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La guerre en Libye vue par un pilote de Rafale marine

Rafale Marine catapulté par le PAN Charles de Gaulle. © Nimrod

Yannick Piart, capitaine de corvette et pilote de Rafale, témoigne dans un ouvrage poignant « La pointe du diamant » aux éditions Nimrod, sa vie et ses missions durant la guerre en Libye de 2011.

Ce témoignage est celui d’un pilote de Rafale embarqué sur le Charles de Gaulle. Tout n’a évidemment pas été dit sur les combats et les frappes aériennes menées par les Français en Libye à partir de mars 2011. Yannick Piart, comme tous les officiers, parle ici avec une rigueur très militaire. C’est clair, précis, méticuleux, et chacune des missions racontées dans son récit est agencée comme un rapport officiel.

Pour autant, le livre lève le voile sur certains aspects généralement pudiquement...

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  • Après « La guerre vue du ciel« , de Marc Scheffler, publié en 2016, et primé par le Jury du Livre d’Aviation de Gimont, les éditions Nimrod passent du Mirage 2000 au Rafale Marine en publiant un ouvrage écrit par Yannick Piart: « La pointe du diamant« .

    L’auteur raconte rapidement sa formation aux USA en 2001, ses deux années de détachement au sein de l’armée de l’air, ses déploiements en Afghanistan mais c’est surtout la Libye et l’opération Harmattan qui constituent le cœur de son récit. Cette opération, lancée en 2011 permet à Yannick Piart de livrer un témoignage précis sur l’engagement exigeant des miliaires du groupe aérien embarqué.

    Mais le récit de guerre n’occulte jamais le témoignage et la dimension humaine? Le quotidien d’un pilote de Rafale Marine y est précisé, détaillé, mais en tenant compte de tous ceux qui évoluent autour du pilote et de son avion et de tous ces petits riens du quotidien des militaires en opération.

    On se perd avec lui dans les coursives du Charles de Gaulle, on tressaute avec tout le navire quand l’onde de choc d’un tremblement de terre le secoue violemment faisant croire à une attaque. L’auteur sait parfaitement bien exposer les complexités diplomatiques des autorisations de l’usage des armes, et les difficultés à se comprendre quand la radio crachote des instructions dans un anglais prononcé tour à tour par un Texan, un Danois ou un Tongien.

    Bien sûr la coloration Aéronavale du récit est prépondérante ; on comprend mieux le choc du catapultage et celui encore plus brutal de l’appontage. on découvre le pourquoi du binôme fréquent du Super Etendard et d’un Rafale. On apprend que la plupart du temps dans cette guerre contre les troupes libyennes, les attaques se faisaient de nuit, avec au moins deux ravitaillement en vol (le rôle du chasseur auquel est dévolu le rôle de « nounou » est très développé).

    Bref, quand on a commencé la lecture, on a du mal à s’arrêter ; l’auteur est pudique, mais sa plume est alerte. Je n’hésite pas à vous en souhaiter une haletante lecture.

    Jean Ponsignon

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