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Philippe Forest, fils de pilote de ligne – Poétique du ciel #5

La collection de podcast d'Aerobuzz. Chaque samedi à partir de 17h30, un nouvel épisode. © Aerobuzz.fr.

Dans « Le siècle des nuages » Philippe Forest retrace la carrière de son père, d’abord pilote de chasse puis recruté par Air France en 1946. Comme tous les collègues de sa génération, du DC3 au 747, il vit le redémarrage puis le développement de la compagnie tandis que sous ses ailes le monde tout entier se transforme. Gérard Maoui lit un extrait de ce roman/récit où le métier de pilote de ligne est sublimé par la littérature.

 

 

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6 commentaires

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  • par Lucien ROBINEAU

    Je voudrais inciter les critiques à plus de réserve. On peut ne pas aimer un livre, comme on peut ne pas aimer la choucroute ou la tête de veau ; cela ne donne pas le droit de décréter que ce livre ou ces plats, dont d’autres se régalent, sont mauvais. J’ai aimé « Le Siècle des nuages ». C’est, par personne interposée, un témoignage sur une époque appartenant à l’histoire, utile à ceux qui ne l’ont pas connue et c’est de la littérature, c’est-à-dire un livre écrit dans un français irréprochable et dont le style, à l’agréable simplicité, est fluide. Les reproches lus ici s’appliqueraient aussi bien à d’autres ouvrages de notre culture, depuis Montaigne, Stendhal, Balzac jusqu’à Jules Roy et Amélie Nothomb. Parce que tous les livres, même les romans, sont habités par leurs auteurs. Un écrivain très connu a osé taxer l’œuvre de Saint-Exupéry de « crétinisme sous cockpit ». Celui-là aurait pu, lui aussi, tourner plusieurs fois sa plume dans son encrier avant de la laisser médire…

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    • par Jean Baptiste Berger

      Eh bien justement, pesonne n’a dit « ce livre est mauvais » , on a juste dit ce qu’on aimait et ce qu’on n’aimait pas (moi j’aime bien la choucroute)..et on a développė.
      C’est le principe des commentaires sur un sujet proposé, non ?
      Au moins est-on trois (quatre avec Gil) à avoir lu ce bouquin, et j’attends avec impatience les commentaires de ceux qui s’en donneront également la peine pour, peut-être, m’en faire une autre opinion.
      Sur ce blog on est souvent assez vite « jugé » au delà des opinions qu’on émet, peut-être suis-je moi-même tombé dans le piège, quoi que rarement avant d’avoir eté provoqué.
      Ici je n’émettais que ce que la lecture de ce livre m’avait inspiré, aucun jugement sur les qualités de l’auteur, sinon veuillez m’excuser de ne pas l’avoir fait exprès.

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  • Je reprends tel quel le commentaire amazon que j’avais posté en 2012 sur ce livre (pseudo Reinhardt) …. :
    **********************************************************
    Je suis arrivé à finir ce livre, en me forçant un peu. Il faut vraiment être un fanatique des œuvres de l’auteur, ou alors de l’histoire de l’aviation – mettons que je rentre dans le second cas, étant ancien pilote de chasse et maintenant pilote de ligne.
    Premier souci: l’auteur nous raconte toute la vie de sa famille, et avec détail. Cela pourrait intéresser s’il s’agissait de la vie de Churchill, de Johnny Halliday, ou encore si les gens en question, même inconnus, avaient vraiment eu un destin si exceptionnel, qu’il faille donc le raconter.
    Rien de tout cela: le personnage central (le père de l’auteur) a fui Macon (!) sur les routes de l’exode en juin 40… puis est rentré chez lui, le tout sans casse. Il est ensuite arrivé à merveilleusement passer entre les gouttes de la 2° GM, d’abord en Algérie où on était plutôt loin du front, puis aux US où il a fait son école de pilotage… et où il est resté ensuite, n’ayant pas été affecté en escadrille combattante en Europe, pour passer le reste de la guerre comme moniteur. Bref, ce n’est ni Stalingrad ni la Bataille d’Angleterre.
    Ne pouvant prétendre ensuite à une carrière militaire où on lui aurait reproché toute sa vie son absence de campagnes, il est donc rentré à Air France, pour de longues années confortables… au cours desquelles rien ne s’est passé. Comme en plus il ne lisait pas (son fils le reconnait) et ne s’intéressait pas à grand chose, tout cela manque singulièrement d’éclat. Ne seront passionnés et confortés dans leur morgue que les gens d’A** ******, et le sentiment qu’ils sont seuls à partager, d’être l’élite de l’aéronautique mondiale, au point que l’on écrive des livres sur eux.
    La fin du livre et ses réflexions sur la vieillesse et la fin de vie, le lent naufrage et la solitude qui l’accompagne, vous fera j’en suis sûr sombrer dans des abîmes de déprime.
    Le tout saupoudré de quelques commentaires anti-racistes et anti-colonisateurs pour faire un peu moderne (n’oublions pas que l’auteur est universitaire)… mais ne parvenant pas à nous sortir d’un profond ennui.

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    • Merci Stormy. Grâce à vos critiques éclairées, nous devenons chaque jour meilleurs. Mais apparemment, vous n’allons pas encore assez vite. Il ne vous reste qu’une chose à faire : créer votre propre site internet !

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      • Merci Gil, mais si j’avais un site à moi, vous ne profiteriez plus de mon abonnement…. non, c’est comme pour les vacances, la location me suffit, j’aime voyager léger.

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    • par Jean Baptiste Berger

      J’avais aussi lu ce livre il y a longtemps et mon souvenir est moins critique.
      L’avantage est que, justement, il est écrit par quelqu’un que l’aviation ne passionne pas spécialement ; c’est la vie de son père et le seul reproche que je pourrais faire est qu’il lui prête (même avec des réserves) des pensėes que cet homme assez taciturne n’exprimait jamais.
      Je crois que vous faites une erreur en considérant que cet ouvrage est une histoire sur l’aviation et les pilotes ; c’est juste l’histoire (je l’ai comprise comme ça) sur une relation un peu manquée entre un fils et son père, le premier cherchant à idéaliser un peu le second, ce que beaucoup font, mais lui il est écrivain….
      L’aviation tient ici le rôle de toile de fond et j’avais été un peu déçu, moi aussi, de ne pas y trouver des récits propres à faire rêver.
      Je n’ai donc pas été emballé mais ce livre prėsente quand-même l’avantage original de présenter les ressentis de l’entourage d’un aviateur, plus à proposer aux femmes et aux enfants de certains d’entre nous .
      Il y en a qui s’épanchent sur leurs exploits (réels ou supposés), d’autres qui sont plus réservés mais on peut comprendre que dans tous les cas la « bulle » dans laquelle ils se sont plus ou moins bien épanouis soit restée un peu imperméable à leurs proches pour qui ce monde reste interdit dans son intimité.
      C’est la même chose, je suppose, pour les familles de marins, qu’ils soient Surcouf ou simple pêcheurs.
      That’s life !

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