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L’Electro Velis à l’épreuve du voyage

Le Pipistrel Velis Electro de l'expédition Elektropostal piloté par Raphaël Domjan, en vent arrière sur l'aéroport de Chambéry qui est ainsi entré le 24 septembre 2020, dans l'ère de l'aviation électrique. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Deux Pipistrel Electro Velis se sont lancés dans un aller-retour entre Lausanne (Suisse) et Aix-les-Milles. Une aventure aérienne baptisée Elektropostal qui se révèle être un défi logistique riche d’enseignement pour l’avion électrique dont l’autonomie est inférieure à l’heure de vol.

C’est Hervé Berardi, l’initiateur et organisateur pendant de nombreuses éditions du Raid Latécoère, qui a lancé cette idée. D’où le nom du défi : « Elektropostal ». Son rêve est de voler sur les traces des pionniers de l’aviation postale, à travers le sud de l’Europe, l’Afrique de l’Ouest, jusqu’en Amérique du sud, avec des avions électriques. La transition énergétique est la nouvelle frontière des aviateurs du XXIème siècle.

Un rêve, ça se construit brique par brique. Etape après étape. La première pour Elektropostal...

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7 commentaires

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  • Quelles sont les nouvelles de cette expérimentation en vraie grandeur ? Un mois après…
    Il serait intéressant d’avoir un retour journalistique sur ce sujet « porteur » du moment : l’application réelle de l’aviation électrique.
    Si je suis plutôt circonspect (par expérience) sur le pur électrique, je suis quand même très curieux de suivre les avancées et en particulier les vraies expériences pratiques.
    L’absence de nouvelles spontanées (ici et dans la presse grand public) me fait plutôt croire à un fiasco de l’expérience, ce que je ne souhaite pas.
    Qu’en est-il ?

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  • c’est une aventure digne des débuts de l’aviation
    personnellement j’aurais plus confiance dans un hybride , le moteur électrique pour le décollage et l’atterrissage et le thermique alimenté par du bio-carburant , la pollution générale s’en trouverait largement diminuée

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  • Dommage qu’on insiste beaucoup sur le côté « certifié » alors qu’à la base cette machine est un ULM. Toujours cette fumeuse contradiction des autorités Suisse qui ne veulent pas réellement s’ouvrir à une aviation légère simplifiée et meilleure marché !

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  • Au moyen-âge, le trajet à cheval demandait dans les 4 à 5 jours

    On va pouvoir mesurer le progrès accompli…du moins si ils arrivent à faire mieux

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  • Enfin une vraie expérience pratique ! A saluer, ils sont pionniers et défrichent.
    Dommage que l’avion ne porte pas son chargeur… Il faut quand même une fourgonnette pour suivre… Si elle est elle-même électrique alors OK…
    Dommage aussi que quasi 30% de la capacité de l’accu soit consacré aux 20 minutes de réserve à l’arrivée… Sachant que « accus vide » ne veut pas dire vide mais avec la réserve qui assure de ne pas l’abimer en le déchargeant trop profond (vers 30% de capa pour un lipo habituellement). Une double réserve quoi…

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    • Pour rappel, lors de la préparation de la mission, en ce qui concerne le besoin en équivalent temps-carburant, à l’arrivée d’une nav, à la verticale du terrain, il faut prévoir en vfr de jour, au minimum : une solution de repli + 30′ et j’ajouterai, l’équivalent temps-carburant du tdp qui permet de se poser, sans oublier le taxi in du terrain d’arrivée ou de la solution de repli, le plus pénalisant des 2.

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      • Ouaip, je sais… Masi sur un avion qui a 3 ou 4 heures d’autonomie, en garder 30 minutes dans la chaussette est transparent… Quand on a 1h20 d’autonomie…
        Mais il faut bien commencer quelque part !
        Je suis en train de lire un bouquin sur les frères Wright, qui cumulèrent en 1904 pas moins que 49 minutes de vol en une saison complète d’essais… Oups…

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