Accueil » Culture Aéro – brèves » Il faut sauver le phare aéronautique de Baziège

Il faut sauver le phare aéronautique de Baziège

Le phare aéronautique de Baziège témoin des débuts de l'aviation commerciale. © Amicale Envol des Pionniers

Dans les années 30, le phare aéronautique de Baziège (Haute-Garonne) guidait le pilotes lors de leurs vols de nuit dans le sud-ouest de la France, au départ et à destination de Toulouse-Montaudran. Cette relique du passé des débuts de l’aéronautique civile menace de s’effondrer.

Le phare aéronautique de Baziège, situé au sud-est de Toulouse, est l’une des rares traces du réseau de phares implanté sur le territoire français pour guider les premiers vols commerciaux, pendant l’entre-deux-guerres. Il est le seul classé « Monuments Historiques ». Gérard Hardy de l’Amicale Envol des Pionniers, rappelle que ce phare était « le premier maillon d’une chaîne lumineuse qui guidait les pilotes au départ de Montaudran vers la Méditerranée, ou bien dans l’autre sens, le dernier repère avant de...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

12 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Petit détail, ce phare a été installé en 1932-34, il n’a donc pas pu guider les avions des Lignes Latécoère ou de l’Aéropostale… Son allumage se faisait à la demande, avec un préavis de 6 heures si la demande était faite avant 15.00 ! Il faut attendre 1938 pour que la politique du Service e la Navigation Aérienne et que les feux soient systématiquement allumés deux heures le soir et/ou le matin: il s’agit probablement de justifier l’existence de ce réseau à travers toute la France à un moment où les premiers moyens de navigation radio-électriques font leur apparition. Gardons à l’esprit qu’il n’y a pratiquement pas de vols de nuit à cette époque; ces feux sont là pour guider les retardataires du soir ou les lève-tôt, et quand le temps est dégagé – ils ne sont pas visibles de très loin dans le brouillard ou dans la brume épaisse !
    La meilleure solution pour ce phare, qui possède encore le cône de support des feux au néon, serait probablement qu’il soit récupéré par le musée de Blagnac…

    Répondre
  • il est dommage que le grand Toulouse et les communautés d’agglomération n’ai pas pris partie pour défendre et s’investir dans cet ouvrage historique et que toutes ces choses matérielles existe et on vécu une histoire exceptionnelle phare, avion Breguet 14 , canal du midi, hangars de constructions d ‘avions, piste d ‘envol.
    Heureusement que la famille ( petit enfant) de tous ces pionniers font vivres la grandeur de leurs passions et la foi dans le futur transport aéronotique.

    Répondre
  • par Jean Louis Gaussens

    Deux phares, un dans le haut village de Montferrant prét du seuil de Neurouze et l’autre a Baziège ces deux phares étaient un point de repaire pour les vols de nuit ou par temps de brouillard les pilotes pionniers de latécoères partaient le long du canal du midi pour rejoindre la méditérannée vers l ‘Espagne puis après a la hauteur de Alicante la traversée vers le Maroc pour acheminer le courrier a Casablanca Ces premiers vols de l aéropostale de 1919 on fait 12 morts en 1 an et 121 morts les 10 années suivantes mais aussi la gloire de l’aviation en payant de leur vie sur Toulouse on fait sa grandeur en 1933 la compagnie a été vendu a air France et en 2004 le site réparation mécanique de Montaudran est transféré a proximité de l’aéroport de Blagnac le site de Airbus et de l’aéroport de Blagnac on une superficie de plus de 800 hectares

    Répondre
  • Pourquoi ne pas le démonter et le mettre dans un Musée aéronautique Toulousain?

    Répondre
  • C’est bien la France de classer du béton armé, monument historique… Ou comment payé 10x le prix d’un poteau en béton. Si l’objet est intéressant de par sa fonction, sa réalisation n’a que peu d’intérêt. Pendant ce temps là des chef d’oeuvre de notre patrimoine se dégradent faute d’entretien

    Répondre
    • Bonjour
      N’oubliez surtout pas que ce « poteau en béton » a sauvé plusieurs équipages de l’aéropostale,et qu’à ce titre on se doit conserver au patrimoine de notre aviation et se souvenir des sacrifices de pilotes tels que guillaumet,mermoz, et tant d’autres.
      Cordialement.
      S.maury

      Répondre
      • Pour autant que son histoire soit noble cela vaut-il vraiment le coup de gaspiller l’argent du contribuable (oui vu le cadre qui semble impose c’est du gaspillage), plutôt que de l’investir dans le futur de l’aviation, soutenir des aéroclubs qui en auraient bien besoin, … Ne nous égarons pas à vouloir sauver les vestiges au prix d’en devenir nous-mêmes …

        Répondre
      • @CB : le sage à dit : « Si tu veux savoir où tu vas, n’oublie pas d’où tu viens ».

        Répondre
    • La France est la honte du patrimoine aéronautique mondiale. Elle a la plus belle histoire, le plus beau palmarès moderne et une des plus belles industrie du secteur, et il n’y a rien à la hauteur de tout cela. Le Musée de l’Air fait pitié, les associations qui font ce qu’elles peuvent ne sont pas soutenu, on ferraille à tout va et a entendre ce discours on n’est pas près d’y arriver. Ça coute de l’argent, mais des musées de tableaux ça n’en coute pas? On fait des grands projets autour d’œuvres réalisées par un seul artiste et on porte très peu d’estime aux réalisations collectives (patrimoine industriel).

      Répondre
  • un pilote me racontait qu’il y avait à toulouse deux châteaux d’eau ronds qu’il fallait aligner, à l’entrée de biarritz parme, il y avait une cheminée d’usine de 30m, elle fut dynamitée en 80, le 1er vol de Air Inter rate la piste et crie « où est passée la cheminée ? » à la tour qui ne comprenait rien !!

    Répondre
    • Il m’a été donné de voir une carte VFR OACI des années 60 qui portait l’emplacement des phares maritimes avec leur code et c’est ainsi que je me rappelle qu’au sommet de la Tour Eiffel il y a eu un phare identique donc à destination des avions.

      Répondre
  • par Catherine Bouroullec

    Je suis originaire de cette région, berceau historique et toujours actif de l’aéronautique mondiale. Si une cagnotte se crée pour le phare de Bazièges, je participerai. Tenez-nous au courant !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.