Le 26 janvier 2015, un drone a survolé les jardins de la Maison Blanche avant de s’y écraser. L’engin est un Phantom de la marque DJI, l’un des modèles grand public qui s’est le plus vendu en fin d’année dernière. Aussitôt, le fabricant a annoncé qu’il avait mis au point une nouvelle version du logiciel de navigation interdisant désormais à ses appareils de voler dans un rayon de 25 km (15,5 miles) autour de la Maison Blanche. La Maison Blanche s’ajoute ainsi à la liste des zones interdites (installations sensibles et frontières) intégrées aux précédentes versions du logiciel. Les Phantom ne peuvent en principe pas s’approcher des grands aéroports américains.
Le logiciel empêche de s’approcher à moins de 5 miles d’un aéroport. Le drone ne peut pas non plus décoller si son pilote tente de le mettre en œuvre à l’intérieur d’un zone de 1,5 mile centrée sur l’aéroport. Au-delà de 1,5 mile, l’altitude de vol autorisée est croissante, de 35 ft à 400 ft à 5 miles de la piste. Le système prévient l’opérateur qu’il se rapproche d’une zone d’exclusion, avant de se poser automatiquement en limite. Il est également possible de limiter l’altitude maximale de vol en fonction des zones
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