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La motorisation électrique du Magnus eFusion accidenté hors de cause

Le biplace électrique eFusion de Magnus Aircraft (HA-EXF) exposé à Aero 2018. © Volker K. Thomalla / Aerobuzz.de

Le Bureau de la sécurité des transports hongrois a publié le rapport préliminaire sur l’accident de l'avion électrique biplace Magnus eFusion (31 mai 2018, deux morts).

Le 31 mai 2018, le biplace eFusion de Magnus Aircraft équipé d’un moteur électrique Siemens s’est écrasé peu de temps après le décollage de l’aérodrome hongrois de Pécs-Pogány. Les deux occupants ont été tués. L’avion a brûlé.

Dans leur rapport préliminaire, les enquêteurs hongrois affirment avoir relevé aucun indice pouvant conduire à suspecter une défaillance technique de l’avion. Les tests en laboratoire ont démontré que l’endommagement du système électrique (moteur et batteries) était lié à l’impact ou à l’incendie qui a...

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5 commentaires

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  • par JEAN-LUC SOULLIER

    Bonjour à toutes zé à tous. Si vous le voulez bien nous pouvons essayer de ressortir du débat médiatico-politique pour nous recentrer sur ce que nous savons (bien) faire: de la technique aéro, électrique en l’occurrence.
    Le titre de l’article me semble relever sinon d’une interprétation biaisée, à tout le moins d’un optimisme hasardeux. Dans un rapport d’accident il faut lire tous les mots, ceux écrits normalement et même les autres, y compris ceux écrits à l’encre invisible. Que dit le rapport? En fait pas grand chose. Surtout de grandes précautions sont prise quand à l’occurrence ou non d’un feu en vol, je cite:
    « the sight out of the aircraft partly (1.9)
    within the visual field of the camera (1.9)
    According to data available (1.12)
    According to data available (Summary) »
    C’est quand même martelé quelques fois. « A ce qu’on peut en savoir….. »
    Aucune hypothèse n’est émise à ce stade sur les raisons de la chute en plein milieu de matinée d’un appareil neuf avec deux pilotes qualifiés à bord par une (chaude, tiens tiens) météo CAVOK (sans vent). Je n’ai pas réussi à traduire l’expression « low angle » mais la photo aérienne de l’épave suggère une trajectoire très pentue, aucune trace n’étant visible en arrière des débris calcinés. Alors quoi? Ça n’est ni mécanique ni électrique ni météorologique, que reste il? Un double malaise (par émanations?), ou pire un double suicide concerté? Rien n’est impossible (on a malheureusement vu pire) mais même si le rasoir d’Ockham n’a pas toujours raison en matière d’accidentologie aérienne force est de reconnaître qu’il prévaut dans la majorité des cas.
    Notons enfin que tous les comptes rendus initiaux parus dans la presse spécialisée ou non (non désolé tous les journalistes ne sont pas incompétents) ont fait état de témoignages au sol décrivant un incendie en vol et qu’aucun témoignage n’est reporté dans le rapport, ce qui ne laisse pas d’être surprenant. Finalement, surtout, ce que je retiens le plus et qui est à mon sens le plus gênant c’est l’abondance des indices mise en face de la pauvreté des conclusions. Attendons donc la suite, mais restons très prudents dans l’analyse des faits car le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne sont pour l’instant que partiellement (et non partialement espérons le) collectés.
    Monsieur Moltobalèze, Monsieur Thomalla, je suis au regret de vous dire que dans tous les cas mon avis est différend du votre. La motorisation de l’appareil EST, au moins partiellement, responsable du désastre. Je vous reporte à un autre accident d’appareil électrique, largement passé sous silence à l’époque dont la séquence est étrangement similaire : https://www.bea.aero/docspa/2013/ph-e130921/pdf/ph-e130921.pdf. J’étais à l’époque très impliqué dans le type de solution mis en cause et avais même contribué à l’enquête. En guise de bilan: une chute pour des raisons non identifiées et un incendie catastrophique à l’impact. Si la moindre vache se termine pour les occupants par les flammes de l’enfer, je suis désolé de vous le dire de manière aussi nette mais le stockage d’énergie par grosses cellules de lithium est à proscrire en utilisation aéronautique. Blinder le compartiment batterie comme en Formule E ramène la densité énergétique à une petite centaine de wh/kg, à ce tarif là autant utiliser du plomb, c’est moins cher et moins fragile. Une autre solution existe pour le lithium, simple et efficace dans le principe, mais sa réalisation très technique fait qu’elle n’est pour l’instant pas utilisée.
    Bien sûr, tout ceci, n’en déplaise à ses détracteurs, ne remet aucunement en cause l’intérêt ni le futur de l’aviation propre et silencieuse, toutefois, aucun bris de thermomètre n’ayant jamais fait baisser la fièvre, il convient de regarder les choses en face pour adapter les meilleures solutions possibles propres à la faire progresser dans le sens notamment de la sécurité, gage incontournable de diffusion populaire.

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  • POLITIQUEMENT ET MEDIATIQUE CORRECT
    C EST UN MOTEUR ELECTRIQUE DONC TOUT VA BIEN

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  • LA MOTORISATION ELECTRIQUE EST HORS CAUSE !
    En dépit du respect du à l’équipage qui a péri, peut-on dire ouf ! ???
    Car c’est bien ce que je lis entre les lignes de Volker.
    Mais en fait, c’est tout l’avion (ainsi que l’équipage) qui est mis hors de cause … Pourtant l’avion s’est crashé et deux pilotes sont décédés.
    Le titre de l’article n’aurait-il pas du plutôt être : CRASH DE L’E-FUSION : LES RAISONS RESTENT INCONNUES APRES UNE ENQUÊTE AYANT MOBILISÉ AUTORITÉS HONGROISES, ALLEMANDES et EUROPÉENNES, ACCOMPAGNÉES PAR L’INDUSTRIEL.
    Cette absence de compréhension (provisoire, le rapport n’est que préliminaire) me semble préoccupante.
    Nota : le rapport préliminaire a été traduit en anglais par les autorités hongroises; il est ici : http://www.kbsz.hu/j25/dokumentumok/2018-322-4%20Preliminary%20report%20ITM-KBSZ.pdf
    Bonne lecture
    Et bons vols.
    Électriques ou pas.

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  • Je ne savais pas que cette machine avait finie au tapis, malgrès tous ces systèmes d’enregistrement de données embarqués…

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  • Avec tous ces systèmes d’enregistrement de données embarqués, la raison du crash est donc connue…

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