La startup britannique Samad Aerospace annonce avoir testé en vol un démonstrateur 100% électrique à l’échelle 1/2. Cet essai préfigure le développement de deux business jets à décollage et atterrissage verticaux, l’un 100% électrique et l’autre hybride électrique.Première étape dans le développement du Starling, Samad Aerospace a procédé fin novembre 2020 au test en vol d’un démonstrateur entièrement électrique à l’échelle 1/2. L’objectif final est de développer deux business jets distincts, le e-Starling 100% électrique et le Starling à propulsion hybride électrique, tous deux à décollage et atterrissage verticaux (VTOL).
Le démonstrateur, d’une envergure de 8 mètres et mesurant 6,7 mètres de long, a été testé dans une configuration permettant exclusivement un décollage et un atterrissage conventionnel. Les tests menés sur le démonstrateur ont été l’occasion d’évaluer notamment la formule aérodynamique retenue pour le programme : une aile volante, avec un empennage arrière en T. « Comme ce type de voilure nécessite un angle d’incidence plus réduit qu’une aile classique, il était essentiel de savoir quand l’avion est en mesure de décoller et à quelle vitesse » explique Seyed Mohammad Mohseni, CEO de Samad Aerospace.
La manœuvrabilité du démonstrateur a été testée sur les trois axes de roulis, tangage et lacet. L’appareil a décollé après 250 mètres de roulage et a croisé en vol à 78 kts pendant cinq minutes.
Les prochains essais, attendus pour 2021, permettront de tester un nouveau démonstrateur, cette fois pour des décollages et atterrissages verticaux.
Samad Aerospace ambitionne de mettre l’e-Straling sur le marché en 2023. Tout électrique, offrant 7 places pilote compris, il devrait permettre de franchir près de 650 km à 260 kts (480 km/h). Le Starling, quant à lui hybride électrique, devrait être commercialisé à partir de 2024. Il accueillera 10 personnes et pourra franchir de 1.500 à 2.400 km pour une vitesse de croisière de 400 kts (740 km/h).
Rien n’a encore été dévoilé quant aux technologies très ambitieuses pressenties pour propulser les deux appareils.
La startup britannique travaille en parallèle sur son autre projet de jet personnel e-VTOL biplace, le Q-Starling, dévoilé en octobre 2020 et sur lequel peu d’informations ont encore été divulguées, tout comme la famille des Starling.
F.M.
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("Rien n’a encore été dévoilé quant aux technologies très ambitieuses pressenties pour propulser les deux appareils".)
C est bien la, le probleme...
les autonomies de 600 à 2.400 km semblent extraordinaires, bien au delà du lilium allemand par exemple. Comment ils font?
Ils ne font pas, ils pompent des subventions et puis s'en vont...