Ma licence de pilote privé d’avion
Annie Lecomte-Monnier publie aux éditions Maxima un livre intitulé « Ma licence de pilote privé d’avion » dans lequel elle raconte de A à Z toutes les étapes, et même tous les instants, de sa formation. Femme sportive (championne de judo et parapentiste depuis plus de 10 ans), elle décide à 42 ans, mère de 3 enfants et psychologue de formation, de réaliser un « rêve de jeunesse » : prendre les commandes d’un avion léger.
Elle a sûrement muri ce projet d’ouvrage avant de débuter sa formation, car tout est noté avec une méticulosité d’archiviste, dès le premier jour de sa formation sur DR 400. Son moniteur est particulièrement perfectionniste, et le livre comprend TOUT : explication préalable, check-lists, schémas et photos. Annie Lecomte-Monnier n’oublie pas de signaler ses erreurs et d’expliquer leurs causes. Elle témoigne d’une précision d’archiviste. C’est ainsi que pour chaque vol, elle note la direction et la force du vent.
Cette exhaustivité dans la traduction des souvenirs m’a permis de constater les progrès faits dans la pédagogie et le découpage des étapes de la progression. J’ai vécu voici plus de 40 ans une formation plus décousue (deux clubs de villes différentes), avec quatre moniteurs (2 dans chaque ville) dont deux se tuèrent au cours de ma formation : une percée à travers les nuages qui s’achève sur une montagne, et un crash au cours du tournage d’un film. L’un des deux rescapés, était du genre folklo, emmenant son chien dans notre dos, dans un Jodel D112, et pratiquant systématiquement le « décollage chasseur » que je n’ai pas vu enseigner dans le livre d’Annie Lecomte-Monnier.
C’est un livre que l’on peut lire avec plusieurs approches : guide de progression pour débutant, livre de souvenirs, conseils d’une grande sœur… Je ne crois pas qu’il en existe d’autres analogues, où rien ne manque ; on croirait parfois lire l’enregistrement d’un « voice recorder ». Comme elle s’est inscrite pour des cours de voltige, elle prépare peut-être un deuxième tome plus chahuté.
Jean Ponsignon
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Pilote privée avec un "e"
Votre article m' amène à un commentaire:
si je me rappelle ma propre formation, on est trop surchargé en tant qu' élève pilote pour pouvoir en plus noter le niveau de détail que vous décrivez.
Donc j'en déduit que tout a dû être enregistré en permanence comme le font les psychologues dont elle a la formation.
J'espère que son instructeur était au courant.....
Pilote privée avec un "e"
Bonjour monsieur Weber !
Je vous remercie pour votre remarque qui est intéressante. Étant l'auteure, je peux vous apporter une réponse. Je vous engage à consulter ma page face book a mon nom, j'ai ecrit une longue réponse à l'article de aero buzz, ce qui répondra aussi à votre commentaire.
J'ajouterai : avez vous essayé d'enregistrer quelque chose dans un cockpit bruyant ? Hum, je ne pense pas qu'il en ressorte quelque chose d'audible !
Non monsieur, je n'ai rien enregistré, j'ai une excellent mémoire, l'habitude de ce genre d'exercice d'écriture, et c'est facile de se souvenir de tout lorsqu'on écrit dans la foulée. Pitié, essayez de penser autrement, que les psychologues ne sont pas des gens fourbes, tordus, vicieux ou je ne sais quoi d'autre !! D'ailleurs pour info, je n'ai jamais exercé ce métier malgré mes études dans ce domaine.
Qu'est ce qui est le plus important malgré tout ? Savoir comment j'ai pu apporter autant de détails, ou tout simplement se laisser transporter dans un voyage de formation ?
Bien cordialement
Annie L.M