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Franky Zapata réussit sa traversée de la Manche

Initialement, 2 ravitaillements en vol devaient être réalisés grâce à un tuyau connectant une barge au réservoir du pilote. Devant l’avis défavorable de la préfecture maritime, l’équipe a donc pris la décision de pousser la capacité du réservoir de kérosène à 42 litres, assurant une autonomie de 10 minutes. Le changement de réservoir sur le bateau réalisé constituait la solution de rechange. © Aerobuzz.fr

Le 25 juillet 2019, le pilote et inventeur du Flyboard Air avait chuté en mer à mi-parcours lors du ravitaillement. La persévérance aura eu raison du Flyboarder qui a retenté, cette fois avec succès, le 4 août 2019, la traversée de la manche.

La Manche fut le lieu de nombreux exploits aéronautiques et la traverser avec son Flyboard semblait bien être un passage obligé pour Franky Zapata. La deuxième fut la bonne ! Cette fois-ci, l’obstacle de se poser sur le bateau ravitailleur n’a pas été fatal puisque, suite à l’échec de la semaine dernière, des dispositions avaient été prises. Un bateau plus grand et une nouvelle trajectoire d’approche de la plateforme étaient au plan de vol, permettant ainsi que l’étape du...

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12 commentaires

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  • Un immense bravo à Franky Zapata!… Bien que son Flyboard, vu son prix et sa consommation, n’ait pas, semble-t-il, un grand avenir (sauf peut-être militaire..) sous sa forme actuelle, je reste néanmoins sidéré et n’arrive même pas à comprendre, d’un point de vue purement mécanique et d’après les lois de la physique, comment il arrive à voler avec un angle de plus de 30° vers l’avant, sans plonger direct vers le sol ou la mer!… Là ça m’épate, chapeau les accéléromètres, inclinomètres et logiciels, pour moi le véritable exploit est ici…

    Mais ce qui me ravit encore plus, c’est qu’un type comme lui, avec l’audace, la fougue, le courage de sa jeunesse et surtout avec ses rêves iconoclastes — d’habitude massacrés quand on a été formaté par de trop longues études!…–, lance sous peu son futur drone, voiture volante automatisée et démocratisée (Décollant de sa pelouse et à conduire sans nécessité d’une qualif de cosmonaute, de tests tous les sans-cesse et de coups de tampons à toutes les pages!…), que j’attends depuis au moins 10 ans… ce qui d’ailleurs énerve Aérobuzz chaque fois que j’adresse à ce sujet un post, qui file direct à la poubelle….

    La RÉVOLUTION dans les engins volants privés est enfin en marche, qu’on informe les constructeurs de trapanelles re-re-re-répliques des années 50, d’Auvergne ou d’ailleurs, d’hélicos usines à gaz à 4 millions € pièce, les derniers aéroclubs encore vivants, les stations aéro hors sol et leurs RG à 25000 balles, et enfin les pauvres gars de la DGAC, tous risquent d’être balayés très vite par le vent irrépressible de la nouveauté…

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  • 100 litres au 100 km par personne , c’est beaucoup . Ce moyen de transport n’est qu’au début du développement. Il faudra encore quelques millions d’Euros de la DGA pour passer en version électrique
    Il existe des hélicoptères monoplaces aussi léger au décollage , 240 kg environ et qui consomment moins

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  • Cet exploit eut mérité, ici, la première page, n’en déplaise aux détracteurs de cette nouvelle aventure.

    Technologie novatrice, performante et fiable, courage, audace, persévérance … que de qualités !
    Ce n’est que le prototype, d’autres suivront, porteurs de nouvelles idées …
    A moins que des CO2maniaques n’obtiennent son interdiction de vol …

    Toujours est-il : BRAVO !

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  • Bel exploit technique et sportif ! Mais une consommation le condamnant à quelques applications de niche, ou bien le XXIème est mal barré… La Manche et la référence à Blériot sont inappropriées : avec ravitaillement, aucun sens. Il aurait fallu qu’il trouve son défi à lui, cohérent avec l’engin et ses possibilités, comme en son temps Blériot l’avait fait.

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  • Finesse de l’engin ? Proche de zero, allez 0,1, ou 0,2, puisque sur les vidéos à pleine vitesse il est incliné (à la louche) à 45°, c’est-à-die qu’il n’y a que la poussée (du reacteur, pas la portance) pour equilibrer le poids, la trainée (compensée par l’autre composante de la poussée) equilibrant en moment.
    C’est un peu débile d’être passé en un siècle et des poussières d’une finesse de quelques unités (3?) à 20 pour l’A350, 50 pour les planeurs lambda, et 70 pour les top notch (futurs airbus 399 et b 799?). Cà allait bien avec le désir d’écologie. Et paf, retour à avant la case départ! Merci Zappata.
    Par ailleurs il a de la concurrence
    https://www.youtube.com/watch?v=GFadyUqRKek
    https://www.youtube.com/watch?v=pWAovO8oSWo

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    • Parler de finesse pour un engin qui se defini comme une planche avec 5 moteurs, fallait oser. Les aigris et les donneurs de lecons en tous genres sortent du bois.

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      • Non je ne crois pas que ce soit aussi idiot que ça de parler de finesse…
        C’est notamment par l’amélioration de la finesse des machines qu’est venu le progrès des engins volants: vitesse, distance franchissable, etc….
        Ici, pour 10 mns de vol il a fallu augmenter la capacité de kérozène à 42 l soit sensiblement 30kgs sur le dos, on est pas loin du maxi supportable pour une personne lambda.
        Résultat une utilisation potentielle limitée et coûteuse de l’engin…

        Donc bravo à Franky Zapata pour ce qu’il a fait, mais rappelons que le tout 1er pionnier dans ce concept d’homme volant c’était en 1964 ou 1966…. plus de 50 ans plus tard et bien des tentatives, ça marche mais on n’a guère progressé!
        En comparaison, 50 ans après Blériot on voyait voler le Boeing 707…..

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      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        Il me semble que la débat sur la finesse n’est pas celui de du FlyBoard.
        Il s’agit, pardonnez moi si je fais erreur, de se déplacer avec un engin compact et agile, qui ne demande pas une grosse organisation de soutien pour se jouer des obstacles.
        Hormis si l’on découvre une nouvelle forme d’énergie plus propre et moins bruyante, les usages du flyboard en l’état sont assez peu nombreux.
        Par contre, et en pensant sérendipité, Zapata ouvre indiscutablement une nouvelle voie.
        Après l’exploit de pionnier – et sportif – la créativité va faire son chemin.
        Je pense au « radeau des cimes » avec son dirigeable qui a permis d’étudier en détail la canopée des forets tropicales… parfois décrite comme saugrenue, l’idée a vraiment été utile à la connaissance globale.

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    • par Pilotaillon, adepte des complots aériens

      Je ne sais plus vraiment dans quel bureau était affiché : C’était évident de l’avoir fait, le génie c’est de l’avoir fait avant !
      Quand à parler de finesse, Mister Precesseur, j’ai du mal à discerner si c’est de la provoc ou une remarque de débutant… Un peu comme parler d’affûtage sur une machine de découpe laser !
      Juste envie de vous répondre : « faites nous rêver Precesseur, metévouzi, juste pour voir jusqu’où vous irez… »
      Mieuvotenrirenecepa.

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  • Bravo a ce véritable pionnier qui démontre que là où il y a une volonté, il y a un chemin ….quelques soient les obstacles, y compris administratifs
    Viva Zapatta!

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  • Bravo mais j’aimerais savoir le coût de cette opération de COM’ car j’ai compté trois hélicoptères et un remorqueur de haute-mer. C’est tout comme le « tour du monde » de Solar Impulse, l’exploit est plutôt de réunir les fonds et les autorisations.

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  • Et bien bravo.

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