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Un hangar pour les réserves du Musée de l’Air

Dans quelques semaines un nouveau hangar sera sorti de terre à Dugny. © Musée de l'Air

Les premiers coups de pelleteuses viennent d'être donnés. Fin 2020, un nouveau hangar de 3000 m2 se dressera à Dugny pour abriter certains avions en réserve du Musée de l'Air.

Cette construction s’inscrit dans le cadre des rénovations de l’établissement du Bourget. Néanmoins, ce hangar est qualifié de « Tampon » par la direction du Musée. Il aura pour vocation d’abriter les premiers chantiers de restauration en attendant que se construise, à l’horizon 2022, un autre hangar, de 6000 m2 cette fois, qui abritera les appareils les plus imposants et participera à la préservation des avions non-exposés.

A terme, ces structures devraient aussi s’inscrire, au moins ponctuellement, dans le parcours des visiteurs

FrM

 

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20 commentaires

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  • Ne pas oublier que les travaux du MAE sont en partie payés par le Salon ….

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  • par Philippe PICHERIT

    Oui, c’est une excellente nouvelle pour notre patrimoine aéronautique ! Nous avions eu connaissance de l’avancée concrète de ce projet de nouveaux hangars de stockage lors des dernières Journées du Patrimoine à Dugny.
    Oui, le MAE a besoin de nouvelles surfaces couvertes pour lancer la phase de transfert de tout ce qui est stocké dans les Halls A et B avant le lancement des travaux de rénovation. Je pense en particulier au MIRAGE IV P n°62, au moteur Olympus 593 de CONCORDE, à la maquette grandeur nature (démontée) de l’avion spatial HERMES (d’une masse de 7 tonnes, réalisée par Régispectacles pour le Salon de 1987).
    Oui encore pour mettre à l’abri des intempéries le MYSTERE 20, le 727 de FEDEX, le Saab Sk 37E Viggen, etc qui devraient être présentés au public. Mais que diable, pourquoi ne sont-ils pas exposés sur le tarmac du musée devant le Hall Concorde, la place ne manque pas !
    Oui encore (bis) pour sauvegarder le tronçon du fuselage du F-BVFD (alias Concorde n°211) !
    Nous savons tous que le MAE est coincé entre l’activité aviation d’affaires d’ADP au nord et le Parc des Expositions au sud. Et la tenue du SIAE tous les deux ans rend impossible l’utilisation pérenne du tarmac. La solution : créer une annexe avec des halls d’exposition sur le site de Dugny comme l’avait envisagé l’ancien directeur du musée Gérard Feldzer.
    Soutenons le MAE pour éviter tout retard dans la réalisation de ces nouveaux hangars !

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  • @JB Berger

    Vous m’avez compris…Le fond de ma diatribe est bien cette propension des élus et décideurs locaux de cultiver le souvenir du passé au détriment d’une réflexion sur et pour batir l’avenir…Dans ma région où les petites implantations du domaine textile liées historiquement à la soie (Lyon pour le prestige et le commerce, Saint Etienne et le massif du Pilat pour l’eau des métiers et le travail d’ouvriers paysans…) ont périclité dans les années 80, on ne trouve rien de mieux pour revivifier l’activité de la moyenne montagne que de les transformer en musées…Quand on en a visité un, on a une idée de l’intérêt que présentent les autres…Trop de patrimoine tue le patrimoine ! Ce n’est pas le soupoudrage des subventions qui le sauvera…

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    • « Pour savoir ou l’on va, il faut savoir d’où l’on vient »… Vieux proverbe….

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    • Aff le loup

      Certes, il faut voir dans l’avenir mais malheureusement le passé est aussi important, je suis désolé. Pour la culture de la soie de votre région, il aurait été bien en effet de conserver cette activité ancienne, ce qui n’empêche pas d’avoir un musée et c’est aussi le cas de l’aviation. Ca marche en Angleterre, en Allemagne, aux USA mais pas en France la conservation du patrimoine aéronautique, c’est le parent pauvre. De plus, on n’est pas à être désolé d’avoir trop de patrimoine en France, c’est une chance. Encore une fois l’un n’empêche pas l’autre, il ne faut surtout pas les opposer et là les allemands ont tout compris. Ils ont des musées techniques dans quasiment toutes les villes principales, ce qui permet de sauver le patrimoine industriel dans son ensemble et, de plus, s’en servent comme moyen de promotion des nouvelles technologies.

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  • Enfin des bonnes nouvelles! Avec des structures pour protéger les avions qui en ont vraiment besoin et un autre Hangar de 6000 M2 pour les plus gros, cela fera voir mettre d’autres avions à l’ abri des intempéries! Mieux vaut tard que jamais!

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  • un chantier COLAS; petite fierté. de la piste au taxiway et ses infrastructures, petites ou grandes. habituée des zones aéroportuaires.

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  • Et surtout bravo à tous ceux qui ont réussi à orienter et concrétiser les projets qui débouchent maintenant. Amicalement

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  • Bonjour
    Je ne comprends pas dans ces commentaires quelle solution est proposée pour sauvegarder le patrimoine immobilier aéronautique militaire : coûts/utilité, valorisation culturelle et économique, lien avec le MAÉ, bref « business model ». En tout cas pas sur les budgets des forces.
    Si une solution existe, je suis intéressé
    Un officier infra air parmi d’autres.

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    • Ca fait des années que le Musée de l’air est coincé au Bourget. Hormis côté réserves, il ne pourra jamais ajouter de nouveau hangar côté exposition à cause du salon. Les halls A et B vont être refait (servant de réserve aujourd’hui), certes on retrouverait la surface des années 80, mais n’apporteront jamais de surface d’exposition supplémentaire. La solution est de faire comme le RAF Museum, créer une deuxième structure (RAF Hendon et RAF Cosford). J’aurai bien vu un lieu emblématique de l’histoire comme Reims et sa base.

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  • Bravo … j’espère que le mythique 707 d’Air France trouvera la place qu’il mérite, avant d’être en décrépitude

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  • Bravo, j’espère que le Casa 2.111 sera enfin à l’abri et qu’il sera rejoint par au minimum le nez du Lancaster et attendant ka fin de sa restauration.

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  • par Aff le loup phoque

    Inutile ! Des hangars pour avions il n’y a que cela sur les bases aériennes et ban de france et de navarre qui ont été fermées depuis 1990…La France produit peu mais se complait à muséifier son patrimoine…on retape chateaux, églises et vieux matos, on touristifie les mines, carrières, usines voire fermes…bref on va vers le Moyen Age avec la réalité augmentée du numérique…Chirac disait que la mission du pays était d’être d’intérêt touristique pour le reste du monde…Venant d’un roi fainéant (qui a fait néant !) cool raoul ! Sauf que la Covid n’apporte pas grand chose au tourisme francais…

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    • Donc, d’après vous, on ferraille tout?

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    • ?? J’ai du mal à suivre le raisonnement. Mais peut-être tout détruire serait la solution… Plus de patrimoine, plus de tourisme. Tout le monde chez lui. Ah, problème pour ceux qui avaient une ferme « musée ». Ils n’ont plus de toit…

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      • par Jean Baptiste Berger

        Je pense qu’Aff le loup plaisante en nous rappelant que notre pays, à force de tout faire produire à moindre prix à l’étranger, n’est réellement bon qu’à mettre sous cloche ce qu’il a, un jour, sû faire avec brio…..
        En misant tout sur le tourisme, (ce qui était un pari déjà risqué en soi vu l’amabilité légendaire des autochtones, augmentée de la grossièreté et de la malhonnêteté des migrants qui refusent de s’intégrer ) on en est là où on sait aujourd’hui.
        Et bien sûr personne sur ce blog, même pas les verts, ne souhaite qu’on détruise notre patrimoine.
        J’ajouterai que même en matière de tourisme nos fabuleux dirigeants ont quand même tout fait, depuis quarante ans, pour que ce soient des compagnies étrangères qui bénéficient de la manne des tickets de voyage ; ils ont tué les compagnies aériennes et s’attaquent maintenant au ferroviaire national.
        C’est le merveilleux mécanisme Européen qui permet d’augmenter le coût du travail en France pour payer ses chômeurs pendant que les autres s’enrichissent à l’extérieur des (ex)frontières en leur piquant leurs jobs.
        Seuls les financiers et les spéculateurs Français ont été gagnants sur ce coup là.
        C’est eux qui ont transformé cette belle idée Gaulliste qu’était l’Europe en cette soupe à fric de m….où seuls les voyous improductifs sont récompensés (et je ne parle bien-sûr pas des malheureux, chassés de leur emploi, à qui les mêmes voyous reprochent sans la moindre décence d’utiliser les maigres subventions d’état qu’il leur reste pour…se nourrir !)
        Gageons que le Covid, qui fournit une belle occasion aux financiers pour demander aux entreprises de réduire le coût du travail, n’affecte pas trop les revenus des hauts fonctionnaires pro Européens, des dirigeants politiques (tous bords confondus) ni de nos représentants au parlement Européen (et encore moins ceux des dirigeants de la BCE…)
        Pendant que ces derniers continuent à s’engraisser « sur la bête » ils ont beau jeu de prôner la solidarité des travailleurs productifs (entrepreneurs y compris) qui doit donc se manifester par la « résilence »*
        *mot Macronien à la mode qui signifie : « nous on continue de se gaver pendant que vous, les petits, vous avez intérêt à vous adapter en vivant plus chichement… »
        Si Aff le loup estime que j’ai mal interprété son post, qu’il veuille bien m’excuser..
        😷🤭

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  • C’est pas trop tôt !!!

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  • Enfin ça bouge !!!
    Certains avions unique pourrissent sur pied… (les gros en particulier !)
    Un grand merci pour notre patrimoine !
    Bravo !

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    • Pour revenir à la simple protection du patrimoine et aux termes du premier article. S’il devait se faire  »quelque chose », il est vrai qu’avec ce qui a été détruit, repris aux associations qui ne  »travaillaient » pas selon les désidératas des têtes réputées pensantes et surtout ce qui a été laissé pourrir à Dugny, il y aurait a ce jour beaucoup moins besoin de surfaces que si cette décision avait été prise il y a tant d’années. Au plus, je constate qu’il est question d’un  »hangar tampon », ce qui correspond à PROVISOIRE et sachant la durée illimité du provisoire français, on peut très légitimement craindre que nos arrières petits enfants n’aient pas la moindre notion concrète de certains appareils en fonction dans les années d’après guerre et bien au delà. Pour ne pas en ajouter une couche, je ne parle pas de budget nécessaire à ce PROJET. Ce nerf de la guerre qui a tellement manqué jusqu’alors serait-il subitement -a ma grande satisfaction- plus facile à obtenir en ces périodes particulières. Naturellement, je serais ravi de me tromper et que l’on m’apporte la preuve du contraire.
      Quant aux bases Air ou Navale désaffectées bon courage pour espérer pouvoir s’y  »poser » (voir ceux qui en bénéficient aujourd’hui…).  »On » préfère naturellement les détruire que de les mettre à disposition, on ne sait jamais des fois que l’on s’y blesse ou autre risque qui pourrait être imputé aux anciens propriétaires!!!

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