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Le point sur l’évolution de la réglementation voltige, remorquage et vol montagne

© Gil Roy / Aerobuzz.fr

Dans la logique de la mise en place des licences de pilotes européennes dans le droit national, l'arrêté du 14 décembre 2017 relatif aux conditions de conversion des qualifications voltige, remorquage, montagne et autorisation de site vient modifier la réglementation et préciser les critères d'attribution des qualifications pour les détenteurs de LAPL, de PPL et les pilotes professionnels.

Les nouvelles modalités fixant les conditions de conversion des qualifications voltige, remorquage, montagne et autorisation de site (utilisation d’altiports et d’altisurfaces) ont été publiées au Journal Officiel le 28 décembre 2017. Ces nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2018. Nous vous proposons de faire le point sur les différentes qualifications concernées.

Instruction voltige

Le pilote titulaire d’une LAPL (A) et d’une autorisation additionnelle de pratique de la voltige à caractère définitif peut obtenir une qualification voltige (vol acrobatique...

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14 commentaires

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  • Je vole en montagne en planeur depuis plus de 40 ans fomé notamment par un double champion du monde de vol a voile et un vieux renard du sfa. habitué à astiquer les pantes d’en bas depuis l’âge de 15 ans Je suis atterré par l’indigence de la formation qui conduit de nombreux pilotes d’avion dans les cumulos parpaing et l’indigence de la formation météo ( rotors orages brises etc ). Par exemple on apprend à ne jamais passer un col au milieu mais à s’appuyer sur la pente pour se réserver un demi-tour ou se sortir par un renversement

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  • European Aviation Screwing Agency, continue sa mise a mort meme dans le loisir. Triste Aviation d aujourd hui dirigee par des debiles incompetents qui ne volent pas.
    De la Voltige, je n avais pas mon permis de voiture, ni mon bac, que j en faisais deja..
    Cote Travail Aerien Helico , le debile HESLO a finit de tuer les pilote helico independants l annee derniere.
    Beaucoup de mes collegues travaillant a l etranger ont abandonne la license Easa au profit d une licence FAA, bien plus pragmatique et realiste.
    Pour moi c est trop tard, plus que quelques annees a tirer, et donc plus de depenses..
    Ca sera donc la retraite forcee et anticipee..
    Honte a cette Technocratie Europeenne de M…!!!

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  • Non seulement l’EASA détruit l’aviation générale française petit à petit, mais elle détruit aussi les clubs qui ne fonctionnent qu’avec des bénévoles. Or le bénévolat est considéré comme le diable par l’ensemble des économistes européens car il ne génère pas de TVA et toutes ces sortes de taxes qui sont une rente pour l’Europe. Professionnaliser ce secteur permettrait peut être de créer des emplois mais surtout de ratisser encore plus d’euros. Donc le leitmotiv est : compliquons les démarches procédurières et les bénévoles vont abandonner.
    Pour en revenir au sujet de l’article, nous ne pouvons râler qu’après coup car nous ne sommes pas « dans la boucle » de décision. Pourquoi ? parce-que seuls quelques bénévoles motivés assistent à ce genre de réunions et ils ont contre eux des lobbyistes payés par les compagnies et les prestataires de services pour l’aérien. David contre Goliath, la situation est connue mais ça ne marche pas toujours…
    Comme il est dit plus haut, il faut que les personnes compétentes dans ce domaine aident nos fédérations pour notre défense. On peut râler, mais agir c’est mieux.

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  • Bonjour, je trouve les commentaires très « français râleur ». Les évolutions ne vont pas dans le même sens selon que l’on parle de la voltige (simplification donc responsabilisation) et montagne (durcissement par contrôle de l’expérience récente). Comment pouvez-vous être contre les deux, en même temps ?
    Je pratique les deux, je n’ai pas de gout masochiste pour la paperasse mais il ne me viendrait pas à l’idée, sans expérience récente ni encadrement d’un FI, ni de sauter dans un Cap 10 pour m’envoyer un programme CF2 ni d’aller poser sur une belle alti-surface du Luchonnais.
    Quand à critiquer systématiquement les technocrates, à part « c’était mieux avant », que proposez-vous ? Je crois aussi que les fédés cherchent des bénévoles pour aller travailler avec eux. Les forums sont-ils un vivier de recrutement ?
    Tout n’est parfait, mais se plaindre tout le temps n’attirera pas les jeunes vers nos activités…

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  • Il faut savoir que les réglementations ou décisions sont prises aussi par des pays européens qui n.ont même pas d’aviation générale,et qui prétendent imposer leur point de vide aux autres,(bon vous me direz que ça on sait faire aussi hélas)..mais on ne les a pas entendu l’ouvrir quand la Commission de Bruxelles a versé 4,3M€ par erreur comme subvention aux anglais après le Brexit,alors q’elle A été refusée aux autres pays membres,j.ai interrogé ma députée européenne,en novembre…depuis…plus de son,plus d.image…

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  • Bonjour,
    Pour la qualif montagne, il esy mentione une validité de 24mois, mais je n’ai pas vu les conditions de prorogations. Quelles sont elles ?
    Merci

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    • J’ai cru voir dans un des nombreux textes sur le sujet, qu’il faudrait justifier d’une expérience montagne. Laquelle ??
      Ceci dit lorsqu’on voit des pilotes qui prorogent leur qualif, obtenue des années auparavant, en faisant une heure de mania avec un instructeur, une fois tous les deux ans au dessus de la Beauce, et qui partent ensuite se poser sur un altiport où ils n’ont jamais mis les roues, une vraie prorog montagne ne parait pas absurde.

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  • quelle abîme entre les technocrates et les usagers !!!!
    même chose en politique, dans l’Administration, dans les grandes entreprises.
    « Peuple, tu te coucheras ou te révolteras ! » La révolution c’était avant…en 1789 !

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  • Européen convaincu dans le principe, j’ai de plus en plus à voir le bienfondé de la démarche européenne, par opposition à l’ex réglementation nationale, en matière d’aviation légère*. En tant qu’instructeur voltige je suis à jour du tampon EASA – et sauf erreur de ma part j’ai perdu la référence à la voltige avancée… Comme tous mes futurs stagiaires ? Dans ce cas (je serais heureux de n’avoir pas bien compris), la porte ouverte à n’importe quoi si ce n’était le sens des responsabilités des futurs voltigeurs, et l’encadrement des instructeurs formés « à l’ancienne ».
    * on pourrait aussi évoquer le 8.33 🙁 et la règlementation LME appliquée sans discernement, avec la charge qui en résulte pour la gestion d’un petit club :((

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