Accueil » Industrie – brèves » Total et Gaussin lancent un projet de camion avitailleur 100% électrique

Total et Gaussin lancent un projet de camion avitailleur 100% électrique

Vue d'artiste du véhicule avitailleur électrique Art Full Elec de Total et Gaussin, équipé de deux citernes de 30 tonnes. © Gaussin

Gaussin et Total vont développer ensemble ce qui est présenté comme le premier camion avitailleur Art Full Elec (Aircraft Refueller Transporter) 100% électrique au monde. Destiné au site industriel d’Airbus à Toulouse, ce prototype sera capable de tracter deux citernes de 30 tonnes de carburant chacune. Il devrait être livré à la fin de l’année 2020.
Ce partenariat entre GaussinGaussin est une société d’engineering qui conçoit, assemble et commercialise des produits et services innovants dans le domaine du transport et de la logistique. Il a noué un partenariat stratégique avec Siemens Logistics dans le domaine aéroportuaire. et Total s’appuiera sur les 40 ans de savoir-faire de Saft (filiale de Total) dans la conception et la fabrication de batteries pour véhicules commerciaux et industriels hybrides et électriques. Saft fournira les...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

13 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Bonjour Jean paul Delevoye

    1000W de puissance incidente solaire par m² , ça c’est tout théorique et au mieux au Sahara !
    Retirez de cette puissance l’ absorption des nuages de haute altitude , les aérosols et autres poussières en suspension , la vapeur d’eau ……
    Pour ce qui est du rendement de 20% des panneaux solaires , en laboratoire peut-être ou pour ceux montés sur les satellites ….. Rire
    Déjà que la puissance «  »vendue » » par les fabricants de panneaux solaires est fausse car les dit fabricants mesurent la tension à vide , puis après , le courant en court circuit .
    ET horreur ! Pour avoir la puissance «  »vendable » » de leurs panneaux , multiplient la tension par le courant trouvé sans tenir compte de la résistance interne des panneaux ni de la chute de tension .
    (passage de la Fem à U ) .

    Ce qui fait qu’en pratique et en gros , un panneau solaire de 100W ne fait que 60W réel ……. Mais est vendu pour 100W !
    Que du bénef ! Les clients finaux ne mesurant pas .

    La tromperie ne s’arrête pas là car si les panneaux d’une centrale solaire produisent par exemple 10kW la centrale solaire sera donnée pour produire 10kW en « oubliant » que en moyenne sur un an il n’y a que quelques heures de soleil par jour …Nuages obligent .
    Et il est aussi oublié le rendement de l’installation qui a pas mal de pertes !

    Pour ce qui est de déplacer un pétrolier , je suis d’accord avec vous : Oublions !!
    Salutations

    Répondre
  • Bonjour
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué .
    Quelqu’un a t-il pensé à l’installation sur les tarmacs de prises électriques de puissance pour alimenter les pompes d’avitaillement et autres équipements ?
    Trop simple et pas assez cher sans doute ……
    Les moteurs diesels des avitailleurs ne tournant que pour des déplacements cours , exit la plus grande partie de la pollution .
    La logique Shadok a de l’avenir !
    Salutations

    Répondre
    • par Jean paul Delevoye

      Bien sûr qu’on y a pensé. Et ça existe sur de nombreux aéroports. Mais pas partout.

      On va pas casser le béton de tous les parkings pour installer des équipements en sous sol. Donc là où il n’y en pas, c’est camion, groupe de park, etc.

      En Italie et sans doute ailleurs certains escaliers sont électriques, batterie + petit panneau solaire. Idéal car ces escaliers ne sont que très peu déplacés.

      Donc plus fiable, plus simple, moins cher. Si on écoutait certains on ne ferait rien en attendant de pouvoir mettre en place une solution parfaite.

      Répondre
      • Bonjour
        Vous écrivez : « Donc plus fiable , plus simple , moins cher  », je rajouterai pas moins polluant , plutôt plus !
        Car si vous regardez le cycle de vie de ces « belles réalisations écologiques » le bilan n’est pas positif aussi bien pour les divers polluants relâchés dans le milieu ambiant que pour le CO2 .
        La pollution due à la fabrication de matériels électriques est importante à cause des moteurs électriques aux « terres rares » pour lesquels il faut des mines gigantesques et une pollution dantesque générée pendant l’affinage .
        C’est à cause de cette pollution que toutes (ou presque) les mines de terres rares d’Europe ont étés fermées .
        Toute la débauche d’énergie utilisée ne provient pas du soleil …… mais du gasoil et du charbon . Bonjour le CO2 !

        Les merveilleuses batteries au lithium sont fabriquées grâce au saccage de régions entières et cerise sur le gâteau on ne sait pas les recycler ces batteries contenant des métaux disponibles en petite quantité sur terre , donc production non durable .

        Autres « petites choses » la production des batteries au lithium est très énergivore et elles ont une durée de vie que de 5 à 8 ans en moyenne et/ou de l’ordre de 2000 cycles de charges/décharges …… C’est peu et il faut une bonne partie de leur vie pour « rembourser » l’énergie grise qui a été utilisée pour leur fabrication .

        Il faut bien se renseigner avant de créer un « machin » Shadok qui sera pire que le « machin » que l’on veut remplacer sous couvert de « progrès » .
        Se méfier des faux progrès même (surtout) si le Power Point de présentation est merveilleux , un certain nombre de choses sont certainement cachées …..
        Salutations

        Répondre
  • Dans la lignée de ce qu’a proposé le Shift Project récemment. Commencer par décarboner les opérations au sol. C’est un pouième au regard de ce qu’il y a à faire dans l’aviation, comme la contribution générale de l’aviation est un pouième aux efforts de décarbonation globale de la planète. Mais tout le monde sera d’accord pour le faire…
    Tous les petits ruisseaux mènent aux grandes rivières, et tous les projets quels qu’ils soient dès lors que le pétrole reste sous terre iront dans un sens disons correct ou participeront à l’effort de guerre contre ce foutu réchauffement….

    Répondre
  • par Jean paul Delevoye

    Excellente nouvelle. Ce n’est pas un problème de bonne conscience. Sur le tarmac, le camion du kéro, les escaliers motorisés, le groupe de park, les tapis chargeurs de bagage, etc, tous ces véhicules sont motorisés diesel et sont moteur tournant.

    Autour de l’avion, ça pue, pour tous les personnels.

    Ces véhicules se déplacent très peu, et sont idéaux pour un fonctionnement électrique sans gros besoin en batterie.

    Répondre
  • Si il récupère toute l’électricité statique générée par le passage du fuel dans les tuyaux , le système pourrait se régénérer de lui même , pourvu qu’ on oublie jamais la prise de park ?

    Répondre
  • L’électrique au service du kerosène !
    Fallait y penser.

    Pour la bonne conscience de TOTAL!

    Répondre
    • Ben oui ! Sinon c’est le gazole au service du kérosène. Si vous avez mieux à proposer contactez Total.

      Répondre
    • Normal de mettre des batteries là où c’est possible sans surtouts gigantesques et sans impacter le service rendu. Ce camion fera l’avitaillement aussi bien que d’autres. Quand les progrès des batteries feront que leur usage en source d’énergie pour un avion sera envisageable dans les mêmes conditions, alors on verra. Pour l’instant ce n’est pas le cas, donc decarbonons ce qui peut l’être plutôt que de chercher des solutions là où il n’y a pas de problème. Si le seul carbone rejeté était les 2% des avions, la planète n’aurait aucun problème de réchauffement

      Répondre
    • A quand les pétroliers électriques alors ? Techniquement on peut y mettre des tonnes de batteries et des mètres carrés de panneaux solaires…

      Répondre
      • par Jean paul Delevoye

        Il faudrait des kilomètres carrés de panneau solaire. Renseignez vous sur la puissance solaire 1000W/m² environ en milieu de journée ciel dégagé, les rendements des panneaux environ 20%, et les besoins énergétiques pour déplacer un pétrolier…

        Répondre
      • Et surtout des voiles !

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.