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M. Polacco explique pourquoi les avions s’écrasent encore.

1. Contrairement au crash du vol MH370, cette fois, les chaines d'information en continu ne manquent pas d'images…

Une catastrophe aérienne, qu'elle soit d'origine accidentelle ou qu'elle résulte d'un attentat, fait systématiquement la une des médias. © Aerobuzz.fr

En 250 pages, Michel Polacco, le spécialiste aéronautique de Radio France, répond à cette question à travers notamment l’évocation d’une suite d’accidents aériens.

Depuis des décennies, lorsqu’un accident aérien survient, Michel Polacco est appelé à la rescousse sur les ondes de France Inter et de France Info pour expliquer l’inadmissible. Au cours de sa carrière, il a commenté pour ses auditeurs un nombre considérable d’accidents et suivi autant d’enquêtes. Avec la pédagogie et le sens de la formule qui le caractérise, il a essayé de faire comprendre.

Dès lors que des compagnies aériennes offrent la possibilité d’un aller retour en Europe pour quelques dizaines...

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9 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par claudine clostermann

    Bonjour à tous,
    Non, je ne peux pas supporter cette condamnation envers Michel POLACCO, car il a conformément aux rapports du BEA, écrit son livre de 320 pages et non comme indiqué 250 dans l’intitulé. Je refuse de tels commentaires sur un bouquin pour lequel il a pioché des renseignements tout azimut. Alors, que les pilotes médiocres qui répondent dans vos commentaires avec les fautes d’orthographes ajoutées, puissent s’abstenir ( je ne parle d’Adam qui est un très grand pilote). Michel POLACCO vient de perdre sa maman alors RIP et soyez respectueux de son deuil et évitez vos commentaires inutiles et déplacés sur son bouquin.

    Répondre
    • Polacco , DeCloset ++ , la belle époque glorieuse du grandiose , Concorde , la Lune , Airbus et maintenant la voiture volante , presque ! Salut Claudine !

      Répondre
    • Claudine permettez que je vous appelle Claudine ?

      Je vous remercie pour ces précisions sur l’apport du concours du BEA, précisions qui ne répondent que très superficiellement aux questions que je me pose sur l’ouvrage sans animosité « particulière » ni jugement de valeur envers qui que ce soit. A la base, je vous rappelle que je suis modestement venu chercher de l’information objective !

      Vous savez comme moi, pour l’avoir écrit par ailleurs, que l’accident est par nature le fruit d’une accumulation. L’enchainement « jugé défaillant » d’un impressionnant dédale de petites circonstances imprévues. Des signaux faibles qui conduisent à une catastrophe qui est nécessairement un drame inacceptable. C’est souvent cela le fameux facteur humain si pratique et multi-usages pour se laver les mains !

      La pensée paresseuse conduit pourtant chacun de nous instinctivement à chercher d’abord une réponse unique et un coupable à qui couper la tête. C’est la pensée qui généralise, celle qui fait des amalgames dangereux et condamne à mort. Celle qui cherche les similitudes dans le différent pour se rassurer, là où la réalité est infiniment plus complexe et raffinée, nichée dans un luxe de détails quasi-impalpables et sans corrélation évidente.

      Ce sont paradoxalement ce même genre de luxurieux détails abondants qui rendent possible sans préjugés : l’erreur, l’apprentissage, les « heureux hasards » et la créativité. En somme, un principe essentiel vieux de quelques milliards d’année qui préside à la vie et à l’évolution même !

      Le principe de réalité nous invite donc selon moi à raison-garder avec la plus grande des prudences. A réfuter l’idée « totem » qui ferait la promotion d’une illusion de sécurité universelle. Ou encore celle de l’illusion du contrôle absolu qui conduit tout droit au snobisme de la croyance en l’immortalité de l’homme, au totalitarisme de sa suprématie sur la nature qu’il détruit aveuglément…Bref.

      Comprenez-moi bien, je ne fais pas l’apologie du risque au mépris des victimes et de leurs familles. Je crois bien entendu que l’aéronautique doit toujours et encore progresser sur ce sujet précisément. Montrer l’exemple même si selon moi en aéro comme sur le rail, la corporation des ingénieurs à très bien travaillé et l’on s’approche furieusement du sommet de la gaussienne. Je travaille moi-même à mes heures sur le sujet. Mais il ne me semble pas que ce sujet mérite à lui seul tant d’éclairages scéniques qui me semblent contreproductifs in fine. Surtout que d’autres sujets plus graves me semblent infiniment plus significatifs avec pourtant des leviers plus accessibles ! (Mais certes, probablement moins vendeurs)

      Pour revenir à M.POLACCO, je suis d’avis que le respect se distingue de l’indifférence et du mépris par le courage. Le même courage que l’on entretient envers son ami, son conjoint ou son enfant, lorsqu’on ose défendre ses opinions et émettre des doutes.

      Oui, avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de douter de ce titre « accrocheur » CRASH écrit en Arial Bold corps 120 sur la couverture. Permettez-moi de douter de l’intérêt du sujet vis à vis des défis réels et sérieux que rencontre l’humanité et la planète tout entière. Permettez-moi également de douter de la possibilité même de trouver une réponse sérieuse vraiment aboutie sur un sujet si vaste et complexe en « seulement » 350 pages. Et, enfin, permettez-moi de le dire et pourquoi pas de me tromper.

      Pour ma part, je ne condamne pas sans avoir lu (j’ai émis des réserves il me semble ?). Je ne suis ni juge ni bourreau et, vous l’aurez compris, n’en ai nullement la fibre. J’ai, de plus, le plus grand respect pour le travail de M. POLACCO. Respect qui ne doit rien à sa médaille de l’aéronautique ou son pouvoir, ni encore moins à sa maman ou à son deuil que j’ignorais. Je m’associe assurément comme un seul homme à la tristesse de ce grand journaliste expert « d’aviation » moins pour ce qu’il représente que fraternellement tout simplement. (mais très franchement c’est privé, qu’est-ce que ça viens faire là ?)

      Je vous parle donc aussi comme à une sœur. Heureusement d’ailleurs, que votre illustre aïeul, le Premier Chasseur Français qui a bercé mes nuits et mes rêves d’adolescent, a fait le grand cirque pour permettre à de médiocre pilotes comme moi de piloter et de m’asseoir dans un Spit. Il a même œuvré pour préserver le droit, que dis-je, l’extraordinaire luxe qui est la possibilité douter en toute bienveillance. Pire encore, oh ! parjure, la possibilité d’exprimer des opinions, fussent t’elles incongrues. Le tout s’il vous plait, sans dénigrer ses frères qui partagent la même passion. Vous imaginez ? c’est loin d’être vrai partout dans le monde ! Vous pouvez-être fière de votre nom ! Je vous remercie de raviver de votre simple signature mon ardente mémoire.

      Pour conclure, permettez-moi une petite note d’étonnement. Vos deux interventions significatives accessible sur internet, grâce à votre nom sur Google, concernent toutes deux à 8 ans d’intervalle des commentaires de deux journalistes réputés au sujet de crashs aériens. Les coïncidences sont parfois frappantes. Le moins que l’on puisse dire c’est que le sujet vous tient à cœur dans ce contexte. La question que je me pose est : qu’est-ce qui vous pousse à agir ?

      Aéronautiquement,

      Yves CHARLES

      PS : Pardonnez-moi si j’ai écorchées quelques polissonnes règles de grammaire au passage.

      Répondre
      • par claudine clostermann

        Bonjour Yves (vous permettez aussi ?) et bonjour à Fildru au passage puisqu’il me salue dans son commentaire.
        Vous me posez la question sur ma réponse, la voici: lorsque j’ai lu les commentaires Aérobuzz sur le bouquin de Michel, j’ai été écœurée notamment par la mention « fond de commerce ». J’ai trouvé cela tellement stupide, car on ne publie pas un livre sur les accidents, sans être « hyper blindé » sur ce qui s’est passé en amont et principalement sur les conclusions du BEA. Je ne souhaitais pas répondre aux commentaires Aérobuzz, aussi j’ai téléphoné à Michel pour le féliciter car il a la passion de l’écriture tout comme Pierre Clostermann (puisque vous le citez) qui n’en a jamais fait son « fond de commerce lui non plus. Je lui ai seulement exprimé mes félicitations et mon dégoût au vu des commentaires. Il m’a seulement répondu: « Tu vois, en ce moment, je n’ai trop le cœur aux polémiques car je viens de perdre ma mère, alors tu sais la calomnie me passe au dessus de la tête ». Aussi, j’ai pris ma plus belle plume pour répondre, par solidarité aéronautique avec lui, sur Aérobuzz, à ses détracteurs.
        Votre deuxième question: « Pourquoi, je m’insurge contre les jugements hâtifs dans les commentaires accidents Aérobuzz (notamment il y a 8 ans, je ne m’en souviens plus…!!). Uniquement parce-que j’ai fait des permanences enquêtes-accidents, mandatée par le BEA et la DGAC, en tant qu’enquêteur de première information, durant 15 années et que mon rôle était de constater, de prendre des photos et des témoignages, de rédiger un premier rapport que je transmettais, pour analyse, au BEA mais je ne me suis jamais permise de porter un quelconque jugement. Alors, les petits rigolos (tout vu, tout connu, tout su) qui répondent sur Aérobuzz par leurs commentaires ridicules, dès la publication d’un accident, m’énervent.
        Maintenant, comme je suis une personne ouverte au dialogue, vous pouvez me contacter au 06 80 63 60 68.
        J’ai soutenu Michel POLACCO parce-que c’est un ami de longue date, que nous avons le même parcours aéronautique (CPL, FI, FE) et que j’ai beaucoup d’admiration et de respect pour les tous les écrivains, tous ceux qui écrivent même si c’est sur le plan journalistique…..n’est-ce pas GR ?
        Bien à vous, Yves,
        Cordialement
        Claudine Clostermann

        Répondre
      • Merci pour votre réponse bienveillante Claudine, je n’y manquerais pas, ne serait-ce que pour avoir le plaisir d’échanger quelques mots avec vous, loin de toute calomnie.
        Cordialement,
        Yves

        Répondre
  • Bonsoir,
    Permettez-moi un petit amendement Gilles: selon l’IATA, c’est 4,085 milliards de passagers transportés/an (et non 3) et en effet 4351 victimes dans le monde en 10 ans soit 1 sur 10Millions. Parmi ces dernières, on compte celles de la Germanwings, du MH17 ou encore d’Egyptair qui rendent à priori les réponses globales complexes.

    En soit néanmoins, on est très loin des 1,25 millions de morts par an sur le routes selon l’OMS, mais aussi des innombrables accidents domestiques, cardiovasculaires et autres cancers qui me semblent en première approche bien plus significatif en volume ! Le plus souvent même, on meurt en respirant, ce qui est très inquiétant non ?

    Pardonnez-moi cette note d’ironie, mais quand un journaliste fait le commerce macabre d’un phénomène « à sensation » -ce qui nuit à l’image de notre belle passion- et dont, au demeurant, l’importance est indiscutablement inversement proportionnelle à son écho dans les tabloïds, j’ai tendance moi aussi à me méfier et trouver cela suspect…

    Bien entendu, je peux me tromper car je n’ai pas lu le livre… mais il me semble qu’il eut été intéressant d’aborder la question plutôt sous l’angle de ce que l’aviation fait de mieux (et de moins bien?) pour être le moyen de transport de loin le plus sur du monde (n’en déplaise aux croyances les plus irrationnelles) ! Bien entendu ma question n’est pas neutre mais qu’en pensez-vous ?

    Pour conclure, quelle(s) réponse(s) M. Polacco donne-t’il à son énigmatique question dont il fait commerce ? L’analyse va t’elle au-delà du sempiternel facteur humain « fourre-tout » et s’appuie-t-elle sur des données sourcées et des avis d’experts et si oui lesquels ? Voilà, comme celle d’Adam, une question non partisane/complice à laquelle une information éclairée et éclairante devrait tenter de répondre dans l’intérêt de tous.

    Merci de votre retour

    (voir mes sources sur mon post au sujet de la sécurité : https://www.linkedin.com/pulse/sommes-nous-plus-en-sécurité-dans-un-avion-sans-pilote-yves-charles/)

    Répondre
  • Encore un bouquin qui va faire m’a journée, : « pourquoi la pomme tombe t’elle encore à la verticale ? ».
    GR vous vous faîtes le relais de trucs complètement foireux…
    Continuez vous êtes sur la bonne pente.
    Quel gâchis.
    Pierre

    Répondre
    • Bonjour,

      Etes-vous le même que celui qui fait des commentaires à l’emporte pièce sur l’article A5.

      Si oui, les journalistes de ce sites et les lecteurs n’ont qu’a prêter très peu d’attention à vos commentaires, car, vous n’êtes pas très constructif, vous n’êtes même pas un trolls, vous êtes un haters.

      Merci pour ces articles.

      Willywill

      Répondre
  • Merci pour l’info. Phrase sibylline de G.R: « Le transport aérien a toujours appris de ses erreurs assumées. » Quid des celles non-assumées, mais connues et reconnues, et des « relâchements? » (Outsourcing maintenant devenu la règle par tous les constructeurs /motoristes pour de pieces critiques, par les compagnie aériennes pour ce qui est de la maintenance, et par les Etats et les aéroports a bien des niveaux de la sureté). Il sera intéressant de voir si M. Polacco a évoqué le cout humain, et qualitatif, de ce nivellement par le bas au nom du Low Cost pour certains, de la rentabilité pour d’autres.

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