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L’aviation légère à la mode Blablacar

Coavmi début juin, puis Wingly début juillet, deux sites de co-avionnage sont venus grossir les rangs, ces dernières, semaines des sites présents sur la toile proposant de mettre en relation pilotes et passagers. Les deux nouveaux services s’appuient sur le succès du système de partage de trajet pour les déplacements en voiture en l’adaptant aux pilotes privés tout en misant sur la sécurité et sur la compétence des pilotes. Les deux sites mettent en avant non seulement l’avantage du partage des...

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33 commentaires

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Bonjour À tous !
    Je suis Très intéressée par ce mouvement !!!
    Mais je ne trouve pas ou m’inscrire, Je recherche pour partir de l’Aerodrome de Lyon Bron pour aller à Vrads Sande, aller le 17 mai 2016 au matin ainsi que le 20 mai 2016 au soir pour le retour ‘ serait magnifique !!! Hallucinant je dirais 🙂
    Merci pour votre lecture
    Morgan

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    A mon avis, le « coavionnage » doit rester dans le cadre strictement privé et fermé. Un pilote privé n’est pas un pilote professionnel dont les vols sont notamment couverts par la compagnie aérienne, la réglementation des transports, etc. Je doute réellement qu’une entreprise française accepte de faire transporter son personnel par du coavionnage pour des raisons de coût, de modalité de transport, de garantie… Pour ma part, je n’ai pas envie d’avoir un/des passager(s) à bord qui me complique(nt) mon vol. Dans « mes » avions, il n’y a généralement pas de cloison entre le pilote et les passagers, ni de personne pour les surveiller… Néanmoins, si une personne (que je connais directement ou par connaissance interposée) doit se rendre à titre personnel au même endroit que moi, je lui proposerai sans doute de l’emmener. Cette proposition est sans doute assimilable à du coavionnage mais je reste dans le cadre légal par l’expression « membres du cercle familial ou amical ». Je considère que la réglementation actuelle protège donc ma vie de pilote privé et celle des autres.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Le cadre du co-avionnage n’as pas de raisons d’être complètement distinct du cadre du covoiturage. Et ce dernier cadre est maintenant assez bien bordé par la jurisprudence.

    Certes, il y a pour le covoiturage un avantage collectif à mutualiser les moyens de transports terrestres : empreinte écologique, solvabilisation de certains clients. On ne le retrouve pas dans le coavionnage…

    Il reste que pour le covoiturage existent deux points clés : partage des frais (à parité !) et « transport à compte propre » : je ne covoiture légalement que si je suis la personne qui fixe la destination.

    Plusieurs commentaires plus haut, évoquent la question de publicité. Je pense qu’ils s’égarent sur la définition de celle-ci. Si j’annonce lors d’un repas avec des bons amis que je peux voler avec eux en partageant les frais, j’ai aussi « fait de la publicité ».

    A mon sens, tant que la publicité ne porte que sur des offres de vol à compte propre, elle ne change pas la qualification du vol.

    Une remarque : contrairement à ce que j’ai lu plus haut, l’EASA n’a pas supprimé la possibilité du partage de frais pour les pilotes privés. Et c’est sur la base d’un texte européen que la CAA a supprimé récemment la référence à la publicité dans le cadre de vol à frais partagés.

    Il reste qu’on attend des autorités une clarification rapide sur l’acceptabilité des ces plateformes de mise en relation. Et qu’il est fâcheux quelle tarde.

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    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      Bonjour à toutes et à tous.
      Pour alimenter le sujet, il est étrange de constater que nombre de sites de co-avionnage, soit, ne proposent plus rien, soit n’existent plus…
      La raison aurait-elle fini par l’emporter ?
      Bon week-end et bons vols…avant la reprise !
      Cordialement.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Bonjour,
    J’ai été président de club et j’ai toujours fait une chasse féroce à ce type de combine.
    Pour moi, un critère simple sert d’étalon dans toutes ces affaires, la notion de public. Qu’est-ce qu’un membre du public, comment savoir ?
    Si vous emmenez des gens que vous connaissez déjà depuis quelque temps (amis, famille, autres membres d’une association dont vous êtes membre), ce ne sont pas des membres du public.
    Si vous emmenez en vol des gens que vous ne connaissez pas, alors il s’agit de public. Critère très simple, donc : connaissais-je auparavant les personnes que je vais transporter ? Si oui, je peux le faire. Sinon, je ne peux pas. C’est la notion de QUIDAM, une personne que je rencontre certes mais dont le nom m’est inconnu.
    Que ce soit pour le vol en avion léger ou le voyage en voiture particulière, le transport public est réglementé, et c’est une bonne chose. Car emmener des passagers n’est pas une chose aussi simple qu’il y paraît – surtout quand on ne les connaît pas, PRECISEMENT ! Face au moindre incident, il faut être paré à toutes sortes de réactions possibles, les gens peuvent être malades, paniquer, tétaniser, et la gestion des passagers ne s’improvise pas. Les baptêmes de l’air en sont un bon exemple : rien que pour faire un petit tour de vingt minutes, dans un périmètre local bien connu du pilote, il faut néanmoins une certaine expérience, passée et courante (200 heures après PPL, 30 heures dans les 12 derniers mois, certificat médical de moins d’un an, etc.). Et c’est très bien ! Comment alors oser proposer un vol Toussus-La Môle en Cirrus avec 90 heures de vol ? C’est tout simplement insensé.
    En réalité, ces petits sites, descendants numériques d’initiatives jadis plus « papier crayon » mais tout aussi contestables et illégales, sont concoctés par des gens sans beaucoup de vécu aéronautique qui ont trop lu la presse économique et cherchent à monter leur petite start-up personnelle et si possible juteuse.
    Ils sont tout simplement à fuir et à interdire. Ce n’est pas parce que c’est « numérique » et « high-tech » que c’est intelligent.
    Henri Payre

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    ce que propose Franck Drouin, il y a longtemps que la FFA aurait dû le faire, ne serait-ce que pour faire connaitre les clubs et amener le plus possible de personnes à l’ aviation, mais pour les dirigeants, et autres electeurs privilégiés, ce n’est qu’un organisme qui encaisse des cotisations et compte les licenciés, visiblement, c’est un peu juste !

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    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      @ Rouletabille
      La FFA , comme toutes les Fédérations sportives (sauf peut-être celles qui gèrent un sport professionnel), est gérée et animée par des bénévoles.
      Vous n’êtes pas satisfaits de leur action, soit !
      Je vous invite alors à agir : nul besoin d’être élu pour le faire, dans votre club, dans vos Comités régionaux, au sein des comités ou groupes de travail fédéraux.
      Vous pouvez-même proposer d’étendre l’idée de l’Avion-Lib (mise en partage d’une flotte … tient ça ressemble à l’idée que vous évoquiez !) à d’autres avions
      Non pas seulement en parler … mais construire les solutions opérationnelles (partage des risques, des responsabilité, assurance, contractualisation, …).
      Certes vous pouvez décider de continuer à critiquer depuis le banc de touche.
      Ca n’est pas trop fatiguant, mais pas très utile non plus !
      Pour ma part, je ne suis pas élu à la FFA, ni même dans mon Club, mais je fais partie de l’armée des petites fourmis qui tentent de faire bouger les lignes.
      Je suis parfois critique vis à vis de « mes » dirigeants (je vote) e beaucoup plus souvent vis à vis des Yaka Fokon ..
      Et Colluche aurait ajouté .. pas si faux que ça d’ailleurs !
      Bon vols à toutes et à tous
      Pour plus d’info sur l’Avion-Lib (je crois que ca a changé de nom) :
      http://www.info-pilote.fr/La-FFA-devoile-le-concept-d-Avion-Lib_a933.html

      Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    A moins de d’imposer à tous les pilotes de flyer sur monoplaces je ne vois pas comment interdire de telles pratiques. Par contre il est préférable de choisir des pilotes qui fly un bon cent heures par an minimum. Un pilote baptème planeur doit avoir minimum 300hdv sur son carnet et avoir flyé quelque chose comme 50 heures l’année passée pour pouvoir emmener des passagers pour le compte de son club.
    Emmener son beau père ou sa belle mère? Toujours penser à leur faire acquitter une assurance personnelle (FFVV, FFA ou FFPLUM) avant le fly. Ces 5 ou 10 euros prouveront, en cas de problème, que vous êtes un pilote consciencieux. Ca améliore toujours le tableau…

    Répondre
    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      Hello
      Vaste fumisterie des clubs, velivoles, que d’imposer une assurance en sus pour des emports pax perso (pas des VI clubs).
      Sur un plan d’assurance ca ne sert strictement a rien, tu es deja couvert par ton assurance rc.
      Par contre cela permet au club de gonfler artificiellement le nombre de ses adherents courte duree et de faire le beau en reunion regional.

      Emc

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Soyons positifs, cette actualité servira peut-être d’électro-choc pour nos administrations qui ont créé une série de contraintes financièrement insupportables et inutiles pour les petits opérateurs. Et si on ne laisse pas d’espoir aux jeunes, ils vous bousculent. C’est comme ça depuis la nuit des temps.
    Attention, transporter des personnes contre rémunération d’un point A vers un point B est une affaire très sérieuse qui doit être cadrée (en particulier niveau formation et expérience). Je ne parle donc pas de la fin mais des moyens utilisés par l’administration, je parle du cout astronomique des innombrables visites de contrôle, des pertes financières suite à des blocages de dossiers sur des détails comme la couleur de l’étiquette no smoking (d’un Cessna 172) ou d’une plaquette « AVGAS only » non standard près des réservoirs d’un Piper PA28. De ce pilote à l’excellente réputation qui avait acheté une machine toute neuve – donc par définition en parfait état puisque vérifiée par le constructeur lui-même – et qui a failli mettre la clé sous la porte car l’agent de la DSAC locale ne voulait pas le laisser voler sans le coup de tampon d’un inspecteur technique indisponible pendant 3 mois. Pire, certains qui avaient fait la démarche d’obtenir un CTA ont fait marche arrière à cause des couts et des complications administratives. Ils sont repassés… dans la clandestinité, en Association Loi 1901. L’idée n’est pas de jeter opprobre sur des agents qui pensent sûrement très bien faire et être pleinement dans leur rôle car on les a formé pour ça. C’est donc au-dessus qu’il faut que ça bouge, ceux que l’on paye à écrire notre réglementation, ceux qui forment les agents de terrain. Certains lobbies contreproductifs devraient cesser aussi. L’objectif N° 1 doit être la sécurité on est tous d’accord, l’objectif N°2 doit être l’économie du pays et donc la création d’emploi. Nous devons tous nous demander à chaque instant – administration comprise – que puis-je faire pour aider à créer ne serait-ce qu’un emploi local.
    Suivons vite les vœux pieux de Mr Patrick Ky (EASA) et allégeons nos réglementations de tout ce qui ne sert pas directement la sécurité et notre économie.

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Pour répondre aux posts précédents, ce genre de site qui a déjà été lancé aux USA ,il y a 3 ans, a été purement et simplement INTERDIT par la FAA l’année dernière. Cela arrivera à ce même genre de sites français. Étonnant que leurs concepteurs ne l’aient pas anticipé, ce qui prouve le manque de connaissances et de culture aéro de tels projets.

    En effet la FAA considère (dans les grandes lignes) que si un pilote privé passe par une plateforme commerciale pour partager des frais ,alors la réservation devient une prestation commerciale.

    De plus la notion « utilitaire » de mutualiser un moyen de déplacement (son avion) pour partager les frais en ligne n’a plus rien d’un loisir mais devient un transport, que qualifie bien Mr leon Robin. D’ailleurs blablacar est un bien un site proposant un mode de transport. mettant donc les pilotes en danger vis à vis de la reglementation…. quelques articles ont déjà été écrits à ce sujet (ex:aérovfr) expliquant les problèmes que peuvent rencontrer les différents acteurs.
    tous les pilotes d’avion savent très bien que l’avion est un moyen de déplacement rapide …pour des gens pas pressé….

    Pour terminer sur une note positive, le premier et seul concept légal qui respecte la philosophie sportive et le loisir de voler ensemble serait le « Co-loisirage » inventé par Cofly.fr. le principe est de partager le plaisir de voler ensemble et non de partager les frais.

    Principe calqué sur la rencontre, tout comme le ferait un aéroclub qui propose une sortie au sein de son club en cherchant des participants.

    Le concept a été étudié et communiqué à divers organismes pendant 2 ans, pour des partenariats , et lancé en mai 2015 puis 3 sites de Coavionnage sont arrivés en juin…

    Moi même pilote ,je viens d’y trouver un « coflyer » qui me propose de voler avec lui en patrouille. c’est l’occasion pour lui d’aller voler avec son mono place , de faire une rencontre et moi d’avoir un vol à thème et d’en faire bénéficier les autres proches inscrits au club.
    les aéroclubs de toutes tailles auront ainsi l’occasion de communiquer sur leurs sorties et événements et ainsi pourquoi pas faire des sorties interclubs.

    Cette plateforme se veut donc un outil d’animation pour les associations, aéro-clubs, et pilotes privés.

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  • par Battler Britton

    L’aviation légère à la mode Blablacar
    C’est un sujet « intéressant », pour le moins! la quantité de réactions et leurs diversités dans les point de vue, l’attestent.
    Pas d’hypocrisie, certains d’entre nous l’on déjà fait, par le passé, ou y ont vraiment pensé,
    je l’ai fait, qq fois, alors quoi ? Après coup, cela a systématiquement été des voyages « intéressant » du travail, de la préparation, beaucoup de temps,une vraie organisation avec une vraie prise en compte des » pseudo clients »….. et, au final , de la chance, pas de vrais problèmes, pas d’accidents, donc .Météo complice, ( quand même , une fois un peu de glace à l’aller… de la neige au retour! ),la nuit qui arrive trop vite, passagers presque à l’heure…
    Je ne le ferai plus. TRES VITE, l’ensemble des éléments font que cela n’est plus , et de loin , de l’aviation de tourisme, au sens aéroclub/pilote du dimanche. Or le flou réglementaire, et l’irresponsabilité patente , rapidement, on se prends à penser à un avion plus rapide, puis trés rapide , plus grand, avec plus d’autonomie, une qualif IFR, parce que c’est « chaud », quand même… L’avion n’est jamais le bon selon que l’on envisage Lille/ Auxerre, ou Lognes / Porto via Montélimar…. à 1, ou 4 passagers…..
     » partageant les frais » . Après 3 ou 4 vols seulement, on se trouve à la porte du transport publique, pilote pro/ avion pro (disponibilité ! ), CTA , etc…
    Les passagers peuvent être ,soit des gens que l’on connais,dont on peut espérer ( ?) un peu d’indulgence au moindre pépin/retard/report.. Soit des inconnus, néophytes,ayant
    « payé »…… Là, l’indulgence, face , dans le meilleur des cas, à un moyen de transport rapide pour gens pas pressés, qui plus est , à la marge de la réglementation……à voir..
    Sauf à imaginer cela dans un espace réglementaire clair, dans des conditions de confort et de sécurité conforme à notre époque et finalement, de façon anecdotique, le mieux serait de continuer à considérer l’aviation de loisir , comme…….. un loisir!
    Tout ceci n’engage que moi, bien sur!

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Je sais bien qu’en aviation il faut être sérieux et prudents, mais à lire toutes les réactions, je me demande si la France aurait inventé l’aviation avec des approches aussi prudentes de la part des acteurs de l’époque.
    Nous sommes maintenant poussés vers une économie de partage par la puissance de l’internet et par les aspirations de nos jeunes (voir les applications blablacar, airbnb, drivy, uber,…qui incluent toutes des garde-fous, notamment au plan des assurances), et je pense que l’aviation ne pourra pas faire exception, même si il faudra peut-être quelques mois pour trouver le juste équilibre entre responsabilité, réglementation et modèle économique.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Les anciens se souviendront peut-être qu’un système « d’avion stop » avait été lancé il y a une petite quarantaine d’années, le principe reposant de même sur des vols en avion de tourisme où un ou des « passagers » partageaient les frais avec le pilote, sans que les uns et les autres ne se connaissent personnellement avant le vol. Je ne me souviens plus du système qui permettait aux gens de se mettre en contact puisque internet n’existait pas alors. Quoi qu’il en soit la DGAC à l’époque s’était jetée rapidement là dessus en promettant les foudres de l’administration à ceux qui pratiqueraient ce qu’elle avait clairement qualifié alors de transport public dissimulé. A suivre donc !

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  • par Hervé TERRASSON

    L’aviation légère à la mode Blablacar
    Il va donc falloir que je mette une galerie sur le rotor de mon gyro… pas simple! LOL!

    Outre l’aspect réglementaire plus que discutable, les problèmes d’assurance, de météo, d’annulation du titre de transport (ben oui, c’en est un dans la plupart des cas!)… j’y vois la possibilité de trouver assez facilement un pilote et une machine pour faire une balade.
    Pour un voyage d’affaires low cost, pourquoi pas, par contre, pour un départ en vacances avec 3 kg de bagage… c’est moins sûr!

    Bref, c’est une très bonne idée! A suivre.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Léon Robin a raison, mais que fait-il sur le plan national ? parler c’est pas mal et necessaire, mais agir c’est encore mieux
    il est le Président d’une importante association ( à Cannes ) et a l’ oreille pour ne pas dire plus, de la Fédération, que fait cette derniere ? le silence, mon Général !
    il est grand temps que celle-ci mette clairement les choses au point, d ‘autant plus que les clubs sont censés être defendus par la Fédé….cela sera t-il le cas en cas d’ accident ? il faut faire vite, avec la Loi du nombre, tout porte à croire que l’on aura dans un avenir plus ou moins proche, un accident…mieux vaut prévenir avant que des familles sortent leur mouchoir.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Il s’agira de vols requalifiés en TPP illicite au premier pépin.
    Qu’en pense la DGAC ? Rien, elle n’exprime rien. Une demande de clarification envoyée à la DGAC est -à ce jour et depuis un bon mois- restée lettre morte.
    Les compagnies aériennes ne subiront pas de véritable concurrence commerciale, l’avion léger étant un moyen de « transport » bien trop aléatoire pour concurrencer la ligne ou l’aviation d’affaire. On peut donc supposer qu’elles n’auront pas la réaction des chauffeurs de taxi face à UberPop.
    Quant à l’aspect fiscal, il reste aussi très flou.
    Tout cela n’est qu’un éternel recommencement, le co-avionnage a balbutié aux débuts d’Internet, il fleurit aujourd’hui un peu partout grâce à Facebook.
    Il est regrettable que la DGAC ne s’intéresse pas à ces méthodes illégales.
    Et plus regrettable encore de leur offrir une tribune ici.

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Il me semble aussi que, POUR L’INSTANT, c’est strictement interdit.

    Au temps des licences Privées franco-françaises (TT), temps je le rappelle révolu, il était clairement stipulé que les « vols à frais partagés » étaient possibles, et la jurisprudence associée avait même finit par y mettre quelques conditions, en particulier que les « frais » (donc pas de « bénéfice ») se devaient d’être divisés à parts égales entre tous les occupants, que les vols ne devaient avoir aucune notion de redondance, ne devaient pas faire l’objet de publicité, etc …
    A présent, le système de licences européennes en vigueur et la réglementation associée (EU-OPS et consort), n’ont PAS repris cette notion de « frais partagés » (au grand dam de la FFA d’ailleurs qui l’avait à l’époque dénoncé, et je crois même me souvenir que certain à la DGAC soutenaient la FFA).
    Résultat des courses? Tout échange d’argent entre les passagers et le pilote rentre à présent dans le cadre du Transport Public de Passagers, puisque même le « partage des frais » n’est plus prévu dans l’EU-OPS.

    Par contre, il est amusant de noter que ce débat sévit dans pratiquement tous les pays européens, à tel point que la Commission Européenne s’est emparée du sujet: http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=celex:32014R0245 le point numéro 13) semble être à ce propos le plus intéressant.

    En gros je dirais « wait and see », ça va sans doute bouger.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Difficile de tirer trop fort sur ces initiatives qui viennent sûrement de jeunes passionnés désireux d’accumuler des heures de vol VFR à bon compte pour une probable future carrière. Quel professionnel d’aviation certifiée n’a pas fait ça?
    En même temps cela montre que nos institutions peinent à établir des réglementations proportionnées et lisibles et surtout des réglementations au service de la création d’emploi.
    Expliquer la réglementation et surtout le droit aérien aux citoyens que nous sommes, n’est pas une mince affaire dans le contexte actuel. Une seule chose est sûre, ce qui compte au final, ce sont les décisions des juges.
    En cas de sinistre, il y a fort à parier que ceux-ci regarderaient « l’esprit » avec lequel le vol partagé à eu lieu. Si l’activité était récurrente et qu’elle faisait de la publicité, il y a fort à parier que le tribunal condamnerait pilotes est exploitants pour transport déguisé. Les assureurs se retourneraient directement vers ces derniers pour payer les familles des victimes avec probablement un déplafonnement des 100.000 DTS.
    PS: Je vous recommande à ce sujet la lecture de l’excellent livre de Maitre Martine Jacquin « indemnisation des victimes, le cas de l’aviation légère en droit aéronautique français ».
    Utilisons tous ensembles nos énergies pour rendre les réglementations applicables (CTA…) et permettre à nos enfants de créer leur emploi dans le secteur qu’ils aiment sans devoir se mettre dans des impasses juridiques.

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  • par beniada frederic

    L’aviation légère à la mode Blablacar
    Quid en cas d’accident ? On applique quoi la convention
    de Montréal ? Qu en pense la Dgac ?

    Répondre
    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      Bonjour Monsieur Beniada, je me suis permis de répondre/participer à votre post, plus bas afin d’y apporter un information réglementaire venant de l’autre coté de l’atlantique.
      Très cordialement
      Franck Drouin

      Répondre
  • par beniada frederic

    L’aviation légère à la mode Blablacar
    Partage de frais, j’ai des doutes quand on voit afficher un aller Toussus Annemasse à 166 Euros par pax sur SR 22.
    Il y a 4 places ce qui fait 700 euros pour grosso modo pour 1 h 20 de vol… Qu.en pense la Dgac ? Quid en cas d’accident, on applique quoi la convention de Montréal pour les ayants droits ?

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Ces sites encaissent une commission redevable de la tva, ne seraient-ce pas eux les transporteurs publics, et les pilotes privés des prestataires?? Idem pour Uber et… Ryanair (qui demande à ses pilotes d’être auto entrepreneurs!), le commerçant c’est celui qui tient boutique et vend, peu importe qui le fournit, il reste un intermédiaire qui a la responsabilité de la chose vendue. Et vendre du transport au public ça s’appelle transport public, avec toutes les obligations qui vont avec, même si le modèle à la mode est celui où, par la grâce d’Internet, on s’affranchit de ses devoirs.

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    La possibilité de partager les frais avec ses passagers est acquise pour les PPL (probablement aussi LAPL). N’y revenons pas.

    Les pilotes qui utilisent les sites de co-avionnage se livrent à une recherche active de passagers, évidemment avant le vol. Cela s’appelle de la publicité, qu’on le veuille ou non. C’est là que le bât blesse, car il s’agit d’une « offre de transport » qui pourrait constituer l’élément décisif pour requalifier en TPP quel que soit le mode choisi quant à la participation financière.

    Tant qu’un pilote choisit de le faire avec son propre avion, il assume pleinement les risques réglementaires associés. Cela ne regarde que lui et, en cas de malheur ses passagers et les ayants-droits des parties.

    Le cas est différent si l’avion appartient à un aéroclub. Si celui-ci laisse faire en ayant connaissance du fait, il risque fort d’être mis en cause (en tant qu’exploitant) en cas de problème réglementaire ou d’accident. Dans ce cas, le pilote ne met pas seulement en jeu sa propre responsabilité, mais celle de l’association et par là même son existence (les conséquences peuvent être lourdes).

    Les aéroclubs doivent donc être très vigilants dans ce domaine.

    Répondre
    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      Bonjour monsieur Robin, je me suis permis de répondre/participer à votre post, plus bas.
      Très cordialement
      Franck Drouin

      Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Après un rapide coup d’œil sur les profils des pilotes je suis inquiet de voir si peu d’heures de vol pour certains (< 90 h). Je comprends que ces pilotes cherchent à monter leurs à moindre frais mais il y a là clairement un manque d'expérience pour prétendre du transport de passagers moyennant finance.. Je suis moi même Commandant de Bord pour une compagnie aérienne et considère qu'un pilote privé commence à être "safe" qu'à partir de 500 heures +++

    Répondre
    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      il y a d’excellents pilotes privés à 200 heures et des pilotes professionnels d’une incompétence tragique à 10000 heures. L’histoire de l’aviation civile nous le rappelle douloureusement parfois… il ne faut pas mettre les gens dans des « cases », ce n’est jamais bien.

      Répondre
    • L’aviation légère à la mode Blablacar
      Tout pilote est sûr, sinon l’examinateur ne lui aurait pas validé son examen.
      Il suffit de lire les rapports du BEA pour avoir la preuve qu’un pilote de 100 heures n’est pas moins « safe » qu’un pilote de 500 heures. Peut-être qu’étant plus raisonnable il cherchera moins à jouer avec la météo…

      Concernant les 2 sites de cet article, je ne vois rien d’illégal sur http://www.coavmi.com

      Par contre j’ai un gros doute sur http://www.wingly.io car ce site fait payer une commission au client, donc selon moi c’est de l’exploitation commerciale car l’arrêté du 31 juillet 1981 relatif aux licences interdit de faire payer plus que ce que coûte réellement le vol.

      Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Excellente idée. Il faudrait que ces plateformes s’organise avec des événements comme Blois pour permettre aux passionnés d’aviation de partager un vol sur le weekend.
    Ce système doit cependant rester dans des prix « raisonnables » pour perdurer. Même si l’heure de vol a un prix, peut de gens ont les moyens de partager ces frais.
    A savoir si le co-avionnage sert à se faire rembourser ses heures, ou tout simplement à partager un vol avec un peu de compagnie.

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Bonsoir
    Faire l’apologie de tels sites est proprement scandaleux.
    Quelles que soient les precautions oratoires prises, de telles formules de partage ne sont ni plus ni moins que du Transport Public Illicite.
    N’en deplaisent a certains, pour cela il existe un cadre reglementaire.
    La GTA va se regaler.
    Emc80

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Bonjour,

    Il en faut un pour poser la question qui fâche:
    Par rapport à une compagnie n’y aurait’il pas concurrence déloyale… ???

    Bien que les liners/commuters/Bizjet ne desservent pas les petits terrains dans le fin fond de la France (et encore tout dépendrait de la demande), elles doivent obtenir X certifications dont le célèbre CTA (restreint ou non).
    Or là il y a transport de passagers même si selon le principe de partage il n’y a pas de bénéfice mais uniquement un partage de frais, quid de la réglementation et des certificats ?

    De plus, le but du covoiturage est de partager les frais mais est aussi une alternative au TGV, à la voiture (solo), et à l’avion de par les coûts.
    Cela n’a pas vraiment l’air d’être le cas ici ? Je viens de voir un Toussus–La môle à 300€.
    J’ai vu qu’il y avait une alternative sur Hélicoptère. Seules les compagnies pourront prendre + d’1 passagers non ?

    Bonne Journée.

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  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    De grandes questions présentes sans doute dans l’esprit de la plupart des pilotes privés :

    ces vols ne risquent-ils pas d’être requalifié en « transport public » ?
    Les aéroclubs se sont-ils pas exposés par cette pratique « incertaine » de certains de leurs membres ?
    Qu’en pensent la FFA, la DGAC ?

    Si Aerovfr mène l’enquête, on lui en saura gré ! 🙂

    Répondre
  • L’aviation légère à la mode Blablacar
    Qu’elle est bonne l’idée. Mais sans vouloir jouer les « grincheux » j’aimerai recevoir en retour des infos quant à l’aspect « réglementaire » de ces propositions!!!
    Que ce soit au plan administratif ou au plan assureurs.
    Par avance, merci et bons vols

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