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La Marine Nationale peut-elle redonner un nouveau souffle au Cap 10 de Robin Aircraft ?

Le contrat de la DGA peut-il offrir un nouveau départ au Cap 10 ? Robin Aircraft l'espère d'autant que le biplace de voltige intéresse des écoles de pilotage confrontées à la nécessité de trouver des avions adaptés au module UPRT dans la formation des pilotes de ligne. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

La DGA a passé à Robin Aircraft la commande de deux nouveaux avions d’entraînement Cap 10C pour les pilotes de la Marine nationale. Pour le constructeur de Dijon-Darois, il s’agit à la fois de l’opportunité d’un nouveau démarrage commercial, mais aussi du défi de relancer la production d’un modèle en série, suspendue depuis 2008.

L’annonce vient d’être faite par la Direction générale de l’armement. La commande remonte à fin 2020. Elle porte sur deux avions biplaces d’entrainement à la voltige de type Cap 10C. Ces deux monomoteurs sont destinés à la sélection des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale au sein de l’escadrille 50 S de la Marine nationale (Lanvéoc-Poulmic). Le besoin de la Marine en pilotes sélectionnés est de 45 par an.

Les deux nouveaux appareils permettront à la 50 S de disposer, de...

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19 commentaires

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  •  » La simplicité est la sophistication suprême  »
    Léonard de Vinci.

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  • Un point capital à considérer lorsqu’on fait voler des avions près de la mer (allez voir où est Lanveoc-Poulmic) c’est la corrosion atmosphérique et rien ne vaut donc le bois pour la durabilité des avions. J’ai volé à Lannion et on a pu comparer les Rallye d’une part et les Jodel et Emeraude d’autre part. Même sur ces avions il y a assez de métal pour causer du souci.
    J’ai rencontré un jour quelqu’un qui avait fait son service militaire au sein des « scientifiques du contingent » et il avait beaucoup travaillé, à ce titre sur la corrosion sur les ETENDARD et les photos qu’il m’avait montrées parlaient d’elles-mêmes

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  • Exposer l’historique du Jodel (Joly Delemontez) serait parfait dans vos lignes. Aussi pour les plus jeunes qui arrivent et suivent votre journal.
    Merci!…

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  • Petit rappel :
    Le CAP10 est repris par Auguste Mudry à partir du PIEL SUPEREMERAUDE version acrobatique de la construction amateur CP 301 EMERAUDE de Claude PIEL
    L’air de famille saute aux yeux et les qualités de vol le confirment

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  • Pas mieux pour apprendre la voltige ,comme le C 152 pour apprendre à voler ou le Dr400 pour se promener en famille le Dimanche.
    Merci Mr Delemontez , Mr Robin , Mr Mudry .

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  • C’est tout de même un tantinet étonnant, de voir un avion dont l’origine remonte à 1954 (bientôt 70 ans !) être commandé neuf aujourd’hui. Ça mériterait une analyse fine.

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    • Ca veut juste dire qu’on n’a pas fait mieux… Les avions produits aujourd’hui sont neuf. Le pragmatisme parle : ces avions sont très bons, dans tous les domaines.
      La roue a été inventée il y a en gros 4000 ou 5000 ans, et on ne remet pas en cause qu’on n’a pas inventé mieux depuis pour déplacer des objets lourds… Alors on fabrique toujours des roues…

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    • L’analyse me parait simple!
      C’est un très bon avion pour remplir la mission pour laquelle il a été conçu, sans réel concurrent à ce jour et dont le marché de l’occasion le concernant, toujours très actif.
      Pareil pour le DR400 dont la conception remonte à l’origine du BB Jodel, sans parler de l’avion le plus vendu au monde, le Cessna 172 issu de l’évolution du C120 des années 40 et qui est toujours produit!

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      • Justement, ce n’est pas aussi simple. Dire qu’un avion est bon, c’est un peu réducteur. Dire qu’il est optimisé, d’accord mais pour quel compromis, le stampe aussi est un très bon avion… Ça veut aussi dire que le compromis proposé par le CAP 10 et son environnement économico-industriel est meilleur pour les matafs que les autres machines. Ça veut aussi dire qu’un machin en bois équipé d’un lycosaure est meilleur que toutes les savonnettes en plastiques élaborées depuis. Au moment ou le gouvernement nous reproche le caractère bruyant, dépassé et polluant des nos avions, lui achète des machines qui ne le sont pas moins. Du coup, nos petits coucous que les mauvaises langues disent d’un autre âge s’en trouvent ragaillardis. Finalement, l’année ne commence pas si mal.

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    • Le progrès c’est quand c’est mieux, pas quand c’est nouveau.

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  • C’est dans les vieux pots qu’on fait la bonne soupe… en regardant les écrans télé. à la maison 🙂

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  • Quelle ligne magnifique quand même, sublimée par une très belle peinture sur la photo. Une machine homogène sur tous les axes comme peu le sont, simple, fiable et extrêmement formatrice et démonstratrice. Seule une position de pilotage un peu inconfortable sur la durée en voltige à lui reprocher(c’est le dos de l’instructeur qui parle… 🙂 ). Longue vie au Cap 10.

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  • Que de souvenirs, un avion qui vous pardonne (presque) tout, sauf par atterrissage vent de travers.

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  • bonjour tant mieux pour le cap 10, il merite cette chance! mais sait – on encore construire un cap a Darois ? Y a t il encore quelqu un pour piloter …… l entreprise ? Depuis le depart du créateur , on a tout arreter à Darois les R 3000, R 2000,les R 1000, les DR 500,pour faire quoi ? le DR 401 ,un vraiement nouveau DR400 avec une nouvelle verriere et des nouveaux sieges! chapeau! on va me trouver amer ou frustré , et bien je suis d accord mais je suis comme beaucoup , j ai mieux connu cette entreprise et je l ai beaucoup aimée, si y a encore moyen de sauver quelque chose alors tant mieux,heureusement il y a encore deux trois investisseurs et de l espoir avec Aura et Elixir et tout ce qui se passe….chez les autres ! nico

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  • Simple, efficace et robuste. C’est ce qu’on attend d’un avion, quand on en veut un pour l’utiliser et pas pour épater la galerie. Pour la seconde catégorie, on fait des machins en plastique avec des télés à bord.
    Il serait temps que Cessna relance le 152 aussi….

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    • En effet, actuellement la demande concernant le Cessna 152 fait que les prix de vente ne cessent de croître.
      Machine simple, robuste et facile d’entretien, donc des critères essentiels pour satisfaire les écoles en recherche de disponibilités et de moindre coût d’exploitation.
      Je crains que l’Elixir ne réponde pas vraiment à ce cahier des charges.

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      • 1er décollage en cap 10, la piste faisait 600m j ai dû en faire 1200 .mieux aux suivants.
        Très agréable en vol et précis aux commandes.je préfère le RV 4, très stable au décollage et atterrissage et prisede vitesse plus rapide..

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