Charles Champion (61 ans), responsable ingénierie de la division avions commerciaux d’Airbus prendra sa retraite fin 2017. Il sera remplacé par Jean-Brice Dumont (45 ans), qui occupe le poste équivalent à la division hélicoptères du groupe.
Charles Champion a débuté sa carrière en 1980 à l’Aérospatiale. Au sein d’Airbus, il a occupé diverses fonctions dans la quasi-totalité des activités de l’entreprise, de la fabrication aux ventes. Jean-Brice Dumont qui est appelé à le remplacer, intègrera Airbus Commercial Aircraft, le 1er septembre 2017.
Jean-Brice Dumont est, depuis 2012, Executive Vice President Engineering et Chief Technical Officer d’Airbus Helicopters (anciennement Eurocopter). Il a rejoint la société en février 2004, en tant qu’Engineer and Development Project Manager pour le programme NH90, avant d’être nommé Chief Engineer NH90 et Technical Director de NH Industries, un poste qu’il a occupé de 2008 à 2012. Jean-Brice Dumont est titulaire des diplômes de l’École Polytechnique et de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace, ISAE.
Alain Flourens (59 ans), qui occupe actuellement le poste de Head of the A380 Programme au sein d’Airbus Commercial Aircraft, succèdera à Jean-Brice Dumont à Airbus Helicopters. Alain Flourens rejoindra Airbus Helicopters à compter du 1er juillet 2017, et remplacera Jean-Brice Dumont à compter du 1er septembre 2017. Alain Flourens deviendra membre du Comité Exécutif d’Airbus Helicopters.
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À voir ces fonctions et titres en anglais, en sachant que la langue de travail à Toulouse est l'anglais, où le vocabulaire et tous les documents techniques sont en anglais, où des francophones s'échangent en anglais, sur le territoire français ! quand on voit que sur le site internet d'Airbus, on n'a pas traduit un traitre mot en français... on peut se dire qu'à ce rythme-là, dans un siècle, les francophones en France seront comme les locuteurs des langues régionales aujourd'hui. Dans le pays qui a inventé l'aviation et le vocabulaire idoine, quel comble ! Et comme beaucoup d'autres entreprises françaises font de même...
On sait qu'une langue disparait parce que son vocabulaire technique s'amuït. Une langue, pour qui en douterait, n'est pas un simple outil d'expression et de système de pensée interchangeable avec une autre. Le siècle des Lumières ou les multiples inventions du génie français n'auraient pu être pensés autrement qu'en français. Le système "ultra-libéral" puis "financiariste" n'a pu être conçu qu'en anglais. Même si concevoir en pensant dans sa langue maternelle puis mettre l'idée à plat dans une autre langue.
Il faut vraiment réagir individuellement et collectivement avant qu'il ne soit trop tard.
Et dire que le site internet de Boeing est traduit en français...