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Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !

La médiatisation des expérimentations de drones dans des domaines aussi variés que l’agriculture, le BTP ou la surveillance de réseau peut laisser croire que le marché est porteur. Constructeurs et opérateurs ne sont pas les seuls à faire les frais de cette illusion. Deux salons qui devaient avoir lieu ces jours-ci, viennent d'être annulés en France.

Le drone est un marché en devenir et c’est sans doute pour l’avoir oublié que des organisateurs de salons spécialisés ont été contraints de revoir leurs projets. Après un premier faux départ en octobre 2015, le salon qui devait avoir lieu à Lyon, les 6 et 7 avril 2016, sous l’appellation EuropaDrone, est reporté à une date ultérieure. GL events Exhibitions, promoteur de cette manifestation, qui annonçait pas moins de 200 exposants, reconnaît implicitement que l’objectif était inaccessible. En conséquence,...

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9 commentaires

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  • par DUFY Michel - DRONE LINE

    je trouves cette réaction très con. Tout le monde sait pourquoi ces 2 salons (Paris et Lyon) ont été reportés et/ou annulés : à cause des attentats terroristes et pour raison de sécurité, donc…Rien à voir avec la question de se poser si le marché est porteur ou non.

    je suis un telepilotes de drone depuis seulement 1 an sur ce marché, il nous avons au contraire grand besoin de salons spécialisés afin que le business puisse croitre et trouver de nouveaux marchés ou nouvelle applications…

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    • Dufy, réaction pas con du tout ! Et non, les salons n’ont pas été annulés à cause d’attentats commis 5 mois avant ! La preuve, nous sommes bientôt en février 2017 et le salon de Paris soit-disant reporté pour février 2017, n’aura pas lieu ! A cause de quels attentats cette fois ? Ceux de juillet ?
      Pas assez d’exposants = salon pas rentable ! Point barre. Les attentats ont bon dos ! Je trouve même affligeant que Marc Assous se soit servi de cette tuerie comme excuse !

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  • Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    Malheureusement, il fallait presque s’en douter. Il ne faut pas perdre de vue qu’un drone vole ! Et le vol a toujours été l’affaire de spécialistes, de pilotes, de contrôleurs ou de mécanos aéro. Bref de personnes qui connaissent le milieu aéronautique et son exigence, qui savent lire une carte, un notam, un metar, analyser l’aérologie… Pourquoi peut-on devenir télépilote pro avec un simple théorique ULM (surtout quand il est passé en une semaine top chrono) ? Dans l’aviation il y a des codes, un langage, une manière d’analyser le terrain et d’appréhender la 3e dimension. Peut-on conduire correctement une voiture avec simplement le code ? Je ne pense pas. En laissant la porte ouverte à des gens qui n’ont peut-être jamais mis les fesses en l’air ou les pieds dans un BIA, on s’expose à des incidents et à un afflux de reconvertis qui ne savent pas vraiment dans quel monde ils mettent les pieds et donc les pales de leur multi.

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  • Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    29 millions de chiffres d’affaires réalisé en prestations par les opérateurs français de drones en 2015, si l’on part du principe que seuls les +-1600 opérateurs officiels enregistrés auprès de la DGAC ont effectué ce chiffre, on arrive au mieux et sauf erreur de ma part à un chiffre d’affaires annuel moyen par opérateur déclaré DGAC de 18.125 euros …… soit à peine l’équivalent de quoi payer un smic annuel avec les charges… vraiement pas de quoi en vivre si l’on inclue toutes les autres charges (drone, frais généraux, frais commerciaux etc..) Sachant qu’en réalité une part de ces 29 millions d’euros à forcément été faite par des opérateurs non déclarés DGAC et qu’une autre part de ce chiffre correspond à de la formation qui n’est facturée qu’une fois à une grande part de ces mêmes opérateurs), on est donc probablement plus probablement vers un chiffre moyen annuel inférieur à 15.000 € par opérateur. On est donc dans un marché ultra saturé en terme d’offres dans lequel nombre de disparitions sont à prévoir.

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  • Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    65M euros ,pour le marché français ;… mais à l’international ,cela donne quoi ?

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  • par Charly Hoolans

    Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    Je penses qu’en effet, le coup de l’avion de ligne n’est pas en notre faveur, malgré cela, la nouvelle réglementation sur la formation viendras définitivement enfoncer le clou debut juillet 2016…
    Étant formateur (à temps plein) et salarié depuis 2 ans dans ce domaine, je constate en effet que les débouchés dont on parle tant (agriculture, BTP, Inspection et 3d) font partie d’un marché qui n’est pas encore arrivé à maturité et que les candidats à la formation et aux métiers de télépilote ne sont quasiment jamais les principaux interressé (agriculteurs, architectes ou geometrse) mais plutôt (90%) des personnes en reconvertion professionnelle à la recherche de nouveautés qui perçoivent cette filiere « en pleine assenssion » comme un nouvel eldorado.
    Le drone étant un vecteur de solutions TECHNIQUES il faut impérativement en plus d’une formation basique de télépilote, maîtriser les dites techniques afin de faire avancer la filière et de pouvoir en vivre.
    Charly

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    • Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
      Bonjour,

      je suis ingénieur généraliste, bidiplomé avec un MASTER en gestion d’entreprise, j’ai reçu une formation de pilote militaire inachevée, j’ai donc obtenu personnellement mon PPL/A et mon brevet d’ULM et je n’arrive pourtant toujours pas à trouver un emploi dans ce secteur. Le marché du drone est encore un milieu très confiné et pour le lancer, il faudrait qu’il soit un peu plus clair.

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  • par SABONADIÈRE Claude

    Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    Bonjour,

    Il est à noter qu’à la suite d’un accord de partenariat signé entre ADONE EVENTS, organisateur de salons aéronautiques internationaux et la FPDC, Fédération Professionnelle des Drones Civils, il y aura un espace spécifique « Drones professionnels » au salon Paris Air Expo organisé conjointement entre ADONE EVENTS et AÉROPORTS DE PARIS sur l’aéroport de Pontoise du 2 au 4 juin 2016.
    Ce n’est à notre avis qu’en regroupant la famille aéronautique, que l’on pourra aujourd’hui présenter des drones civils à vocation professionnelle dans un lieu visité par les donneurs d’ordres.
    Nul doute qu’AÉROBUZZ saura commenter et informer sur cette manifestation avec sa sagacité habituelle.

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  • par Hervé TERRASSON

    Quatre salons du drone professionnel pour un marché à 65 M€, c’est trop !
    Il se trouve que j’ai visité avant-hier 2 sociétés dans le secteur du drone. La première est spécialisée dans la formation et fait preuve de difficultés pour trouver des clients. Les Fongecif, Agecif, refusent maintenant de financer les stages comme c’était le cas il y a 1 ou 2 ans. Les formateurs sont souvent non salariés, auto entrepreneurs ce qui permet de palier aux baisses d’activité.
    Quant à la 2nd société, qui elle fabrique, les marchés visés sont B to B, notament des clients institutionnels pour des applications particulières. Sur la bonne dizaine d’ingénieurs seuls 2 sont rémunérés.

    Bref, le marché, ou plutôt les marchés ne sont pas encore ceux qu’on espérait il y a quelques années, et pourtant les opérateurs sont très nombreux… Ça n’est pas le récent incident où un avion de ligne a dû faire un évitement avec un drone passant à 5 mètres de son aile, qui va nous faire espérer un allègement de la réglementation.

    .A noter que certaines sociétés « leader »sur le marché, j’entends celles dont on parle le plus dans les médias ne sont pas forcément les mieux placées pour être pérenne…’

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