Accueil » Transport Aérien » Patrick Gandil quitte la DGAC

Patrick Gandil quitte la DGAC

Patrick Gandil aura été Directeur général de l'aviation civile d'octobre 2007 à septembre 2020. Treize années bien remplies. © DGAC

Patrick Gandil quittera officiellement ses fonctions de Directeur général de l’aviation civile le 18 septembre 2020. Il est nommé « Conseiller d’Etat en service extraordinaire ». Il sera remplacé par Damien Cazé.

Cela devait arriver un jour. Après 13 années passées à la tête de la Direction générale de l’aviation civile, Patrick Gandil cédera sa place, le 18 septembre 2020, à un autre haut fonctionnaire. L’annonce a été faite en Conseil des ministres le 16 septembre 2020. Comme il se doit.

Patrick Gandil aura été un grand directeur de l’aviation civile. Sa passion viscérale pour l’aéronautique n’y est pas étrangère évidemment. Mais, il est d’abord un homme de dialogue et de conviction qui...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

25 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Ce Mr Gandil, si sympathique à vos yeux, fait tout ce qu’il peux pour défendre les intérêts de l’aviation civile, mais au dépend des propositions faites par la Convention Citoyenne pour le Climat.
    Vous vous demandez ce qu’il va faire au conseil d’état ? Faire du Lobbying au sein de l’état pour que l’industrie Hyper-Polluante de l’aviation civile puisse continuer à polluer.
    Merci Messieurs Dames.

    Extrait du rapport sur le Lobbying des multinationales rédige par l’observatoire des Multinationales :

    … Sans surprise, les industries concernées ont donc été chercher leurs principaux alliés… dans les ministères. C’est ainsi qu’on a vu le ministre des Transports s’opposer à l’« avia-tion-bashing »15 ou encore le ministre de l’Agriculture s’opposer à une « écologie de l’injonction »16. L’un des instruments privi-légiés de ce lobbying interne à l’État aura été la rédaction d’études d’impact desti-nées à décrédibiliser les propositions des « citoyens ». Un premier exemple est la note de la Direction générale de l’action civile (DGAC) évaluant le coût de l’écocontribution sur les billets d’avion à 3 milliards d’euros et 70 000 emplois – un chiffre ensuite lar-gement repris par l’industrie. Un autre est la note du ministère de l’Agriculture étril-lant la proposition d’une redevance sur les engrais de synthèse pour son « manque de pertinence » et ses risques pour la « compétitivité »17. Dans les deux cas, ces études ont été contes-tées pour leur méthodologie rudimentaire et pour la non-prise en compte des bénéfices environnementaux et économiques associés aux propositions. Il est pourtant possible que ce processus de neutralisation se poursuive au-delà des ministères concernés. Selon La Lettre A, l’étude, qui « sert de base argu-mentaire aux lobbyistes de l’aérien » a été« menée sous la houlette » de Patrick Gandil, patron de la DGAC18. Celui-ci a entre-temps rejoint les rangs du Conseil d’État, lequel est justement chargé d’évaluer… l’impact du projet de loi.

    Répondre
  • Ça n’est pas ce que j’appelle une très bonne nouvelle! On va juste espérer que son successeur soit aussi bon que lui! pas interdit de rêver…

    Répondre
  • Départ d’un DGAC… vu de Bruxelles. Patrick Gandil aura été assurément un très bon directeur général qui a exercé une influence technique, opérationnelle et stratégique sur ces collègues européens et les organisations internationales. Merci donc à lui pour ses apports, son écoute, sa sympathie – et pour avoir encouragé la contribution de nombreux collègues compétents de la DGAC aux activités européennes. En espérant que son successeur en fasse au moins de même, car la coopération européenne dans l’aviation civile reste un domaine où, curieusement, de nombreux progrès sont encore possibles et souhaitables.

    Répondre
  • Je pense simplement que Mr P Gandil, nouveau conseiller d’état en service extraordinaire, pourra peut être s inspirer de la feuille de route trés précise de l ensemble des étapes et évolutions nécessaires voir obligées , présentées par Mr Dale Tutt vice Président de la Division Aérospace and Défence Industrie chez Siémens DI Software ! Cela est extraordinaire de sens Xtrém,novateur ! RV, RA et FA ! Etc…
    Mais ces domaines présentés qui m impressionnent de clartés, de précisions et de volonté, correspond aux changements radicaux qui vont ce réaliser dans peut d années et, que Mr G Roy comprend parfaitement.
    Mais cela ne rentre peut être pas dans ses nouvelles fonctions !
    Merci AéroBuzz.

    Répondre
  • DAVID, LAURUA, LE BORGNE…. Je vois que les anciens fonctionnaires de la DGAC, dont je fus également, ont gardé comme moi un bon souvenir de ce DG aussi sympathique que compétent.
    Il y en eut d’autres qui le furent beaucoup moins, dont un dont les talents actuels à la Préfecture de Police de Paris sont quelque peu discutés… Heureusement, lui n’est pas resté longtemps….

    Répondre
  • Principe macronesque : on change une équipe qui gagne, on garde une équipe qui perd……

    Répondre
  • J’ai eu l’occasion de rencontrer le Général Gandil lors de sa visite dans nos locaux à La Réunion. Nous démarions tout juste notre activité et sa capacité d’écoute ainsi que sa façon de présenter les chalenges et de les synthétiser m’avaient profondément marqué. Un homme de valeurs dans tous les sens du terme.

    Bienvenu à Damien Cazé et bon courage en cette période difficile pour l’industrie aéronautique.

    Répondre
  • par Catherine Bouroullec

    J’ignore qui est son successeur et je lui souhaite la bienvenue parmi nous. Mais je pense que le milieu de la tempête n’est pas vraiment le meilleur moment pour changer de pilote.
    Et encore, on n’est même pas sûr d’être encore ne serait-ce qu’au milieu de cette foutue situation….

    Répondre
  • L’Aviation (les Aviations devrais-je dire) a mangé son pain blanc, de sérieuses turbulences sont annoncées!…La MTO s’assombrit…
    Et en plus, le pilote qui a su si bien naviguer à travers tous les cunimbes durant 13 ans passe le manche au moment où les cisaillements se renforcent…
    Il n’ y a plus qu’à souhaiter meilleur vent à la relève, mais le défi est de taille, et dans tous les secteurs de l’Aviation!

    Répondre
  • Euh, réserve votre honneur!!!
    Certes, Mr Gandil en amoureux de l’aviation, a fait avancer certains dossier comme l’ULM par exemple (parmi d’autres et avec l’aide de D. Méreuze) mais en début de mandat (2008) l’abandon pur et simple des aérodromes Français donnés à des maires avides et surtout sans aucune condition de conservation du patrimoine, restera un de ses échecs retentissants.
    Il a pourtant été contacté 2 fois pour solliciter son aide par les pilotes de SALON Eyguières sans jamais agir ni même influencer de par sa position.
    A chacun de récupérer les erreurs de 2008 lancées par cette DGAC non concernée.
    Son successeur va t il rattrapper les erreurs du passé? Nous en doutons.

    Répondre
    • Le transfert aux collectivités territoriales des aéroports ressort de la loi de décentralisation du 13 août 2004, ce processus s’étant achevé le 1er janvier 2007.
      Quelle qu’eut été la volonté de Patrick GANDIL à l’époque, ce que j’ignore, ceci dépasse largement les attributions d’un DGAC et il ne saurait en être redevable.

      Répondre
  • Est ce bien le moment de changer de capitaine alors que la tempête fait rage ? Les marins, hommes de bon sens, vous diront que non !
    On va sans doute lui demander de s’occuper d’agriculture alors qu’il est devenu très compétent en aviation et on va nous affecter un fonctionnaire sachant compter mais parfaitement béotien dans notre domaine. Rien de nouveau en fait …

    Répondre
  • En quoi ça consiste d’être « conseiller d’état en service extraordinaire »? extraordinaire de quoi ?. Quant à ce qu’est devenue la DDE, dans mon département rural, il n’y a pas de quoi pavoiser, ou applaudir à tout rompre..

    Répondre
    • « En octobre 2007, quand il a débarqué à la tête de la DGAC, il venait de réussir le tour de force de départementaliser la Direction départementale de l’équipement.  »
      Clairement départementaliser une direction départementale n’est pas plus difficile que régionaliser une direction régionale ou nationaliser une direction nationale dans l’Equipement comme dans le Dénuement !

      Répondre
  • Patriiiiiiiîîiiiiiiiiick……

    Répondre
  • Pas convaincu

    Répondre
  • Il fallait bien qu un jour celà arrive!
    Mais si personne n est irremplaçable, nous vivons une crise sans précédent ou l expérience et la connaissance personnelle des interlocuteurs sont primordiales.
    Nous serons beaucoup à regretter cet homme lucide, conscient des grands enjeux tout en restant proche des acteurs de terrain.
    des acteurs de terrain
    Bonne chance à son successeur, rien est simple.

    Répondre
  • Le départ de Patrick, haut fonctionnaire certes mais acteur et défenseur de l’aviation, par un généraliste provenant de la Cour des Comptes et n’ayant aucune culture aéronautique, et ce au moment même où, d’une part le transport aérien connait la pire crise de son histoire, d’autre part des tas de « braves gens » plus ou moins bien intentionnés veulent lui donner le coup de grâce, n’est certainement pas une bonne nouvelle pour le secteur….

    Répondre
  • Un faire-part de grand deuil pour toute notre Aviation, commerciale, d’affaires, générale et légère.
    « Personne n’est irremplaçable », Patrick Gandil l’est et le restera! Un vrai et grand PILOTE qui a magnifiquement servi toutes les causes de l’ensemble de la communauté aéronautique et ne pilotera pas sa chute libre annoncée…

    Répondre
    • Merci Gérard tu as tout dit sur ce Grand Monsieur. Nous avions un grand personnage à la tête de la DGAC et chacun redoutait ce moment. MONSIEUR Patrick Gandil qui savait de quoi il parlait en matière d’Aéronautique quel que soit le secteur et notamment dans la  »Petite Aviation ». MERCI MONSIEUR.
      B.P.

      Répondre
      • La « Petite Aviation » comme vous dites n’a pas progressé pendant son mandat sauf les ULM ou la très petite aviation comme les drones. Mais il n’est pas tout seul à agir,il faut le reconnaître. Je mettrais donc quelques bémols à toutes ces louanges.

        Répondre
    • Sa passion pour l’aviation n’a pas de limites, ni sectorielles, ni temporelles. Lorsque Patrick a pris ses fonctions fin 2007 ( peu avant le centenaire de la première boucle) j’animais la mission mémoire de l’aviation civile, et j’ai toujours trouvé chez lui un soutien aussi chaleureux qu’indéfectible. Dans son parcours professionnel, l’on a rarement la chance de côtoyer des dirigeants qui vous marquent. Pour moi, Patrick a été l’un d’eux.
      Pierre Lauroua

      Répondre
    • Bel article
      Patrick Gandil aura été effectivement un très grand directeur de l’aviation civile.
      Le respect du monde aéronautique est unanime. Nous ne pouvons qu’espérer qu’il continue à oeuvrer dans ce milieu qui souhaite continuer à profiter de son expérience.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.