Accueil » Jobs – brèves » L’aviation aura besoin de 255.000 pilotes d’ici 10 ans

L’aviation aura besoin de 255.000 pilotes d’ici 10 ans

Nick Leontidis, président de la branche Solutions d'entraînement pour l'aviation civile du groupe CAE, a présenté les chiffres du rapport : 70 nouveaux pilotes seront quotidiennement nécessaires pendant 10 ans © Fabrice Morlon / Aerobuzz.fr

CAE, spécialisé dans la formation des pilotes commerciaux, a rendu publique au salon du Bourget son analyse du marché de l'emploi des pilotes. D'après son audit, 255.000 pilotes seront nécessaires d'ici à 2027.

CAE a travaillé pendant un an pour produire un audit sur l’emploi des pilotes sur 10 ans et leur formation. Il ressort de cette étude que l’aviation commerciale aura besoin de 255.000 pilotes d’ici à 2027 pour faire face au développement de l’aérien et palier aux départs en retraite. Dans une récente étude, Airbus annonçait la même tendance avec un besoin estimé à 530.000 pilotes sur 20 ans.

En 2016, la moyenne d’âge des pilotes oscille entre 43,7 et 48 ans....

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

4 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Alors il va falloir qu’ils deviennent gentils avec nous les CAE et les autres…

    Répondre
    • Avant de former de nouveaux pilotes, qu’ils commencent par employer ceux, si nombreux, qui sont au chômage et ruinés et qui attendent une place de copi comme un dialysé attend une greffe de rein!

      Répondre
      • Le problème est bien de nos jours que la mode est à former non pas des pilotes, mais spécifiquement des pilotes de ligne, donc des PNs qui sont quasiment condamnés à attendre un poste de copi. De par leur manque d’expérience/formation en Aviation plus générale (la mode est plus aux « JOT » qu’au train classique, c’est dommage : de nombreux jobs sont accessibles en travail aérien à ceux ayant une expérience train classique) ou par l’investissement orienté (QT sèche en sortie d’ATPL ab initio), ils ont peu de chance de pouvoir prétendre à d’autres domaines qui pourtant sont si riches dans une carrière de pilote…

        Répondre
      • par Patrick COUTANT

        Bonjour
        J’ai voulu répondre, mais mon message n’a pas été diffusé.
        Vote remarque est pertinente, mais les responsables de l’aviation en générale n’ont pas partagé votre analyse.
        Pour ce qui est des pilotes, que vous décrivez, j’en ai aussi rencontré beaucoup, je n’ai pas attendu d’être ruiné et chômeur pour faire autre chose.

        J’aurai peut-être pas du ne pas rester en France.
        Mais de nombreux pilotes, qui ont subi ces difficultés ont fini par changer de métier, et faire autre chose.

        Mes brevets dates de 40 ans, et c’est à cette époque, qu’il fallait le prévoir.
        mais le compagnies, et même les militaires ont voulu se créer « une élite » en rendant l’aviation inaccessible au commun des pilotes modestes.
        Maintenant, je ne vole, que pour mon plaisir et ma passion et sur ULM.

        Cordialement

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.