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Première passagère pour Virgin Galactic

SpaceShipTwo de Virgin Galactic a atteint le 22 février 2019 l'altitude de 89,9 km, emportant pour la première fois une passagère © Virgin Galactic

Dix semaines après son premier vol à la frontière de l'espace, l'avion spatial SpaceShipTwo de Virgin Galactic a atteint l'altitude de 89,9 km le 22 février 2019. Première pour le programme, en plus des deux pilotes, l'avion embarquait également son premier passager.

Ce doit être l’avant dernier vol de test avant le début de l’exploitation commerciale du SpaceShipTwo, l’avion spatial développé par Virgin Galactic, qui devrait débuter cette année. Après un premier vol qui a mené l’avion spatial à 82,7 km d’altitude le 13 décembre 2018, SpaceShipTwo a battu son record d’altitude en s’approchant encore un peu plus de cette frontière fixée arbitrairement à 100 km, en atteignant 89,9 km d’altitude.

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8 commentaires

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  • Bonjour,
    Quelqu’un parmi les brillants lecteurs de cette e-revue pourrait-il m’indiquer quelle est la consommation de ce type de « joujou »?
    Je suis en effet quelque peu étonné que l’on songe à envoyer des touristes dans l’espace alors que, dans le même temps, on nous explique qu’il faut réduire le transport aérien en raison de ses émissions croissantes….

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    • Bonjour BiB57….(drôle de nom!)
      Les passagers de ce bijou technologique sont forcément des gens très aisés financièrement et ils sont les éléments moteurs d’autres merveilles type jet privé, Ferrari, bateaux de luxes….qui sont tous des engins très gourmands.
      On ne peux que le déplorer ou plutôt les envier de pouvoir se faire ce genre de plaisir.
      Leur nombre est cependant très faible et comme dans tout traitement de problème, on commence par traiter les plus importants à savoir la pollution générée par les transports de masse.

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      • Pour info mon nom est un pseudo, non que je cultive l’anonymat mais ayant un poste, disons visible, dans la communauté du transport aérien, je souhaite pouvoir m’exprimer librement à titre personnel.
        S’agissant de votre « réponse », je l’eusse aimée plus factuelle (même sommaire du genre: un vol d’1 heure = 100 vols transatlantiques en gros porteur).
        Je ne partage d’ailleurs pas votre approche technocratique: pour qu’une mesure soit acceptée, il ne suffit pas qu’elle soit rationnelle, elle doit aussi être juste…. Or si vous dites aux gens qu’ils ne pourront plus aller en vacances au Maroc ou aux Antilles mais que les milliardaires pourront continuer à aller batifoler dans l’espace, je crains que cela ne (se) passe pas très bien….

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    • Bonjour,
      Ce « joujou » fait partie des technologies qui permettront un jour d’apporter et développer la vie ailleurs que sur terre.
      Sans ce « joujou », dans 5 milliards d’années, soit le temps d’un clignement d’œil à l’échelle de l’immensité qui nous entoure, la vie aura disparu. Toutes considérations faîtes pour préserver les pandas et autres espèces mignonnes, dont on souhaite la conservation parce qu’au final c’est plus joli qu’une bactérie. est vaine sans ce « joujou ». Considérations étranges quand on sait que la vie sur terre ce n’est quasiment que des bactéries (1000 milliards d’espèces), le reste des espèces, mammifères et autres est un infime pourcentage de la vie sur terre. Paradoxalement aussi loin que nous avons pu regarder aux confins de l’univers, nous n’avons rien trouvé de semblable à ce que nous sommes (même pas une seule bactérie): La vie semble extrêmement rare et précieuse.
      Donc oui préservons la nature bien au delà ces considérations minimalistes et des échelles de temps suffisantes à flatter nos égaux de protecteurs … alors que sans la science et sans le progrès technologique tout ne sera que souvenir dans quelques secondes rapporter aux temps de l’univers.
      Vive les grands investisseurs et inventeurs de notre futur.

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      • Et dans 15 milliards d’années on aura trouvé un autre univers tout neuf ?
        Nos vies et notre univers ont une fin, imaginer qu’on arrivera à sauver l’humanité pour l’éternité (enfin, quelques humains privilégiés) en distrayant des gens à 100 km d’altitude en contribuant à la raréfaction des ressources terrestres et à l’augmentation des températures me semble complètement à côté de la plaque: ça ne fait qu’accélérer l’arrivée de conditions de vie plus difficiles sur Terre.
        Modestie et mesure ne sont pas incompatibles avec la recherche scientifique et le progrès.

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  • par L'amateur d'aéroplanes

    J’ai lu que Virgin essaye de faire passé la l’altitude officielle pour être astronaute à 80 km. Cela a t’il des risques de fonctionner au niveau international ?

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    • par Fabrice Morlon

      Bonjour,
      Si la communauté internationale reconnaît la frontière séparant l’atmosphère de l’espace à environ 100 km d’altitude (la fameuse ligne de Karman), pour l’U.S. Air Force et la Nasa en revanche, la frontière symbolique de l’espace se situe à environ 80 km d’altitude, soit à peu près la fin de la mésosphère, la mésopause. Pour les américains, SpaceShipTwo leur a ainsi officiellement redonné accès à l’espace de manière indépendante, après la fin du programme de la navette spatiale (dernier vol en 2011 soit 7 années de très longue attente pour le programme spatial américain), en matière de vols habités. Les pilotes de l’avion spatial de Virgin Galactic sont ainsi comptabilisés par Virgin Galactic et la Nasa parmi les quelque 570 humains à avoir voyagé dans l’espace, Beth Moses, la passagère de ce dernier vol en date, devenant la 571ème astronaute de l’histoire des vols habités. Pour autant, la communauté internationale et la FAI (Fédération aéronautique internationale), ne reconnaissent pour l’instant que la « frontière » suggérée par le physicien hongrois Theodore Von Karman, au-delà de laquelle la densité de l’atmosphère ne permet plus une portance suffisante pour un avion « classique ». Il est à noter, toutefois, que ceci n’est qu’une frontière symbolique car l’atmosphère terrestre ne s’arrête pas abruptement à 80 ni à 100 km : la thermosphère s’élève jusqu’à 800 km d’altitude environ, puis l’exosphère jusqu’à environ 50.000 km de la surface terrestre.

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      • Plus précisément 50 miles (of course…cachez ces ‘kilomètres’ que je ne serai voir (ça fait soviétique)… ), soit 80.450 mètres.

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