Volocopter a déjà effectué des essais en vol à Helsinki, Dubaï et Singapour. © Nikolay Kazakov/Volocopter
Le sauvetage du fabricant de taxis volants Volocopter, en faillite, viendra-t-il de Chine ? Diamond Aircraft est en pourparlers avec l’administrateur judiciaire. Même si Diamond entrait au capital, il y aurait une coupe franche dans les effectifs.
L’avionneur sino-autrichien Diamond Aircraft, installé à Wiener Neustadt, est en pourparlers avec l’administrateur judiciaire provisoire de Volocopter pour reprendre le fabricant d’eVTOL en faillite. Le magazine « Wirtschaftswoche » a été le premier média à en parler. Diamond Aircraft appartient depuis décembre 2017 au groupe chinois Wanfeng, qui réalise surtout son chiffre d’affaires en tant que fournisseur de l’industrie automobile.
Ce n’est qu’en début de semaine dernière que les 500 employés de Volocopter ont été informés que leurs contrats de travail arrivaient à échéance fin juin et qu’il n’était pas possible de les conserver au-delà de cette date. En cas d’entrée de Diamond Aircraft dans le capital, la plupart des emplois seraient également supprimés, l’entreprise ne souhaitant pas employer plus de 160 personnes chez Volocopter.
Volocopter avait déposé le bilan fin décembre 2024, après l’échec d’une reprise par le groupe chinois Geely et le manque d’argent de l’entreprise.
Fondée en 2007, l’entreprise Volocopter développe depuis 2011 plusieurs eVTOL pour différentes applications : VoloCity, VoloConnect et VoloDrone.
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