Pas contents les Américains, et on les comprend ! Ils accusent aujourd’hui la Chine de harceler à coups de lasers militaires leurs équipages opérant depuis la base de Camp Lemonnier, à Djibouti.
Une dizaine d’incidents auraient été enregistrés ces dernières semaines, le dernier en date concernant un C-130 à l’atterrissage dont les deux pilotes ont été légèrement blessés aux yeux. La Chine dispose depuis 2016 d’une base militaire à quelques kilomètres de celle installée cinq ans plus tôt par les Américains : après avoir été étroitement lié à la France de 1894 à 1977, Djibouti mange aujourd’hui à des rateliers plus richement garnis.
Sur un territoire grand comme deux fois l’Ile de France, la république de Djibouti a donc permis deux grandes choses en un siècle : fournir un cadre exceptionnel aux aventures d’Henri de Monfreid et mettre à portée de laser les deux empires du 21ème siècle ! Trop forts les Djiboutiens !
Frédéric Lert
Les hélices Swirl et Flash font partie des produits-phare de Duc Hélices pour les avions… Read More
En 2023, l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) a traité très précisément 9.995 comptes rendus… Read More
Le 2 mai 1974, le premier SA 330 affecté à l'Armée de l'Air entrait en… Read More
L’ONERA met à disposition de la filière drone son logiciel d’aide à la préparation de… Read More
En raison des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le défilé militaire du 14… Read More
Bombardier vient d’annoncer que le mystérieux client qui, en décembre 2023, a passé une commande… Read More
View Comments
Honnêtement, on ne va pas trop plaindre les Américains, qui essaient une fois de plus de nous évincer de quelque part (souvenez-vous de Saïgon en 1956 - oui, 1956, renseignez-vous) Ils sont donc venus squatter Djibouti, où on est obligés de leur faire bonne figure ...
L'origine de tout cela est probablement l'attaque terroriste dans le port d'Aden visant l'USS Cole (12 octobre 2000, 17 morts, 39 blessés...) et onze des plus grièvement atteints étant immédiatement évacués vers Djibouti et l’hôpital militaire français par un Transall médicalisé : et c'est sans doute là que les Américains se dirent "tiens, ce n'est pas si mal, ce qu'ils ont là, les Français..." (et pas la peine non plus de dire spécialement merci : souvenez-vous de la deuxième guerre du Golfe en 2003 à laquelle nous ne participâmes point, et de ce qu'on se prit après comme sanctions américaines)
Un paquet de dollars plus tard (dont la population djiboutienne ne vit pas beaucoup la couleur) et ce fut le début de la base américaine. Maintenant je dois dire sans arrêt à mes collègues anglo-saxons quand nous trainons dans le coin que, oui, il y a quand même une présence française à Djibout', et depuis longtemps.
Alors les Chinois... eh bien, ce fut un autre paquet de dollars dans les mêmes poches récemment. Alors qu'ils se débrouillent entre eux, tant qu'ils ne nous embêtent pas, nous les Français.