Le guide pratique du pilote de montgolfière

Vous allez voler pour la première fois en montgolfière et quelques précautions sont donc à envisager. Les atterrissages en zones rurales, au hasard du vent mais aussi grâce au savoir-faire de l’aéronaute, sont généralement paisibles, parfois agités. 

La DGAC recense un peu moins d’un millier de pilotes de montgolfière et un peu plus de 110 clubs. C’est un petit monde qui est toutefois capable d’illuminer un paysage de multiples points de couleurs qui se déplacent au gré des vents dans un ciel bleu. Il y a quelque chose de magique dans cette activité. C’est aussi ce qu’ont du ressentir les spectateurs qui ont assisté, le 21 novembre 1783, au château de la Muette, à l’envol du marquis d’Arlandes et du physicien François Pilâtre-de-Rozier. Les deux premiers hommes volants de l’histoire de l’Humanité.

Depuis les hommes ont trouvé d’autres moyens de voler plus vite, plus haut, plus loin, mais ils n’ont jamais renoncé à cet engin volant démesuré qu’est une montgolfière. Et c’est à l’attention de ceux qui souhaitent devenir pilotes de ballons à air chaud que Philippe Foubert a rédigé son guide pratique. L’auteur, instructeur bénévole, a volontairement mis de côté les questions relatives à la météorologie, à l’aérologie et à la réglementation pour se focaliser sur l’aspect pratique de la montgolfière. G.R.