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Collision entre un ULM et un avion léger à Loches

Quatre enquêteurs du BEA doivent débuter leurs investigations sur le site de l'accident à Loches. (Image d'archives). © BEA

[Actualisé] Samedi 10 octobre 2020, un peu avant 17 h, sur la commune de Loches (Indre-et-Loire), un ULM Pioneer 300 et un monomoteur DR400 se sont percutés en vol. Le bilan est lourd : 4 morts et un disparu.

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a envoyé quatre enquêteurs, dimanche 11 octobre 2020. Sur son compte twitter, il précise que l’ULM est un Alpi Pioneer 300 immatriculé 37AHH, c’est-à-dire un trois-axes, à aile basse et cockpit fermé. L’avion est un DR400, immatriculé F-BXEU. Ce monomoteur quadriplace de 150 cv appartient à l’aéro-club ASPTT de Poitiers, basé sur l’aérodrome de Poitiers-Biard.

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31 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Condoléances aux familles.

    Il existe des systèmes anti-abordage pour aéronefs légers. Le P-CAS par exemple, qui alerte les utilisateurs d’un risque potentiel. La condition est que les appareils en question soient équipés SSR mode S ou C, et que le transpondeur soit branché sur mode altitude. (la plupart des ULM sont maintenant équipés SSR).
    Président d’un aéroclub pendant 2 ans il y a plus de dix ans, ma première action a été d’acheter cet appareil, qui nécessite une toute petite formation, prix environ 350 euros de mémoire…)
    Mon avis est qu’il ne faut pas se reposer sur la seule règle « voir et éviter », dont les limites sont parfois très vite atteintes, c’est alors la loterie qui prend le relai…

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    • Le système FLARM est obligatoire depuis plusieurs années sur les planeurs. Il a déjà permis de sauver de nombreuses vies et peut être installé dans tous les aéronefs.
      Peut être faut il avoir une reflexion là dessus pour toute l’aviation légère.
      Pilote de planeur, j’ai déjà vu par 2 fois un avion passer très prêt sans pour autant qu’il ne m’ai vu. Le dernier en date m’ayant juste répondu que ne l’avait pas prévenu qu’il y avait des planeurs en évolution dans la CTR….

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  • Catherine voudrait qu’on « profite » de cette nouvelle collision en vol pour restreindre, interdire, limiter, on ne sait trop quoi, en se basant sur le fait que son mari est pilote ULM et donc, vous « connaissez ». Voyez-vous, je découpe moi-même le poulet chaque dimanche depuis 30 ans, je n’en suis pas devenu vétérinaire ni chirurgien. Les collisions en vol, sur des points d’intérêt, touristiques ou vertical terrains, existent et existeront malheureusement encore longtemps. Les moyens de les éviter, qui ne sont pas infaillibles, reposent sur l’humain, par définition faillible même quand il est compétent et rigoureux. Voir, et être vu, annoncer ses altitude, position, intention sur une fréquence ajoute à l’arsenal des mesures constituant l’anti-abordage. Des équipements électroniques récents ou pas peuvent aider. Et malgré cela, le risque zéro n’existe pas, et n’est pas pour demain. Alors, vouloir exclure, prendre des mesures visant les avions, les ULM, les chasseurs militaires, c’est encore alourdir une navigation aérienne qui est devenue complexe, qui impose aux pilotes une charge de travail certaine, une attention énorme. Interdisons les survols de points d’intérêt, les collisions auront lieu ailleurs ou en périphérie. Interdisons aux chasseurs la « boucle » que vous décriez au-dessus de votre jardin, ils iront entrer en collision ailleurs avec un aéronef qui n’aura pas vu ni évité. Ce n’est pas l’interdiction de quoi que ce soit qui rendra le ciel plus sécurisant. Ou alors, si, peut-être, interdire tout aéronef de vol. Y compris l’hélicoptère qui sauve des vies lors de catastrophes, le chasseur qui accompagne un ULM en perdition jusqu’au sol, l’avion d’évacuation sanitaire qui transporte un malade ou un greffon. Ne dites pas n’importe quoi. Ou interdisez l’ULM à votre mari. Lui-même n’est pas infaillible, comme nous tous.

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  • Tout le personnel de Groppo Aviazione tient à vous exprimer, Véronique et Cesare, leurs plus sincères condoléances pour un événement aussi tragique qui vous a frappé.
    Nous sommes tous profondément attristés, la relation de travail mais surtout celle d’amitié qui s’est consolidée au fil de nombreuses années de collaboration, s’évanouit à cause d’un destin unique et incroyable!
    Nous confirmons toute notre disponibilité pour tout besoin futur.

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  • par collin jean marie

    Jean marie
    Toutes mes condoléances aux familles et amis de ces victimes du sort.
    Pilote de deux fois 40 ans…ca me rappelle que nous devons toujours êtres attentifs
    a notre environnement…, malgré- ce, le risque zéro, n’existe pas, hélas, bien trop cher payé.

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  • Vraiment attristé de voir notre Silvio , personnage bien connu du monde ULM et du Salon de Blois disparaître dans ces tristes circonstances.
    J’ai souvent échangé avec lui à une époque où je m’intéressais au Piooner.
    Une pensée pour les proches.
    Cordialement

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    • C’est terrible, et Silvio etait si attachant! quoi dire d’autre que faute à pas de chance, sans doute…le ciel est pourtant grand, mais il est vrai que je conseille toujours à mes eleves de ne pas croiser dans les basses couches à des altitudes trop arrondies, et eviter les 1000, 1500, 2000′ QNH…plutôt 2200, 3300 etc… bientôt peut-être, nous aurons des anti abordages pas chers, tout le monde ou presque ayant un GPS à bord et un transpondeur mode s…

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  • Il existe une fréquence qui permet aux pilotes de se signaler entre eux hors ATC. C’est la fréquence 123,450. Au-dessus des sites touristiques comme les châteaux de la Loire, ou bien n’importe quel site d’attraction, il suffirait que tous les pilotes prennent l’habitude d’utiliser cette fréquence. Pour l’instrumentation spécifique anti-collision, c’est souhaitable mais encore au stade embryonnaire, paradoxalement surtout côté aéro-club à cause d’un park avion vieillissant et des trésoreries en chute libre, cause coronavirus.
    Pilotes et passagers portaient-ils des masques anti-covid? J’ai remarqué que le port du masque réduisait de façon sensible la vision périphérique en me promenant à vélo dans Paris. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les autorités n’ont pas voulu imposer le port du masque pour les conducteurs automobiles. Cet accident serait-il le premier dû aux mesures sanitaires imposées par le gouvernement ?
    Ceci dit: tragique accident qui doit conduire à une réflexion approfondie, tout en garantissant la liberté de voler.

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  • Quelle tristesse… J’espère que ce ne sera pas le prétexte à un « tour de vis » règlementaire. Un truc que l’expérience m’a appris, quand on se balade comme ça ne jamais prendre une altitude « ronde », comme 3000 ft ou 2500, mais toujours se balader à 2850 ou 3150 par exemple. Ça a l’air de rien, mais à 50ft près, c’est collision ou pas. Bons vols prudents à tous.

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  • Tragique pour les victimes et leurs familles.
    Le fils, 20 ans, de mon mari pilote d’ULM a été tué dans un crash de planeur…
    Toutes mes condoléances, donc.

    Mais pensez aussi un peu à ceux qui sont dessous.
    Habitant à proximité de Chenonceaux, nous sommes survolés par une foultitude d’engins de tous types, chasseurs en rase-motte compris, qui viennent faire du tourisme rigolo. Le jour où l’un d’entre eux se cassera la figure, il n’y aura plus de village…

    Pour ce genre d’usage, un drone suffirait.
    Merci.

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    • Les chasseurs ne font pas de tourisme et les zones d’activité très basse altitude sont réglementées.

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      • Quand ils font une boucle et repassent deux fois, ce n’est pas du tourisme…
        Allons, allons… Il y a le règlement et la pratique effective…

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    • Madame
      En ces temps de douleurs, il est sage de ne pas répondre aux reproches des uns et des autres.
      Mais douleur n’est pas raison.
      Contrairement à ce que vous dites le secteur aéronautique ne fait que celà : penser à ceux qui sont dessous.
      je pense plutôt que ce qui vous chagrine pour ne pas dire met en rogne, c’est la pratique du pilotage que ce soit pour un planeur, un petit zinc ou un chasseur., car vous considérez les pilotes pour des malotrus dangereux..et pourquoi pas pollueurs (nature, sonore etc).
      Je me permets donc de vous dire en toute sincérité que les pilotes ne sont pas les boucs émissaires du mal-vivre que vous devez subir.
      Si la notion « d’école de la vie » existe, l’activité de pilote est une des meilleures depuis que ce monde existe.
      je tiens à préciser que je parle en mon nom personnel.

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    • Sans compter toutes ces maisons placées dans les virages , avec toutes ces voitures….. De grâce arrêtez vos commentaires et surtout enfermez vous bien chez vous … c’est tellement dangereux dehors !!!!!

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  • par Aff le loup mordant

    « un disparu  » ?
    Non, personne n’avait regardé dans le cockpit de l’épave !

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  • Survol de sites d’intérêts ou de sites touristiques… Tristement banal. Cf la collision du Beech 1900 et Cessna en baie de Quiberon, pour admirer le Norway. 15 morts. On y pense trop rarement en faisant une verticale terrain, par exemple. Le GPS peut avoir pour conséquence négative d’envoyer tous les appareils sur le même point. S’annoncer sur la fréquence locale et tourner dans le sens horaire peut aider à espacer. Triste pour les passagers en baptême.

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  • C’est terrible je suis effondré. Toutes mes pensées vont à la famille. Personne n’oubliera jamais Silvio une légende de l’air. Nous sommes effondré.

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  • Comment est-il possible que des pros comme eux n’aient pas eu un FLARM opérationnel dans leurs avions?

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  • L’accident est d’autant plus surprenant qu’aucun des deux pilotes manquait d’expérience. Elles étaient comment les conditions météorologiques ?

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  • Toutes mes pensées à Sylvio ainsi qu’à sa passagère et les occupants du DR 400. Un drame de plus dans notre monde aéronautique qui me laisse vraiment très triste.

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  • Toutes mes condoléances à la famille.
    Silvio était quelqu’un de très attachant. Il est parti trop vite.

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  • Bonjour,
    Pleins de bonnes pensées à Véronique et a la famille pour surmonter ce drame.
    On pense fort à vous.

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