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Les 25 et 26 juin 2009, un groupe de pilotes va tenter de relier une centaine d’aérodromes français avec un Cirrus SR22 en 24 heures. L’objectif de cette opération baptisée 100-24 est de démontrer que la France dispose, grâce à une densité aéroportuaire unique au monde, d’un atout qu’il faut préserver. Si votre trajectoire croise celle de ce défi, entre le 25 et le 26 juin, cédez-lui la priorité.
Que font les « people » de l’aviation, quand ils s’ennuient ? Ils se lancent des défis. Il leur suffit ensuite de mettre en commun leurs carnets d’adresses pour trouver les moyens de les relever… Et c’est ainsi que jeudi 25 et vendredi 26, un groupe de personnalités de l’aéronautique Les pilotes du défi « 100-24 »
-*Frédéric Beniada, journaliste à France-Info
-*Gilles Darriau, directeur desaéroports Keolis
-*Gérard David, président de Dassault Passion
-*Patrick Gandil, directeur général de l’aviation civile
-*Lionel Guérin, PDG d’Airlinair et de
Transavia, président de la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande
(FNAM)
-*Capitaine Stéphane Lintant, pilote de Chasse, Commandant d’escadrille
à Cognac
-*Luc Rieu, manager maintenance à Air France et président de
l’aéroclub Agile à Lognes
-*Benoît Lonceint, chef d’entreprise et pilote
-*Thierry Vigoureux, journaliste au Point. va tenter de relier une centaine d’aérodromes en 24 heures, à l’aide d’un Cirrus SR22.
100 aérodromes en 24 heures, c’est un atterrissage et un décollage tous les quart d’heure en moyenne. Ce n’est pas gagné…
Une grande partie du challenge réside dans la qualité de la préparation. Un peu comme le Beaujolais Nouveau. Pour qu’il arrive pile à l’heure, partout dans le monde, en même temps, il faut un timing impeccable. Et bien, il en va de même avec l’épopée du Cirrus. Une grande partie de la réussite réside dans le choix des aérodromes, les uns par rapport aux autres, mais aussi sur le calcul des trajectoires. Ensuite, il faut un pilotage fin.
Le Cirrus décollera jeudi 25 juin, à 12h00 du Bourget. 100 « touch and go » plus tard, il se posera, vendredi 26 juin vers 12 heures, sur la base aérienne 112 de Reims. Six avitaillements sont prévus : Troyes, Albert, Angers, La Rochelle, Castres, Chambéry. Ils coïncident avec des changements d’équipages.
Les pilotes fonctionneront par équipage de 2, et se relaieront aux commandes pour des étapes de 3 à 4 heures d’amplitude. Un Beech 36 « Bonanza » assurera la préparation des escales et le transport des équipes techniques et des pilotes qui ne seront pas en fonction, et un second Cirrus est prévu en cas de défaillance technique.
Il sera possible de suivre en temps réel leur progression sur http://www.cent24.fr/.
Si vous croisez la trajectoire du Cirrus ou si vous vous retrouvez en tour de piste avec lui, soyez fair play, cédez lui le passage. Chaque minute compte. Pour le reconnaître, c’est simple : l’avion est blanc et son indicatif radio est DEFI100.
Gil Roy
Les équipages ajusteront leur navigation et pourront « sauter » un aérodrome. C’est la raison pour laquelle la liste comporte 130 terrains.
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Un tour de France en 24 heures et en 100 aérodromes
Tout mes encouragement ! Je vais devoir me lever tôt pour vous voir sur LFMK