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Aviation Générale – brèves

Le Skeyetech d’Azur Drones en vol au Bourget

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Jérôme Bonnard

Et il est le seul drone autorisé à le faire. A condition de montrer patte blanche avant chaque démonstration toutes les 30 minutes sur le stand de la startup française. 

La première condition pour que Skeyetech reste un drone « ami » durant la semaine du salon du Bourget était l‘installation d’un filet géant. « Avec la volière, c’est considéré comme du vol indoor. Nous sommes donc affranchis de toutes les démarches auprès de la DGAC ou de la préfecture » précise Lucie Lecestre, Directrice du Marketing chez Azur Drones interrogée par Aerobuzz.fr.

En revanche, il a fallu déclarer le drone (caractéristiques, certificat d’assurance) auprès des organisateurs du salon, en particulier le BPV (bureau de présentation des vols). Il a été aussi nécessaire de déclarer la plage de fréquences de l’aéronef auprès de l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) spécialement pour le Bourget. La bande de fréquences a en effet été légèrement réduite car l’environnement est pour le moins très fréquenté et sollicité (au moins 380.000 visiteurs attendus à nouveau cette année et presque tout autant de téléphones portables et autres objets connectés).

Pas de décollage sans le feu vert des autorités

Mais c’est au quotidien que les procédures de sécurité sont les plus strictes. L’aéronef doit systématiquement obtenir un créneau de vol. Ainsi avant chaque décollage, l’opérateur de Skeyetech doit contacter l’escadron de défense sol-air d’Avord en charge du dispositif anti-drone déployé sur le salon. Sans autorisation, le drone reste au sol, ou risque d’être intercepté ou victime des puissants systèmes de brouillage s’il s’aventurait à décoller quand même. Une fois la démonstration de 3-4 minutes terminée, il faut de nouveau prévenir l’escadron que l’engin est de retour au sol.

Quand aux vols sans volière, « cela viendra » avait précisé Eric Trappier quelques semaines avant l’ouverture du salon. Mais pas cette année…

Jérôme Bonnard

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Jérôme Bonnard

Journaliste polyvalent, à la fois rédacteur et vidéaste, Jérôme a couvert tous types d'actualités pour la télévision en France comme à l'étranger et a été co-finaliste du Prix Albert Londres en 2012 pour sa couverture du conflit Libyen. Il est passionné par tout ce qui vole depuis son plus jeune âge et pilote sur ULM 3 axes. Il écrit pour Aerobuzz.fr depuis 2018, et co-anime la nouvelle émission JumpSeat sur Twitch, il travaille sur des nouveaux médias et enseigne le reportage vidéo en écoles de journalisme.

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