Liberty Bessie T2 Sur les traces de Maylaros

Suite et fin de la quête de Bessie Bates, la jeune pilote noire venue en France rechercher son père, pilote des « Tuskegee Airmen » pendant la seconde guerre mondiale, disparu au combat. Sa quête la conduit en Afrique, cadre idéal pour un grand récit d’aventures aéronautiques.

Bessie est arrivée en Afrique du nord, seule, aux commandes d’un DC-3. Elle va l’échanger contre un tas de ferraille qui va se révéler être un magnifique Sikorsky S-38, un amphibie qu’on pourrait croire né dans l’esprit d’un auteur de bande dessinée. Étonnant d’ailleurs que Steven Spielberg ne l’ai jamais mis en scène dans un épisode d’Indiana Jones.

Vincent, le dessinateur de Bessie, ne l’a évidemment pas choisi au hasard, même si de son aveu, il s’agit d’un avion « compliqué à appréhender ». D’où le recours à la modélisation. Une semaine de travail pour reconstruire en 3D le Sikorsky, moteurs compris. Vincent aime la précision pour pouvoir s’affranchir du réalisme. C’est sa manière de donner vie aux avions et c’est réussi.

La Libye offre à cette deuxième partie des aventures aériennes de Bessie un cadre idéal dans lequel le S-38 évolue comme un poisson dans l’eau. Le scénario de Djian et PRSD est rythmé et riche en rebondissements. Quant au dénouement, il donnera raison à la jeune aviatrice d’avoir traversé l’Atlantique. N’en disons pas plus au risque de gâcher le suspense. Même si l’essentiel est ailleurs, en particulier dans le talent de Vincent pour mettre en scène l’action et donner vie à ses personnages. G.R.

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