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RTE expérimente l’inspection automatique des lignes électriques par dirigeable drone

Dans le cadre d’un contrat de partenariat de R&D avec RTE (Le Réseau de Transport d’Électricité), CNIM Air Space a développé sur-mesure un démonstrateur de dirigeable drone : Diridrone. © Shebam – RTE

RTE, Réseau de Transport d’Electricité, et son partenaire industriel CNIM Air Space (anciennement Airstar Aerospace) ont expérimentés cet automne 2020 ce qu’ils présentent comme « le tout premier vol diridrone pour contrôler l’état des lignes électriques à l’aide de capteurs embarqués sous le dirigeable ».

Le tout premier essai de vol du Diridrone de CNIM Air Space CNIM Air Space (anciennement Airstar Aerospace) conçoit et produit des ballons captifs, des ballons stratosphériques, des dirigeables, des protections thermiques de satellites et réalise des projets sur-mesure pour ses clients. La société dispose d’une unité de fabrication, d’ingénierie, de recherche et de tests à Ayguesvives, à proximité de Toulouse, et d’un centre d’opérations et d’essais en vol de ses aérostats à Chambley, en Lorraine....

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2 commentaires

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  • Pour la petite histoire c’est une filiale de Turbomeca, la CGTM, basée sur l’aérodrome de Pau-Uzein qui à partir de 1988 a mis au point pour le Service des Travaux Héliportés d’EDF les installations sur hélicoptères nécessaires au travail sous élingue et les techniques appropriées dont en particulier un système d’aide au pilotage en vol stationnaire; la CGTM a même réalisé sur un hélicoptère PUMA un système de pilotage par l’arrière, un pilote étant installé à l’arrière de la soute avec la visibilité directe vers le bas sur le câble électrique à inspecter ou poser, un peu comme l’opérateur de la perche sur un avion ravitailleur; cette performance technique est rappelée dans l’ouvrage « TURBOMECA à la hauteur de la légende » dans la collection DOCAVIA aux éditions LARIVIERE.

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  • par Pilotaillon respectueux

    Encore une activité aéroportée qui mérite un grand respect !
    Assez discret le RTH, division de RTE est également un opérateur historique d’hélicos, pour la construction et le suivi des milliers de km de lignes, avec des bases réparties sur le territoire.
    Les équipes du transport sont aussi devenues des expertes mondialement reconnues pour le travail sur les lignes, y compris sous tension (400 KV).
    Il fut une époque où des lignards à la base d’Albertville ont su convaincre leur hiérarchie de développement des outils et des procédés pour intervenir sous une machine en stationnaire…
    Etonnant principe à notre époque : Il fallait réduire le travail de pédalage avec un petit vélo suspendu au fil !
    Les 350, 355 mais surtout l’AS 332 C1, d’EAGLE HELICOPTER, mais qui fait désormais parti des machines du groupe SAF,a été la « bête de somme » de nombreux chantiers en altitude. Je n’évoque pas la patience et l’habileté de son pilote qui avec 3 lignards dans la nacelle assure le stationnaire sur 15 à 20 mins, au milieu de portées, entre 2 lointains pylônes.
    Pour ceux qui connaissent un peu l’aérologie des massifs, il y a de quoi décerner les prix de la compétence et de la confiance, entre le haut et le bas du sling…
    On peut considérer que les intéressés maitrisent leur sujet car nous n’en avons quasiment jamais entendu parlé sur des médias : pour ma part une fois à « Ushuaïa », c’est dire si c’est lointain.
    Si les plateformes d’aéroportage évoluent, deviennent plus économiques et vertes, il est évident que ce type d’opérateur s’y intéresse pour la part la plus simple du travail. Le plus technique, les opérations de MCO sur les infrastructures me parassent difficilement automatisables.
    Peut-être que des lecteurs en savent davantage (ou la rédac) et pourraient en écrire 2 mots sur ce discret service qui intervient quotidiennement pour que nous permettre de pousser le bouton d’éclairage sans nous poser aucune question, ou encore installer une usine partout sur le territoire français.

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