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216 accidents d’aviation légère recensés en France en 2017

Le nombre des accidents d'aviation légère est en baisse constante de depuis 2014 (305 en 2014 contre 216 en 2017) avec toutefois un pic des accidents corporels en 2015 (104). © DSAC

La DSAC (Direction de la sécurité de l'aviation civile) a pris l'habitude de présenter en vidéo une synthèse des accidents d'avions légers, d'ULM et de planeurs immatriculés en France survenus au cours de l'année écoulée.

En 2017, la DSAC a recensé au total 216 accidents dont 75 corporels contre 305 dont 90 en 2016. Ces accidents ont entrainé 43 décès, soit 7 de plus que l’année précédente.

  • 82 accidents ont impliqué des avions (-8 par rapport à 2016) : 11 accidents corporels (-10) et 6 morts (9 de moins qu’en 2016). La catégorie « avion » représente 61% des pilotes.
  • 123 accidents ont impliqué des ULM (-10) : 58 accidents corporels (+2) et 34 morts (+16). La catégorie « ULM » représente...

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10 commentaires

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  • Ça veut dire 3 décès par moi ces énormes pour un loisir

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  • Pour répondre à Vendel : je ne crois pas que les ulm soient plus dangereux que les avions.Encore faut il préciser ici les ulm multiaxes,pour les comparer aux avions.Or les stats d’accidents présentées ici ne distinguent pas les différentes classes d’ulm.
    Par contre je pense que ce sont les pilotes d’ulm qui sont dangereux.
    Pilote avion et ulm,je fais la différence entre les 2 classes de pilotes.
    Je suis effaré de constater,en moyenne,le manque de culture,de connaissance et donc de compétence aéro (sécurité,physique aéro,circulation aérienne ….) des pilotes ulm multiaxes.
    Il y a manifestement un problème de formation (en cours de solution,parait il).Il y a chez eux aussi un sentiment de liberté,bon en soi,mais qui les conduit à faire n’importe quoi tant au niveau de la responsabilité matérielle de leur machine qu’en vol (en particulier vis à vis de la basse vitesse,au prétexte que la règlementation ulm multiaxe définit administrativement une vitesse minimale de sustentation de 65kmh).
    Un autre problème aggravant du risque pilote ulm,est l’absence de controle et de remise à niveau au fil des années de pratique (ou pas …..) que permet la licence ulm à vie.

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  • il semblerait que la classe 6 helico , selon les stats bea, n ait pas eu d incidents depuis 2 ans . Le nombre d appareils etant tres restraint par rapport aux ulm et la formation plus longue est peut etre une explication.

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  • Bonjour, je ne suis pour ma part pas d’accord avec vous au sujet des ULM dits « performants ». Sur quoi vous basez-vous pour affirmer cela? Pour ma part, je trouve ces machines plus faciles à piloter, car plus stables, plus contrôlables, plus sécurisantes que des machines plus « rustiques ». Leurs vitesses de décrochage sont par ailleurs identiques, et parfois même plus basses grâce à des volets plus performants.
    Il serait par ailleurs effectivement intéressant d’avoir les statistiques par classe d’ULM.

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  • Monsieur le médiateur, merci pour votre réponse. Je suis d’accord avec vous au sujet des machines trop performantes et donc plus fines à piloter. Au niveau statistique, augmentent-elles le nombres d’accidents graves et de décès de l’ULM ?
    Dans le rapport il est fait état d’un ou deux décès (ce qui est encore trop !) pour le para-moteur et le pendulaire, et pour les trois classes restantes : trois axes, autogyres et hélicoptères, le nombre d’accidents n’est pas beaucoup détaillé. L’autogyre est-il plus accidentogène que le classe 6 ou le trois axes ? Et dans la classe trois-axes qui comporte des machines totalement différentes, ne devrait-on pas affiner et comptabiliser les accidents des machines performantes (qui se rapprochent de l’avion) des autres tel le Sky Ranger, le Tétras ou le Savanah ?

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  • Le nombre d’heures n’est pas plus une référence , car des pilotes qui ne font que 10h par an , ont par conséquent moins de pratique , et sont plus accidentogènes que ceux qui ont une pratique plus régulière. L’ulm par ses règles plus souples et par les dernières machines trop performantes et complexes et qui mériteraient une formation plus proche du brevet « avion » , est plus propice aux accidents et le résultat est là …

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  • Informations très instructives. Merci

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  • Bonjour, aux vues de ces statistiques, il semble que l’ULM est beaucoup plus dangereux que l’avion. En creusant quelque peu, la question suivante se pose : est-ce que le nombre d’heures de pilotage est équivalent entre la catégorie avions et et ULM ? En effet si les pilotes avions totalisent une moyenne de 10 heures par an et les pilotes ULM 50 heures, il faudrait intégrer cette notion dans les calculs. En effet, ayant été pilote avion, je totalisait environ 10 heures de pilotage par an, en tant que pilote ULM (pendulaire) je totalise minimum 50 heures par an car les coût de l’heure de vol sont totalement différents.

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  • Les informations sont intéressantes.
    Le % en fonction du nombre de pilotes licenciés est intéressant. En fonction du nombre d’heures il pourrait être plus pertinant

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  • Merci à la DGAC pour ces vidéos très bien conçues et intéressantes, cela fait plaisir de voir que des moyens et du sérieux sont consacrés par les « grands » fonctionnaires à nous autres les « petits » pilotes.
    Et merci à Aerobuzz de nous communiquer l’existence de telles informations !

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