime bien l’approche de H55 sur le sujet. On parle vrai, pas de projet, enfin. Je suis heureux aussi d’avoir des nouvelles de ce Beaver un an et demi après son premier vol.
    Si le sujet semble avancer dans le bon sens et dans la pratique, on constate quand même la déception que ce Beaver a les pattes un peu courtes et qu’on lui cherche une nouvelle batterie au top de la technique. Bonne démarche cela dit.
    Ca avance, mais y’a encore du boulot (et c’est fastidieux un STC à obtenir…)

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