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Au salon Aero de Friedrichshafen, Icon a fait le point sur le développement de l’A5, qui vient de subir des modifications afin de rendre les vrilles accidentelles pratiquement impossibles.
L’Américain Icon Aircraft, qui expose pour la première fois à Friedrichshafen, compte obtenir, pour son amphibie A5, l’agrément Light Sport Aircraft (LSA, qui n’est pas une certification) de la FAA d’ici au premier trimestre 2013. La fabrication en série commencera dès le quatrième trimestre de cette année. L’agrément est attendu en même temps que la première livraison.
Ce sont plus de 700 commandes fermes qu’Icon affirme avoir reçues. Des Européens figurent parmi les 100 premières livraisons programmées. Mais Icon est dans le flou quant à savoir quelle réglementation s’appliquera à l’A5 sur le Vieux Continent. L’EASA travaille à un équivalent du LSA mais il ne sera peut-être pas prêt à temps. L’alternative serait un régime de laissez-passer. A Friedrichshafen, un objectif des représentants d’Icon est de comprendre à quelle sauce administrative l’A5 sera mangé. Ils espèrent en savoir plus d’ici à la fin de l’année.
Les ingénieurs ont terminé au début de l’année un important programme d’essais en vol. Il s’agissait de rendre les vrilles accidentelles pratiquement impossibles. Au bout de sept mois, Icon pense y être parvenu. « Nous avons ajouté une extension fixe de bord d’attaque et des générateurs de tourbillons ; nous avons aussi donné du vrillage à l’aile », explique Craig Bowers, directeur des ventes. L’empennage a également été modifié.
Au résultat, même avec des actions inadéquates aux commandes en cas de décrochage, l’A5 ne part pas en vrille. Craig Bowers précise que, si on le fait exprès, on peut tout de même y arriver. Mais, lors d’un décrochage, les ailerons et la dérive restent efficaces. Le pilote garde donc le contrôle en roulis et en lacet. En outre, le décrochage intervient plus progressivement. Les changements qui ont permis l’amélioration du comportement en décrochage n’ont pas eu d’incidence négative sur les autres performances, selon Icon. Craig Bowers parle tout juste d’une réduction négligeable de la vitesse maximale.
Le programme d’essais et de modifications a duré plus longtemps (sept mois) que prévu. Le développement a donc pris du retard. Mais cela n’a pas provoqué d’autres annulations que celles causées par les conditions économiques, assure Craig Bowers.
Basé à Los Angeles, en Californie, Icon Aircraft prévoit de produire 30 à 40 amphibies par an pour commencer. « A plein régime, nous pourrons en assembler 300 par an », prévoit Craig Bowers. L’A5 est proposé à partir de 139.000 $ (107.000 €).
Sur l’ensemble des clients, un tiers ne sont pas pilotes. Ils sont attirés par les promesses de l’A5 : aventure sur les lacs et facilité de pilotage. Le tableau de bord, par exemple, ressemble à celui d’une voiture. « L’interface sera aussi intuitive qu’un produit Apple », avance une porte-parole. Un parachute balistique sera proposé en option.
Thierry Dubois
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