Accueil » Aviation Générale » L’aviation légère fait les frais du développement de l’aéroport de Montpellier

L’aviation légère fait les frais du développement de l’aéroport de Montpellier

A Montpellier-Méditerranée, les dix actions qui impactent l'aviation légère vont de l’évaluation précise du niveau de bruit à l’évolution de la flotte, de l’étude des survols à l’optimisation des trajectoires, de l’aménagement de créneaux journaliers et horaires sur la piste secondaire à des modifications tarifaires. © AMM

Face au mécontentement croissant des riverains, les écoles de pilotage (ENAC et ESMA) et les aéro-clubs (notamment ceux de Montpellier et de l’Hérault) vont devoir faire d’importants efforts financiers et organisationnels, pour ne pas contrarier les projets de développement de l’aéroport de Montpellier qui propose 10 mesures « pour mieux intégrer l’aviation légère dans son environnement ». A l'origine de cette action, des plaintes de riverains.

L’aéroport de Montpellier Méditerranée (AMM) a le vent en poupe. Ces dernières années, le trafic passagers s’est calé sur un rythme de croissance à deux chiffres, pour revenir, en 2017, Montpellier à son niveau historique de 2000, juste avant la faillite d’Air Littoral, en 2001. 2018 est présentée comme une année de consolidation. Néanmoins, les installations se rapprochent de leur capacité maximale et AMM a décidé d’investir massivement.

Montpellier monte en puissance et en gamme

Fin 2017, l’aéroport a lancé la première...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

13 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par WALTER PRADUROUX

    Je viens de lire les commentaires précédents et je n’ai pas l’impression que leurs auteurs connaissent le sujet dont ils parlent. A l’Aéroport de Montpellier le problème vient essentiellement de la multiplication des habitations construites tout autour à partir des année 70/80 à la place des vignes. La commune de Pérols objet des reportages, où deux râleurs professionnels qui ont l’oreille de journalistes, y habitent depuis quelques années seulement. A cette époque (1970) ce village comptait une mairie, une église, une rue centrale et quelques maisons, depuis l’attraction de la proximité de la mer a fait le reste. Rappel, l’aérodrome et la piste principale existent depuis 1934, la piste secondaire fut construite en 1967 pour l’arrivée du SFACT, le tout très loin de la ville de Montpellier, seuls deux petits villages aux alentours, Lattes et Pérols à l’activité essentiellement agricole comptant un petit nombre d’habitants. Depuis tout a changé, je suis Instructeur à Montpellier depuis 1975, j’ai connu toutes les évolutions et surtout vu l’urbanisation galopante, la disparition des vignes qui a conduit à la situation très prévisible d’aujourd’hui et ce n’est pas fini car de colossaux projet de constructions sont à venir avec l’approbations des Maires concernés, qui tout d’un coup « s’inquiètent » des bruits des avions gros ou petits, l’affaire est donc loin d’être finie.
    Alors vos histoires de finale courtes ou longues etc….. relèvent du café du commerce, les Instructeurs qui exercent sur Montpellier, pour certains depuis des décennies et pour ce qui concerne, les trajectoires, les nuisances sonores n’ont de leçons à recevoir de personne. Se sont les politiques qui portent la responsabilité de ces nuisances et non pas les utilisateurs de l’aérodrome de Montpellier.

    Répondre
    • le titre de cet article est une honte
      titrer « L’aviation légère fait les frais du développement de l’aéroport » est une contre vérité.
      La croissance de l’aviation légère a été de 16,5% en 2017 sur l’aéroport de montpellier, plus forte croissance de france en 2017 avec plus de 11 000 mouvements supplémentaires ce qui à permis à l’aéroport de montpellier de monter sur la seconde marche des aéroports francais ayant le plus de traffic non commercial avec 82000 mouvements en 2017.
      C’est justement cette croissance extrême qui est la raison principale de l’explosions des nuissances autours de l’aéroport de montpellier.
      couplée au désir du nouveau directeur ed l’aéroport Monsieur brehmer de faire croitre le traffic commercial et donc de libéré la piste principale pour permettre de faire décoller les charter plus vite afin de maximiser les capacités du terminal , tout ces changements ont entrainés pour les vols commerciaux une généralisation des départs rapides avec les nuissances sonores décuplés et un besoin de dégagement aérien incompatible avec le volume de traffic non commercial ( départ flex remplacé par des départs TOGA accompagnée de clairance pour ne pas respecter les trajectoires et les waypoint flyover) .
      L’aviation légère montpelliéraine dont on ignore encore à ce jour la classification calispo s’est mise mystérieusement à voler en permanence au dessus des habitations et extrement bas ( vers 500 pieds voir en dessous constaté en permanence au radar) , probablement sous la consigne d’un SNA qui a complétement oublié que la limitation des nuisances sonores en dessous de 2000 pieds était son second objectif et qui nous a produit début 2017 une circulation aérienne complétement non-environnementale dans le seul intérêt de maximiser la rentabilité de l’aviation commerciale et d’augmenter les capacités des écoles de formations .

      Le responsable du SNA Montpellier mérite carrément une mise à pied pour incompétence environnementale notoire.
      mais bon il est protégé justement par certain élus , le maire de mauguio en première ligne qui refuse de rencontré ses administrés de carnon qui se plaignent , et par le préfet qui oublie son role d’arbitre et tarde vraiment à réagir et semble préférer protéger les intérêt à cour terme de l’aéroport que de protéger l’environnement de tout le sud de montpellier.

      on a donc assister à une explosion simultanée des nuissances du traffic commercial et du traffic non commercial début 2017, juste après l’arrivé fin 2016 du nouveau directeur de l’aéroport.

      étrange coïncidence ….

      Répondre
  • Quand on habite à côté d’un aéroport…on sait qu’il y a….mon dieu, des avions qui font du bruit !! Et qu’en plus le traffic ira en augmentant ! Je m’empresse de signer votre pétition ; j’habite dans le circuit de piste de Pau, berceau de l’aviation mondiale…et même là des olibrius ont trouvé le moyen de nous casser les pieds…ils ont commis l’erreur de venir frapper à ma porte….je les ai gentiment reçus ! lol

    Répondre
  • Une pétition a été lancée par le collectif des usagers de la plateforme de Montpellier afin de contrer cette vague insensée de soit disant « nuisances sonores »

    Quand une quinzaine de riverains viennent menacer une activité qui a plus d’un siècle d’âge, et qui touche des centaines d’usagers, il faut se mobiliser.

    Amoureux de notre patrimoine aéronautique, n’hésitez pas à signer et partager cette action.

    https://www.change.org/p/l-a%C3%A9roport-de-montpellier-non-aux-restrictions-et-aux-limitations-sur-la-plateforme-de-montpellier

    Répondre
  • Bien vu et bien dit mon bon Chrétien .
    Sauf que j’ai l’impression que ces circuits dignes des avions de ligne (même sur les bases ULM) génèrent des heures de vol ,donc des pépètes. Il te faut une dérog. pour faire une PTU !!

    Répondre
  • par Usagers de la Plateforme de MPL

    Une pétition à été lancée pour contrer cette vague de « riverains », qui s’installent à côté des aéroports et qui contestent le bruit (le monde à l’envers)..
    Amoureux de l’aviation légère, n’hésitez pas à signer et partager autour de vous afin de protéger notre patrimoine aéronautique et de rappeler le « bon sens » et la logique des choses…

    https://www.change.org/p/l-a%C3%A9roport-de-montpellier-non-aux-restrictions-et-aux-limitations-sur-la-plateforme-de-montpellier

    Répondre
  • Pourquoi diable dans ce pays doit on écouter des riverains qui se sont installés sous les pistes pour profiter de la décote due au bruit ?
    Ils veulent du silence ? Ils déménagent !

    Répondre
  • par Chrétien Français

    L’aviation « légère » fait quand même moins de bruit que les lourds.

    Si les instructeurs avion apprenaient à leurs élèves à faire des approches en semi-directe et non des finales de 3 km (quand c’est pas 6) bien moins de riverains seraient impactés. Tout repose sur la formation ab-initio, quand elle est mal faite, tout le monde trinque!

    Répondre
    • Le bon vieux 2 alpha travers !

      Répondre
    • Une « semi-directe VFR » consiste à arriver en étape de base à la suite d’un retour vers le terrain et ainsi ne pas faire de branche vent arrière, cela n’a donc strictement rien à voir avec la longueur de la finale qui peut être plus ou moins longue. Pour une hauteur AAL d’un TDP standard de 1000ft, sachant qu’en dernier virage on doit se trouver à mi hauteur du TDP et qu’un plan standard est de 5%, la longueur de la finale doit être de 1,666 Nm. Que l’on peut raccourcir ou allonger à la demande.

      Répondre
      • par Chrétien Français

        La théorie c’est bien GUYNEMER13. La pratique en aéroclub planeur quand le pilote remorqueur à largué son cable et qu’il revient se poser vite fait en opérant un 360° basse hauteur c’est bien plus rapide et efficace. La pente à 5% on oublie… Chacun voit midi à sa porte n’Est-ce pas.

        Répondre
    • Monsieur Chrétien,

      Permettez moi de revenir sur votre commentaire pour le moins étrange…. Nous parlons ici de Montpellier je vais donc le prendre en exemple.
      Tout d’abord la piste la plus utilisée se trouve être celle située face au Nord-Ouest et que de ce fait votre finale peut bien faire 3, 6, 12 voir même 100 kms elle se fera au dessus de la mer donc hormis les poissons ça ne dérangera pas grand monde!
      Maintenant concernant vos fameuses approches semi-directe , il est à noter que l’aéroport de Montpellier est entouré d’habitations et que par conséquent vous ferez toujours du bruit avec votre technique à moins de ne faire que des PTU donc cela ne règle pas le problème…
      Mais ce qui m’a le plus contrarié dans vos commentaires c’est votre conclusion comme quoi la faute incombe aux instructeurs et que la formation des Ab-Initio est la clé pour faire moins de bruit…??? Je vous avoue être perplexe concernant vos conclusions!
      D’une part parce que dans une formation Ab-Initio il faut appréhender l’ensemble des trajectoires d’arrivée et de ce fait heureusement que les instructeurs ne font pas que des semi-directes ( ça serait très compliqué à justifier notamment lors de la phase d’apprentissage IFR) et que sur un terrain comme celui de Montpellier les pilotes n’ont pas toujours le choix des trajectoires car ils sont rarement seule en fréquence! Pour rappel entre les écoles pro ( ENAC-ESMA-etc..) + les Aéroclubs + les avions de ligne + le centre de formation des contrôleurs il faut apprendre à cohabiter tous ensemble et donc se conformer aux ordres du contrôle aérien et même si cela nous oblige à faire une longue finale…
      Bref, il y a tant à dire sur le sujet mais je ne crois pas que la seule formation Ab-Initio ait suffisamment d’impact sur la problématique des nuisances aéroportuaires!

      Répondre
      • par Chrétien Français

        Désolé de vous avoir choqué à ce point Breizh. Cela n’était nullement mon intention. Je vous cite de mémoire une anecdote qui m’est arrivée au Havre (LFOH). Deuxième en vent arrière, j’entend le premier annoncer « vent arrière Octeville ». Soit. Je suis. Seulement il l’a poursuivie si loin, jusqu’à survoler l’estuaire de la Seine, que j’ai failli lui demander sur la fréquence si ce n’était pas plutôt Cherbourg Octeville qu’il visait…
        Nous, pauvres ulmistes mal formés…, faisons notre base à 150 m du taxiway et 1 mn après, posés, moteur coupé, nous taxions déjà notre aéronef vers son hangar. Voilà ce que je voulais dire.
        La formation française est optimum. On se calme. Tout va bien.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.